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A la découverte d'un sport, le vol à voile

Dans "Terre des hommes", Antoine de Saint-Exupéry écrivait qu'"Avec l'avion, nous avons appris la ligne droite". Avec le planeur, on apprend à spiraler comme les rapaces que l'on voit très souvent dans le ciel français.


Pour vous faire connaître ce sport, je vais utiliser ma petite expérience dans le monde de l'aéronautique.
Dès mon plus jeune âge, et comme beaucoup d'autres enfants, les avions et les oiseaux m'attirent. Résonnaient souvent dans ma tête des phrases comme "Un jour, ce sera moi dans l'avion", et "Quand j'serai grande, Je volerai comme les oiseaux".
Les années passent. Mais pas mes rêves. Et l'argent manquant, je ne pouvais apprendre à piloter un avion, on me parla du vol à voile.


Le décollage

Le planeur, comme vous le voyez, n'a pas de moteur. Pour le lancer, il a donc besoin d'une aide extérieure.
Il existe 3 façons de décoller en planeur : le treuil, l'avion remorqueur, et le décollage autonome.
Le treuil, qui est la plus économique des trois, enroule un câble relié au planeur, et le hisse à une hauteur variable (400 à 500 mètres) comme un enfant ferait décoller un cerf volant en courant.
Le principe est simple. On relie le planeur à un avion qui décolle et le monte à une hauteur suffisante et à un endroit propice aux ascendances.
Le décollage autonome est plutôt rare, et réservé aux planeurs possédant un petit moteur qui n'est utilisé qu'au décollage, ou en cas de "problèmes".


Une fois en l'air

Rapidement, si on passe sa main par la fenêtre quand la voiture roule, votre main subit plusieurs forces. Soit elle est tirée en arrière, et elle subit la traînée. Selon la position de votre main, elle monte ou descend. C'est la portance. Imaginons que le planeur c'est votre main. Le pilote choisit donc l'angle que fait le planeur avec l'air, il descend plus ou moins vite. Oui, mais il descend quand même !
Comme le but du vol à voile, n'est pas de monter, descendre, monter, descendre. Il faut trouver une solution pour y rester.


Bien, notre planeur est en l'air, il plane et descend donc doucement dans le ciel. Comment va-t-il rester en l'air et parcourir des centaines de km ? Il faut "refaire le plein".
Ce sont les ascendances qui vont lui permettre de rester en l'air.
Il en existe 3 différentes, l'ascendance thermique, dynamique, et ondulatoire.
Le sol est fait de zones contrastées. Quand le soleil brille, il chauffe ces zones inégalement. L'air chaud au contact des plus chauffées montent et forment les nuages qui ressemblent à de la mousse, ou du coton, les cumulus. Ce sont des colonnes d'air, pour monter le pilote doit spiraler à l'intérieur. Les gains d'altitude sont variables, allant de 1m/s à 10m/s !!
En montagne, le vent frappe parfois le relief sans pouvoir le contourner. La masse d'air décrit alors une vague de forme identique au relief que le planeur va emprunter en surfant dessus dans de longues lignes droites épousant le relief.
En montagne, la vague de l'ascendance dynamique va rebondir après avoir sauté le relief. Ces rebonds sont autant de vagues que les planeurs surfent. Elles sont souvent marquées par de petits cumulus roulant sur eux-mêmes et surtout par des nuages lenticulaires fixes dans le ciel malgré le vent fort.


Quelques chiffres

Pour vous montrer, et vous décider, que le vol à voile est un sport à part entière, voyez ces quelques chiffres.
En 2003, un allemand parcourt 3009 kilomètres avec 3 points de virage. En 2006, un américain monte à une altitude de 15 460 mètres. Même si le record n'est plus à battre puisque trop dangereux, un français vole en 1952 pendant 56heures et 15 minutes. Toujours pas convaincu ?
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Re: A la découverte d'un sport, le vol à voile
Posté par clementlehenaff le 16/01/2010 16:02:35
super tout simplement. ton article me conforte dans mon choix pour faire du planeur, en plus tu décris assez clairement les diffférentes étape.
merci.
. Voir tous les commentaires et/ou en poster un (1)
L'auteur : Emilie Peyne
32 ans, Arrenes (France).
Publié le 16 janvier 2010
Modifié le 03 janvier 2010
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