Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Nouveau Combat


Interprété par KDD.



Sueurs froides dans les tranchées,
Pas l'temps d'fumer, faut pas flancher, Y a pas assez de morts sur le plancher
Armée, rénégats, bataillon kappa double delta.
Sur le front je défend l'honneur de la millfa.
Sur mes plaques mon nom, mon grade. Mon matricule trempe dans les flaques de sang de boyaux qui éjaculent,
Les morts pullulent, s'entassent sous les feux du famas,
Snipers en série, j'suis en Syrie à Damas
Champ de vision élargi, c'est bon pour moi, c'est l'action
Mission pénétrer les consciences en effraction,
Chasser l'illusion, rétablir l'information, exécuter les préjugés.
Pour libérer tes opinions, guerre cérebrale,
J'm'étale dans les cerveaux en feu.
Le guerrier gaze sur les sentiers périlleux,
Vertèbres retaper dans les ténèbres nouvelles,
Frappe pour le soldat de l'armée du verbe.

[Refrain:]
Une fois, deux fois, pour ta mille-fa, Kappa Double Delta, nouveau combat
Trois fois, quatre fois, pour tous tes gars, Kappa Double Delta, nouveau combat
Cinq fois, si faut recommencer à nouveau, Kappa Double Delta, nouveau combat.

Je marche comme Johnny Walker,
Swingue comme un Ohio player,
C'est ainsi qu'arrive le rapfeller.
Ma voix brille comme du cristal sur
l'instru,
Je m'installe, pas d'intrus.
Pourquoi tu râles ? Tu ne seras pas décu.
Je prends le temps de te montrer ce qui est vrai
Car je connais.
J'avance dans cette jungle comme dans un pré,
Société mirage, beaucoup nagent
Les gens sont sages.
Survivre quelque part c'est avoir la rage.
Cette vie est un hologramme,
Tout est faux, on te programme
Un esprit bas de gamme
Qui flotte dans l'espace comme DJ Cam.
Vague à l'âme, I'homme perd son âme
Et la remplace par une arme.
En terre de guerre la seule boisson du peuple c'est les larmes.

Boire de l'arak en Irak
oublier l'hara-kiri des soldats en anorak
Au front tu manges des claques,
A travers mon objectif je vois la terre, Explosions et cratères parlent dans mon œil de verre.


[au Refrain]


J'suis là où ça se passe, en planque dans le bunker,
Deux ennemis plus qu'une balle font ffut,
Ma sueur, je bute le fou, la tour me prend, c'est l'échec.
Je dois réfléchir, pas d'erreurs, pour sortir vainqueur.
Camouflé sous un machabée, je vise l'avisé dingue,
Le temps s'arrête et se suspend à mon flingue,
Il respire, bow, je tire, la balle perfore le poumon
Ressort par le dos et se loge dans le cerveau du second.

Le mutilé mutiné vient butiner la caisse claire.
Buter pour le butin, je ne lache rien, est- ce clair ?
Je ne sors de ma tanière que le soir
comme une chauve-souris,
C'est parce que la nuit tous les chats sont noirs,
Moi y compris
Je m'installe comme un tirailleur du Sénégal,
Je tire mes balles tel un général,
Je suis le sénéchal qui déballe
Mon mental est animal comme Manimal,
Tribal et cannibale je suis Pour le MC minimal qui manie mal.
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