Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Le football et la violence


Le football genère sa propre violence et non le contraire comme dit lâchement l'establishment : "le football otage de la violence"...



La barbarie envahit le football, et c'est la responsabilité directe de tous les acteurs adultes du football. Le football n'est pas otage de la violence. Le football génère sa propre violence, outre celle des intérêts économiques et de l'environnement social. Tous les acteurs critiquent officiellement la violence et ceci fait, dégagent en touche, en cherchant des responsabilités extérieures à la leur. Le football tolère ou fomente l´individualisme, la haine et sa violence dérivée. Devant cette barbarie, les enfants perdent les références positives, éducatives et collectives d´un jeu qu´ils ne comprennent plus. Ou alors, ils savent comment siffler, faire un doigt d´honneur, faire des fautes tactiques discrètes ou "bien" tomber pour obtenir un pénalty.

Les joueurs : COUPABLES. Fair-play, le mot ne s'utilise même plus. Certains "cracks" idolatrés par les enfants n'ont pas toujours un comportement exemplaire. Nombre de célébrations de buts sont individuelles, agressives, de mauvais goût et sans rire ni sourire. LE JOUEUR : qu'il rit et communique le bonheur quand il marque un but et aille vers le compagnon passeur et le reste de l´équipe, saluer le public, tout le public, pas seulement les "radicaux". DIRIGEANTS, ENTRAINEURS: COUPABLES. Ils se repandent en mots provocateurs, qui médiatisés, incitent à la violence. Les clubs protègent (euphémisme) leurs supporters "ultra". CLUBS, ENTRAINEURS, JOUEURS : qu'ils enseignent à respecter le football, l'adversaire et le fair-play, commençant par faire entrer et sortir les deux équipes ensemble.


Le public : COUPABLE. Une partie substantielle va au stade pour se défouler et haïr. Là, il délègue ses propre désirs de succès à son équipe... Et si la nécessaire victoire n'arrive pas, il insulte l'arbitre, l'entraîneur, l'équipe, le noir de l'équipe adverse, protégé au milieu de son clan... Le public : qu'il anime plus à son équipe, phase défensive inclue, au lieu de siffler l'adversaire et l'arbitre en permanence, presque toujours sans raison.

La presse : COUPABLE. Elle vit de victoires, celles des grands ou celles de son club, car la presse "est d'un club", dans certains cas, parfois "intégristement", manquant gravement à l'éthique du journalisme. La presse ne remplit pas son rôle éducatif... Au contraire. Elle donne du protagonisme à l´environnement, à la polémique, à la morbidité et à la violence. Elle demande agressivité, rage et guerre, et peu souvent football, technique ou jeu collectif. Elle individualise à l´extrème les résultats collectifs. A la télévision, les images ensanglantées, de tête bandée, de masques de terreur de nez cassé, d'actions violentes, accaparent l'espace des belles actions collectives. Le super but sur coup-franc a totalement éclipsé le but collectif dans les "tops". Il est scandaleux d'entendre les reporters parler de fautes techniques "intelligentes" ou "bien faites". Ces FAUTES paraissent désormais "normales". La presse : qu'elle soit plus objective, éducative, qu´elle parle de football, de technique, de fair-play et qu'elle recherche la beauté au lieu de chercher la morbidité de la rage et de la guerre.
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