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Algérie : Le lourd tribut de la presse

La presse algérienne continue de rencontrer des problèmes avec le pouvoir en place.


En sus des arrestations dont elle fait l'objet (mmrs benchicou du quotidien "le matin", benaoum de l'hebdomadaire"détective"), elle fait face aux forces rétrogrades islamo-bathistes et pourtant ! N'a-elle-pas payé un lourd tribu ? Qu'on en juge...

Partie prenante d'un parachèvement qui s'éloigne, proche d'une réalité sans cesse remise en cause par les tenants de l'esprit réfractaire à tout changement, la presse algérienne sera ciblée par les adeptes de l'intolérance. Oppréssée par une administration stérile, elle payera un lourd tribut. Sa noble mission consistant à informer et infirmer lorsque le besoin devient urgent et utile a toutefois eut raison d'une decennie sanglante qui a vu des dizaines de ses éminents éléments assassinés par les hordes islamistes. Elle deviendra la cible à abattre à tout prix des forces obscurantistes qui voyaient en elle le futur danger. "si tu parles tu meurs, si tu te tais tu meurs, alors parles et meurs" : cet adage d'un de nos confrères, le regretté tahar djaout, restera à jamais célèbre. Aussi, son auteur sera le premier à payer le prix fort de son courage. La commémoration de la journée de la presse, en ce 03.03.03 nous fera revire des moments doulour eux. Nous ne saurons oublier ceux et celles qui sont tombés sous les balles assassines des intégristes du hideux gia. Tahar djaoutsera abattu par un désoeuvré mental le 03.08.93. Quelques mois plus tard, il sera rejoint par rabah zenati journaliste à l'entv. Le bi-mensuel "el-minbar"se verra ravi un des siens, saad bakhtaoui 06.08.93. Djamel bouhidel, reporter photographe au "nouveau tell" et abderrahmane chergou (collaborateur à "alger républicain" puis à "l'hebod libéré) seront assassinés les 03 et 28 sept de la même année. En cinq jours le mois d'octobre 1993 verra les disparitions de mustapha abada directeur général à l'entv (le 14), et de ismail yefsah, journaliste àl'entv également (le 18). L'an 1993 s'achèvera par l'éxécution de youcef sebti, journaliste mais aussi écrivain et poète et ce le 27.12.93. L'année suivante pas moins de 15 journalistes et assimilés feront les frais de cette offensive sanguinaire des islamistes armés du gia. Abdelkader hirech journaliste à l'entv enta mera la nouvelle liste macabre le 01.03.94. Il sera suivi par rois autres de ses confrères. Hassane benaouda journaliste comme lui à l'entv (05.03.94), yahia benzaghou (19.03.94) journaliste au sein de la cellule de comminication du 1er ministère et enfin par madjid yacef (21.03.94) reporter photographe à "lhebdo libéré". Le mois d'avril 1994, mohamed meceffeuk correspondant "el watan" et au sein de l'hebdomadaire "detective" sera lui aussi tué par les hordes islamistes. Juin 1994 verra la dispartion de ferhat cherki journaliste à el moudjahed (le 07) et de hichem ghenifi technicien stagiaire à l'entreprise e. N. R. S. Yacine drissi correctrice au sein du quotidien "le soir d'algérie" et mohamed lamine legoui correspondant de l'aps à m'sila allongeront cette liste des condamnés les 12 et 21 juillet 1994. Au mois d'octobre de la même année quantre journalistes payeront de leurs vies leurs écrits. Tayeb bouterfis (18), journaliste arabophone à la chaine t. V., ziane ferrah (23) redacteur en chef de "révolution africaine", mohamed salah benachour (29) journaliste à l'aps feront l'objets d'assassinats. Le 29.10.94, kaddour bousselham journaliste a "horizons" sera enlevé. à ce jour, il demeure introuvable. Said mokbel, billetiste et directeur du quotidien "le matin" sera abattu le 03.12.94. Anassouvis par tant de meurtres, les énnemis de la vie perséveront dans leur lâche besogne. L'année 1995 sera la plus sanglante. Pas moins de 24 journalistes périront. Zineddine aliou salah (journaliste à liberté) et ali aboud journaliste à la chaine 1 seront tués le 06 et le 12 janvier. Le 12.01.95, yahiaoui abdelhamid collaborateur à "echaab) sera assassiné. Le mois de février verra l'éxécution de nacer ouari journaliste à l'entv (le 03) et de djamel-eddine journaliste à "el djoumhouria" (le 19). Le mois de mars aura son lots de suppliciés de la bétise humaine. Le 20, rachida hamadi journaliste à l'entv et sa soeur meriem employée en qualité de secrétaire au sein de ce même organe de presse seront victimes d'un vil