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Brindille d'espoir ou Evasion

Cette histoire n'est pas la meilleure des nombreuses que j'ai écrit et malgré le faite qu'elle soit moyennea mon gout, j'aimerai vous la faire connaître avant d'en partager d'autres...


Elle traversait ses longs couloirs blancs, la mort dans l'âme. Le maquillage de la veille avait coulé et sa peine était eternellement présente. Comme tous les matins elle passait tristement devant ses collègues, morose.
Gabrielle Lary était infirmière dans un sinistre hopîtal.
Le soir, rentré chez elle, elle bouscula maladroitement de vieux livres posés en vrac en désordre comme dans la tête de cette dernière. Elle se jeta alors dans le canapé et de douces larmes chaudes se mirent à couleur de son beau visage glaciale et blême. Elle se decida alors à écrire quelque chose dans son calepin pour la rassurer mais toutes les pages vides de celui ci et ce blanc dominant lui donna le tournis et lui rappela le néant de sa vie.
Le lendemain matin, le désastre de la veille était encore présent et le réveil fut douloureux. Elle se pencha à la fenêtre de sa chambre et apercut d'immenses pleines, c'était cette escapade, cette évasion dont la jeune fille rêvait depuis si longtemps.
Les cheveux hirsutes, les yeux globuleux et le regard hagard, elle enfila un grand pull noir offert par sa grand mère l'hiver dernier. Elle ne prit pas le temps d'arranger son visage défait par son chagrin et partit au travail.
A son arrivée, la chef de la clinique l'a fut convoquée
- Martha est enceinte lui annonca t'elle
- Quelle bonne nouvelle repondit Gabrille avec une fausse joie
- De ce fait, tu dois la remplacer pour un bon bout de temps en t'occupant du patient de la salle 412.
- Très bien madame
- Gabrielle ?
- Oui madame ?
- Si tu as un problème, n'hésite pas à m'en parler.
- Je vous remercie. Rétorqua la jeune fille avant de se rendre à la chambre indiquée par sa supérieure.
Quand elle trouva son nouveau patient elle ne lui adresse pas même un sourire et lui dit seulement d'un ton solanel
- Voici vos médicaments
- Excusez moi, je ne prends que des sirops, je n'arrive pas à avaler de gellules
- Je suis confuse, je tacherai de m'en souvenir à l'avenir. Répondit, gênée la jeune infirmière
- Ce n'est rien, vous pouvez le noter dans votre calepin lui dit le patient avec un sourire aimable
Gabrielle voulut ouvrir celui ci mais en y trouvant les pages vierges de la veille elle ne put s'empecher de le refermer et de laisser echapper un soupir. Face à cette réaction, son patient, Martion, lui dit :
- Je remarque que le votre est aussi vide que le mien !
La jeune Gabrielle resta de marbre à la remarque de Martion et tourna les talons sans ne dire mots.
Il plut beaucoup ce soir la et l'infirmière decida alors de s'arrêter dans un bar quand elle quitta son travail pour s'y reposer quelques instants mais plongea hélas dans un verra d'alcool qu'elle but d'un trait dans son desespoir.
Une fois chez elle, elle se laisse de nouveau tomber sur son canapé et se mit à sangloter et les traits de nouveau tirés elle se rendit le lendemain à son travail dans la chambre 412. La réaction de Martion ne se fit pas attendre :
- Quelque chose ne va pas ?
- Ce ne sont pas vos affaires lui répondit Gabrielle méchamment, puis, regretant ses paroles elle se laissa glisser sur le lit de son patient, atténuée. Celui ci lui prit la tête délicatement mais d'un geste ferme pour lui montrer ses yeux
- Regardez mes yeux. Lui dit il avec emotion. Regardez, ils sont encore etincelant et vous pouvez même y lire une etincelle d'espoir et une brindille de bonheur et pourtant ce sont les yeux d'un pauvre mourrant !
Il était vrai que les yeux de Martin étaient magnifiques et ses paroles fendirent l'âme de Gabrielle...
Elle aborda alors une question très délicate...
- De quoi souffrez vous exactement ?
- D'une tumeur du cerveau lui repondit celui ci, serein
Le soir, Gabrielle fut très tourmantée par ce qu'elle avait entendue et le nom de Martion lui hantait l'esprit. Elle fit de nombreux rêves et lendemain, en se levant, un petit sourire put se lire sur son visage et pour la première fois depuis des mois, elle prit son carnet blanc et y ajoutea : la vie est belle.
Ce matin la elle enfila une tunique rose et la route pour aller à la clinique lui parut très agréable.
A son grand étonnement, Martin aussi avait remplit son calepin et y avait écrit de divers poèmes, de paroles de musique qui fascina Gabrielle qui l'admirait incroyablement.
C'est alors, prise d'un élan de folie, qu'elle se pencha sur Martin et voulu lui donner un baiser...
Cependant celui ci l'arrêta brusquement.
Frustrer par cette réaction la jeune fille l'interrogea :
- Vous ne m'aimez pas c'est cela ?
- Gabrielle...
- Ne vous efforcez pas j'ai compris
- Ce n'est pas ca, c'est que vous n'avez pas le droit de faire ca. Rappelez vous, Gabrielle, je vais mourir...
La gorge de la jeune fille se noua et elle fut parcourut d'un frisson mais elle rétorqua
Je me fiche bien de ce que vous avez, vous m'avez en quelque sorte sauvé la vie, je n'ai plus les yeux mornes ce matin.
Martin sourit.
- C'est à mon tour de vous sauver la vie continua la jeune fille
Elle décrocha alors tous les fils qui entouraient le lit de son malade et lui tendit la main vers l'exterieur. Comme ce dernier était aussi amoureux de Gabrielle il la suivit et comme deux vagabonds il partirent à la recherche de la liberté et de l'évasion.
Leur amour a t'il combattu la maladie ou celle ci a été plus forte et a ronger Martin ?
La fin vous est réservée...
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Publié le 17 novembre 2004
Modifié le 23 novembre 2004
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