Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Mourir ici pour connaître vraiment...


Ce que cela doit être de mourir... Mourir ou subir, quel chemin prendre ?... Qui n'a jamais, au moins une fois dans sa vie, penser au suicide ? Solution ou lâcheté ?...



L'amour... C'est beau, hein ?... Tu parles ! Non, l'amour, ce n'est pas si rose que ça !... Ca passe ou ça casse. Et, ça casse peut être même trop souvent. Là, on est comme sur une planche, au dessus du vide. On apparait là, on ne sait plus quoi faire, ni où aller... On se sent perdue, mal, vidée de toute joie... Ou une perte d'un être cher. Comme un mur qui s'écroule, comme un pilier qui soutenait la base de notre existence... Les problémes s'accumulent... Et, c'est la chûte ! Pour n'importe quelle autre cause qui nous touche personnellement... Alors là, c'est la déprime. On se referme. On a l'impression que personne ne nous comprend, qu'on est différent. On se laisse aller dans la tristesse. On ne pense plus qu'à des choses lugubres... On ne sort plus, on reste cloîtré entre ces 4 murs. On rumine. On regrette... Mais l'on ne peut rien changer. La vie est ainsi faîtes... Mais, on ne voit pas ça comme ca... Des amis tentent de nous remonter le moral, de nous changer les idées... Mais on les laisse de côté ! Non ! Ils ne nous comprennent pas... On s'entête, on empire... Le mal nous ronge mais on ne veut rien changer. Puis un jour, on est seul chez sois. En train de ruminer du noir. Avec le fardeau de notre malheur sur notre dos. D'un pas déterminé, on se dirige vers la salle de bain. Notre coeur s'accélére et on s'étonne de le sentir encore vibrant... Une bouffée d'air, encore une, encore une... On s'arrête prés du lavabo et on léve le regard. On croise ses propres yeux dans le miroir. Un regard perdu, vide... Puis on baisse la tête. Tiens, papa a laisser trainer son rasoir... On l'attrape. On remarque que notre main tremble un peu. Juste un peu... Puis, on caresse instinctivement nos poignets avec ces petites veines bleuies qui sillonent de pars et d'autres... Une seule pression et on serait libre ! Est ce que ce serait lâche ?... Mais on est égoîste. On ne pense pas aux conséquences que cela engendrera sur les autres... Alors on pose le rasoir sur la peau tendre... Et on appuie, on appuie, et enfin on lâche notre "passeport vers une nouvelle vie"... Une douleur horrible nous traversent. On pousse un cris de surprise, on s'écroule à genoux... Le regard hagard, on s'étonne de tout ce sang qui s'écoule... S'écoule... Aussi vite que le temps passe et nous conduit a l'approche de notre mort.
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