Comment mon amour m'a tué

C'était il y a deux ans, alors, que je ne me croyais point enclin à m'amouracher pour une quelconque femme, que je pensais l'amour comme une invention de mauvaise poésie et comme un idyllique concept pour rassurer les frustrés du sexe , qui faute de qualités physique adéquates préférent ce ranger derrière la bonne morale de la fidélité , que l'amour nous inspire à tous, Je l'ai vu !

Elle était là magnifique rayonnante de pureté, candide et si délicate, son regard si profond et son sourire si rebondit, me laissent encore aujourd'hui en pénurie de vocabulaire pour raconter son indubitablement ineffable et indicible beauté ! D'un seul coup : préjugé et scepticisme m'abandonnèrent, d'un coup d'un seul, et quelques balbutiement saccadés de ma bouche sortirent comme pour bien mesurer la réalité de cette vision angélique. Et cette vision angélique, ce prénommant Ingrid (personne n'est parfaite) me sortit du doute de la véracité de son existence en me susurrant quelques banalités qui mielleuses et ronronnantes me firent vibrer les ventricules :
"Excuse moi tu es bien Samuel ? On m'a beaucoup parlé de toi tu es en terminale n'est ce pas ? Tu es un des potes à Cédric ?"
Une entrée en matière si direct ne laissa plus de doute sur la destiné amoureuse que les cieux nous avaient écritent.
Ainsi pendant cette soirée chez une amie, qui fut au passage très gentille de nous laisser un matelas assez confortable, vu le début d'une idylle passionnée !
Tous les dimanches et à chaques récré au lycée on se voyait, se faisant plein de baisers, se racontant nos dernières petites péripéties , nos notes aux derniers controles, bref les petits rien qui font la vie et les relations à autruis .

Cela dura deux ans, et aujourd'hui... Seul ma télé vient me dire quel temps il fait, seul mes camarades de classe parlent avec moi des futurs examens, et seuls mon chien vient encore se blottir dans mes bras et asséner mon visage de grandes léchouilles... Mais même Lagaffe, quand je regarde le Bigdill, ne vient plus faire rayonner mon visage... Le visage comme le reste du corps peuvent se mouvoir de toutes leurs motricité sans amour, mais peuvent il encore exprimer ? Même la colère le désespoir et la mélancolie ne peuvent plus transparaître sur mon faciès... Serai ce la mort ?... Je le pense très sincèrement.

Comment pourrait je mettre en doute ma mort déjà avancé ? Elle qui m'était tout elle qui me faisait vivre, elle est partie avec Cédric mon meilleur amis, qui lui du coup ne me parle plus, les deux seules être du paysage de mes sentiment mon trucidé allégrement et moi que fai'je ? RIEN, pas un mot ni un mouvement j'aurais du me révolter, crier, jurer, partir dans une colère noire ou bien plus sombre encore, comme si on m'avait asséné un méchant coup de bâton... Mais ce coup de bâton fut trop fort il m'écrasa le moral comme on éclate un bouton et sur le coup je suis mort...

Si l'au-delà existe je te voit de la bas, si il est vrai que l'on peut parler avec les mort c'est par cette article que toi tu peux le faire, je m'adresse a toi Ingrid car c'est moi par là que je veux retrouver, tu m'as volé mon coeur et a gardé le tiens, sans le tiens ou le mien vivre je ne puis !

... et je veut que amour sur ma tombe aille écrivant : celui qui gît ici sans coeur était vivant et sans coeur il mourut et sans coeur il repose...