attentat. L'innocente mériem décédera sur le champs. Quant à rachida, elle succombera à ses blessures le 30.03.95. Le lendemain du drame, c'est à dire le 21.03.95, la mort frappera à nouveau. Ali boukherbache directeur de média-tv n'échappera pas à la folie meurtrière. Le 27.03.95, mohamed abderahmane directeur du quotidien "el moudjahed" sera victime lui aussi d'un acte odieux. En ce mois d'avril 95, un semblant de répit sera donné aux élémentsde la presse. Toutefois, on notera la disparition tragique d'un des leurs le 04.04.95, makhlouf boukhezar qui tombera sous les balles des apôtres de la violence. Le mois de mai 95 n'en sera que cruel. Azedine saidji journaliste auprès de l'hebdomadaire arabophone "el ouma" (le 15), malika sabour journaliste à "echourouk" (21), bakhti benaouda journaliste à l'entv et écrivain (22) et mourad hmaizi journaliste à l'entv aussi (27) endeuilleront la famille de la presse. Au mouins de juin 1995, un assassinat a été enreg istré. Le 18 du même mois, la radio "cirta" perdra un des siens, le journaliste ahmed takouchet. Juillet 95 étant calme, croyant la vague des assassinats ciblés terminée, le 02.08.95 nous rapellera que les tueries continueront. Naima hamouda journaliste au sein de "révolution et travail" sera emportée par les mains sanglantes. Elle sera suivie le 21.08.95 par amar ouagueni, journaliste auprès du quotidien "le matin". Tizi ouzou sera ébranlée le 03 septembre 1995 par l'assassinat de said tazrout correspondant du journal "le matin". Cette même journée brahim guerroui (carricaturiste à el moudjahed") se verra oter la vie. Le mois de septembre sea clos par la mort, toujours dans les mêmes circonstances, du journaliste mouloud baroudi (25). Le 16.10.95, saida djebbar (journaliste à el hayet") et "arabia") sera tuée en mêmetemps que son chauffeur. Le rédacteur en chef de "el khabar" sera lui aussi éxécuté le 03.11.95. Cette année sera clotûrée par six crimes. Le 05.11.95, "echourouk" perdra k hadidja dahmani (05) quant au quotidien"liberté" il se verra ravir hamid mahiout et ahmed benkherfellah. Le 10.12.95 abdelkrim bendaoud technicien à l'entv sera froidement tué. Belkacem mohamed (chef production) le sera aussi (le 20). Le réalisateur de l'entv sera lui aussi assassiné. Le 09.01.96verra la disparition de mohamed mekati, journaliste à "el moudjahed". Quantre jours plus tard, khaled aboulkacem documentaliste à "lindépendant" subira le même sort. Février 1996 sera très meurtrie. Le 10 bouhachek abdellah (revolution et travail) sera tué. Le lendemain aura son lot éffarant de victimes. Naima illoul (technicienne à l'entv), allaoua ait mebarek (directeur de la rédaction du journal "le soir d'algérie), mohamed dorbane (journaliste au "le soir d'algérie") et djamel derraza (collaborateur au sein de ce même quotidien) seront victimes d'un attentat qui avait visé ce jour là les locaux de la maison de la presse à alger. Deux autres victimes seront ajoutées à la liste : saad belkadem technicien à la station de télévision de constantine (le 17) et achour benghezli ex journaliste de l'hebdomadaire "le pays" (27). Djillali arabdiou, photographe à "algérie-actualité" sera tué le 12.03.96. Mohamed kessam, journaliste à radio-coran et collaborateur à "radio-cirta" sera victime d'un attentat. Le directeur commerçial de l'hebdomadaire" echourouk el arabi" sera lui éxécuté le 15.10.1996. Le 26.12.1996, boussad abdiche, ex billetiste du journal "el moudjahed" figurera parmi les victimes de l'explosion d'un bombe à alger. En plus de ceux qui sont citée, notons que d'autres ont périt aussi. Le dernier en date hamid laribi (rédacteur en chef du quotidien horizons en 1985, journaliste à l'hebdomadaire "lévénement" en 1993, sous-directeur à la revue "télé-événement" en 1998) sera retrouvé mort à alger-centre le 23 mars 2002. Il venait ajouter son nom aux siens, aux notres... Confraternellement votre,
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Re: Algérie : Le lourd tribut de la presse
Posté par cyril@dvance le 28/03/2009 12:47:49
Article au sujet intéressant, peu courant. Visiblement c'est là le fruit d'un gros travail.
Mais par pitié, aérez un peu, et mettez des majuscules aux noms et prénoms.
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L'auteur : Rachid Yahou
70 ans, Azazga grande-kabylie (Algérie).
Publié le 14 janvier 2009
Modifié le 06 décembre 2008
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