Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Enterres vivants


Interprété par Lélite.



Je porte sur moi le regard des gens bien sûrement. Est ce ma faute s’il
n’ y a que des aveugles et des sourds ? et que dans les tours il faut s’armer ?
Est ce ma faute si dans ce mic-mac, iy a que des ados au Mac-Do
Des pédés et des putes a » macer » vitesse mac 2 ?
A cette allure c’est sur, ou tu t’éjectes ou on te tèje.
Mais tu pleures sec les ennuis et le spliff au p’ tit dèj
Tu sais p’ tit il faut que tu lève, y a des macabés, des mecs tarés
Des shnecks chlaré et des decks au mètre carré.
Des pelletés de terre sur mon visage, on est en train de m’enterrer vivant et
Personnes trouve ça bizarre. Comment ? Pour vous je suis déjà dans la tombe ?
Ok je pose une bombe et bientôt ça sera l’hécatombe.
A force de fossoyer les jeunes... ils ne font qu ‘allumer des blunts
Et là t’entend aboyer les guns
Tu baises avec le vice, comment, mon fils ?
Premier délit commis fissa c’est l’avocat commis d’office.

Refrain :

D’ abord je contrôle si je respire
C’est un cauchemar, faut en sortir
J’ai beau crier, prier dans le vent
On m’a enterré vivant

J’ suis né en France malgré moi comme un immigré sans faf
J’ me dois de contourner ses lois, dénigrer son taf.
La vie ne fais pas de cadeaux, après le cash il faut courir,
J’ vois plus de proches que d’oiseaux qui se cachent pour mourir.
Y’ a des milliers de substances, dispo comme t’ en rêvais
O.D, médé- médé, moi au moins je sais de quoi j’ vais crever.
Les mandats de dépôts, les fouilles et les mains sur le capot.
Humiliés devant les foules, ont portent de mieux en mieux le chapeau.
S’il y a des balles de perdus, les trous de balles sont retrouvés.
Dans la forteresse ont stressent, même le béton est armé
A chaque étages ses blessés, ses otages, ses décédés,
La rage ont l’a, ont le sait davantage sans décider.
Saleté de vocabulaire, se mater, jacter de travers
Nous on est bon « qu’ à vulgaire » et se faire batter par les C.R
Est ce que j’ m’exprime França, textes, rimes quand ça vaut le détour
Issus de la rue... pas de secours.

Refrain :

Je traîne ivre, la rage de celui qui n’a plus rien sauf la vie,
Parce que le pire dans tout ça c’est de le vivre.
Sans BM, tu connais pas la marque de ma charrette.
Demain il faut que j’ me livre en shit, après demain j’arrête.
Ca c’est ce que tu disais mon pote, tandis qu’une meuf note qu’un mec
en starco dans le mémo pète plus qu’ un glock.
Son keum a la ratte, des bandes de salopes qui sentent les liasses
a dix kilomètres avec leurs chattes.
Les espaces verts sont désert, personne n ‘ a plus le temps de s’amuser
Ont en passent des heures assis sur le bancs des accusés.
La rue c’est pas un tour de manège, protèges tes descendants.
Reste au près d’eux ou le cortège te les descends dans
l’underground... Dicaves dans les caves de torture,
les toxicos comme à Mexico dorment contre le mûr.
J’oublierai jamais d’ou je viens, ou je vis hein !
On aura beau jouer les beaux, on est tous vilains.
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