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Juliette |
Interprété par Jo Staline. |
Juliette fit un infarctus Le jour de son échographie Elle vit dans l’œil de son fœtus Le poil d’un mâle sûr de lui « Ca y est, j’en ai fait un vrai » pouvait-on lire sur sa mine Polie par le temps des regrets J’aurais mieux fait de me faire gouine Ô triste vie triste destin Viendra-t-il ce jour où nous pourrons Gaiement balader nos vagins Loin des ornières de la reproduction Ce n’est pas rien de pondre un cageot Qui pour le prestige d’un cloaque Nous joue la souffrance d’un gigot Disait la pauvre mère de Jeanne d’Arc Et Juliette sentait gonfler Dans sa couveuse utérine Le beau gland du benêt parfait Champion du rot after bibine Ou le cloporte cravateux d’un attaché case ambulant Au double menton technocrate Et centriste évidemment Ô siècle crétin et navrant Le supplice jaillit du pénis Du phallocrate bedonnant Qui perpétue sa connerie dans son fils Et moi si j’avais tout à refaire Je m’en irais jouer l’acrobate A l’hôtel du plaisir solitaire Disait la pauvre mère de Bonaparte Juliette accoucha de triplés Moulés comme des premiers d’la classe On aurait dit des flancs ratés Vomis sur des glaires de limace Il faut dire que ces tronches de cul auraient pu finir députés Elle qui voulait trois ingénus les égorgea dans son bidet Ô millénaire de demeurés Il serait temps de penser braves gens A marier sexe et volupté Dans l’art noble de jouir évidemment On se prend des envies d’IVG Quand on voit que la joie d’un mariole Fleurit sur un veston médaillé Disait la pauvre mère de Charles De Gaulle |
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