| Borknagar : QuintessenceChronique de Quintessence de Borknagar...Quintessence
1. Rivaltry of Phantoms
2. The presence is Ominous
3. Ruins of the future
4. Colossus
5. Inner landscape
6. Invicible
7. Icon dreams
8. Genesis torn
9. Embers
10. Revolt
Line-up :
-I. C. S Vortex [Basse/Chant]
-Øystein G. Brun [Guitare]
-Jens F. Ryland [Guitare]
-Aspeir Mickelson [Batterie]
-Lars A. Nedland [Clavier]
Cet album, est, en tout point étrange. La combinaise black metal avec chant mélodique et structure progressive a déjà été adoptée par Arcturus, même si ici le tout semble plus épique et plus carré.
Au départ le choix de cet album m'avait été donné. Je connaissais le groupe par réputation et bien sûr des extraits me furent donnés, j'ai pu donc écouté les capacités du groupe avec Vintersorg et Garm mais jamais avec I. C. S Vortex, bien sûr avec Garm il était certain que j'allais adoré mais la version de Vintersorg me toucha particulièrement aussi mais je décida de m'offrir du nouveau et de tenter le risque d'acheter un disque avec Vortex au chant. Je connaissais ce mec par le bié de Dimmu Borgir, j'admire son chant voluptueux quoi qu'un peu gras mais tout à fait dans les caractères exclusifs d'un chant nettement appréciable !
On m'avait prévenu que Quintessence était peut-être le plus black de leur album, alors moi par folie je décide donc de l'acheter par un jour maussade de Novembre.
Je ne sais comment l'exprimer mais : j'ai été déçu. Oui, moi qui avait entendu des extraits de Borknagar avec une dimension épique et des chants superbes, des guitares flamboyantes et une basse galopante, avec cet album je ne pouvais seulement être que déçu.
Le chant d'I. C. S Vortex n'a rien à voir avec ce dont je m'attendais, le chant black est abominable trop mangé par la production et qui s'essouffle assez vite, sans aucune originalité ni aucun goût sucré, surprenant ou gênant mais juste trop modifié ou trop doublé. Quand à ce chant clair si mélodieux il n'est que rarement utilisé.
Alors je l'avoue mon écoute s'est déterminée à être rapide.
"Rivaltry of Phantoms"; au début je croyais (espérais) que ça n'était qu'une blague ou alors une direction bizarre du disque, en bref un extrait peu représentatif et bien... NON !
"Rivaltry of phantoms" est certes violent mais dans l'ambiance et la continuité parfaite du disque. Rien n'est lisse tout paraît brouillon même après plusieurs écoutes. Déjà le son des guitares n'a rien de satisfaisant mais c'est plutôt l'ensemble qui paraît trop plat, trop moux alors quand il y a une mélodie de clavier c'est la guitare qui bouffe celle-ci avec des accords nul-à-chier et vice-versa. C'est bien dommage car le début avec Garm n'était pas foisonneux mais tout à fait délectable.
Et puis il y a cette voix black...
Passons...
L'album a l'air plus axé sur la violence des compos plutôt que sur le côté mélodique qui fut adopté auparavant, même si on entend mal les guitares celle ci sont influencées par un côté heavy et les riffs rejoignent parfaitement ceux de Dimmu Borgir.
Sur cet album le rythme est très soutenu comme nous le prouve"Ruins of future" qui n'est taché d'aucune originalité même pas un côté épique au rendez-vous...
"The presence is ominous" est quand même très mélodique, un sens qui a mon égard aurait du être plus exploité, mais putain quelle voix il a cet enculé de Vortex et c'est bien dommage qu'il n'en fasse pas profité plus souvent... Un des seuls morceaux qui provoquera des remorts à mon écoute...
"Colossus" est superbe, épique à souhait avec des guitares épatantes et un chant "viking" énorme, on retrouve enfin le Vortex regretté tout au long de l'album même si ce même homme n'arrive pas à la hauteur du précédent effort on retrouve enfin le côté mélodique refroidissant avec des mélodies de guitares G-R-A-N-D-I-O-S-E. Merde pourquoi l'ensemble du disque n'est pas comme ça ?
L'instrumental "Inner landscape" est loin d'être traumatisant avec des parties de claviers simples et peu originales.
Avec "Invicible" on retombe dans le côté kistch exploité au début de l'album avec une structure simpliste et avouons-le, ennuyantes d'où les parties de basse sont bouffées par des guitares inaudibles.
Certes les parties de batterie ont la charge d'être efficaces mais n'écrasent pa comme des masses dans le genre (Trym, Hellhammer, Frost).
Ce que je reproche à ce disque est le fait qu'il soit trop plat; les chansons ne se ressemblent pas mais la composition reste assez carrée et s'isole dans la simplicité qui restent dans le même rythme singulier.
"Genesis Torn" et "Icon dreams" ne sont que trrès ennuyeuses et ne représentent pour moi que peu d'intérêt malgré la mélodie d'introduction qui ma foi pouvait mettze l'eau à la bouche
Et puis "Embers" ou l'instrumental raté en partie claire que de déboires décidément.
"Revolt" peut paraître émouvant c'est vrai car le côté mélodique est bien mis en avant sur ce morceau mais je trouve encore une fois les parties de claviers bin trop limitées et puis pour une fois la voix black de Vortex ne paraît pas désagréable.
Je suis dur.
Note : 10/20
Morceaux préférés :
-The presence is ominous
-Colossus | | |
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