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Fonky Family : La rétrospective


Après le trés populaire article sur la Fonky Family, découvrez une petite retrospective sur leur premier album, l'exeptionel "Inch allah" (si Dieu veut)...



Beaucoup auront lut l'article sur la Fonky Family et il est clair qu'il a déclenché de vrais passions ! Cette polémique est à mon avis à la hauteur de ce groupe désormais mythique et que le public a déjà porté à la hauteur de groupes comme I'AM ou encore NTM.

Donc parlons de ce premier album car c'est ça que vous avez voulut en cliquant sur l'article...


Tout d'abord l'album se compose de 20 titres dont 5 interludes si je ne me trompe.
Dés le départ l'intro donne le ton on est pas dans de la variété : "On a la foi et la furie".

Pour m’a part je trouve l’album divise en deux :
- Une première partie excellente d’environ 10 titres qui contient leurs plus célèbres titres "cherche vraiment pas a comprendre" qui est une sorte de tentative de d’explication (justification serait trop péjoratif). On se rend compte qu'on est face à de simple jeune de banlieue dépassés par ce qu'ils vivent et qui n'ont plus aucun moyen de s’expliquer, de s'échapper du système autour d'eux d’où cette sorte d’appel à celui qui écoute : "Cherche vraiment pas a comprendre faut que tu vois ça que tu le vive, les jeunes vont surprendre. On a du vice a revendre et du butin a prendre, l'etat nous baisson va se défendre". Malgré l'intitule de ces paroles accusatrices, leur flow est très bien calculé on est pas face à des criminels qui prônerait la violence à tout prix. Bref, à l'opposé du gansta rap.

Cette chanson appelle à reconsidérer entièrement les délinquants avec lesquels on nous bassine au 20h chaque jour "ici bas il y pas que la mauvaise volonté qui nous écarte du droit chemin", "aujourd’hui beaucoup trop de gens nous considèrent du mauvais cote de la barrière".

"La furie la foi", violent par le titre sorte de manifeste du hip hop marseillais, du grand art !

"Je prétend pas être dans le hip hop depuis ma naissance c’est dingue mais on défend le hip hop de rue avec furie, on descend et nique les intrus c’est une tuerie. Bouge fille cherche pas ce qui cloche on représente nos proches avant de penser à nos poches". C’est la face rageuse du groupe : on est là pour représenter nos idées une sorte de continuité au titre fait avec Akhenaton : "bad boys de Marseille".
"nique la musique de France", plus hard tu meurs sorte version extrême a j’ai pas de face d’Akhenaton.

"Sans rémission", un classique qui ne se souvient pas de "opération coup de poing !!!". Ce titre est la promesse au public qu’ils ne cesseront de les représenter : "ahhhh de mars on part en croisade contre l’état avare représente tous les cartiers dit sensible de France et de navare... On traque les nantis politiciens repentis... On se prétend pas propre donc on donne pas de leçons"

"Les mains sales", encore une fois un bilan personnel du groupe sur l’univers des quartiers sensible et sur tout les bizness qui sont génères par ce milieu, l’aspiration au bonheur qui anime chacun d’entre eux "les mains sales à cause de l’argent sale, les marie curie tente les morfales. Le monde sur mesure existe dans un coin du cerveau sur les nerfs on est né on reste"


- La deuxième partie de l’album est plus intimiste plus de featuring des samples moins travaillés et des texte moins rageux, en faire un résumé serait trop long, mais comment oublier des titre où certains des chanteurs vont même jusqu'à verser des larmes en pensant à leurs potes disparus "loin des yeux on reste prés du cœur... ta deuxième famille t’oublis pas".


En conclusion cet album qui a révolutionné le rap français dégage un ensemble très mélancolique et pas du tout violent comme veulent faire croire certaines critiques. Je maintiens mon point de vue en affirmant que ce genre de rap est le renouvellement d’une poésie a la fois lyrique et engagée. Pour tous ceux qui on un avis prés conçut des "citée HLM", cet album est un grande claque. Il révèle la ghettoïsation de la banlieue française et la mise a l’index des jeunes qui y résident des gens sans barrière sans perspective d’ascension social qui vas jusqu’au désespoir "ce que je vois la bank brinks alimente mes rêves des centaines de milliers de fois. Les gens honnête se creve la santé a être honnête, l’état est de loin le plus grand proxenète bon biz propre est net. Faut qu’on tienne les coudes serres ne serait ce que pour nos parents en France on attend rien des gouvernant".

Des années après ce succès, peu de questions posées ont trouvées leur réponse, espérons que celà ne sera plus le cas pour longtemps sinon devinez qui gagneras les élections, et il ne tient qu’à notre gouvernement de prendre des mesures, trouver des solutions autre que des policiers armés de Flash-Ball.
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