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Inde : La vie singulière des autowallahs

Ils sont parti de leurs villages il y'a des années à la recherche d'un avenir à New Delhi. Ils ont rêver en grand. Une fois dans la ville la plus européanisée et occidentalisée de l'Inde, ils ont appris à marcher sur des épines et à avaler de la douleur. La vie des autowallahs, une vie toute singulière en plein coeur de New Delhi.


Il est impossible de faire un clin d'oeil dans la capitale Indienne sans prêter attention à ces conducteurs bruyants d'auto rickshaws. Une cabine généralement à trois roues pour usage privé, c'est une version motorisée du pousse-pousse. Les auto rickshaws font le quotidien Indien. Avec ses ruelles entravées, et parfois même impraticable en véhicule, les rickshaws de leurs tailles mesquines sont un grand soulagement comme moyenne transport en commun. Un peu cher par rapport au transport habituel, les autos reste cependant un outil incontournable lorsqu'il en revient de prendre moins de temps lorsqu'on doit rejoindre un meeting important. Souvent bruyants et très animés, d'aucun ne peut s'en passer du ton blagueur et parfois comique de ceux communément appeler autowallahs.

Les autowallahs, aussi appelé babas; sont très amicales mais, savent jouer au petit prudent. Lorsqu'ils ont face à eux un passager étranger, il leur arrive de faire semblant, et voir-même d'ignorer tout un tas de chose, et bien pire; ils demandent à leurs passagers combien peut coûter telle ou telle distance. Tout finis par un : Bien écoutes, cette distance là est énorme mais, tu peux me faire autant. C'est un ton un peu blagueur mais, très réaliste néanmoins pour la plus part des autowallahs. Car lorsqu'ils réussissent sur ce coup-là, ils sont plus que joyeux de se faire des rupées supplémentaires. Les autowallahs sont pour la plus part des villageois qui ont fait le déplacement vers New Delhi, l'eldorado Indien pour eux. Ils quittent leurs villages à la recherche du bonheur. Ils sont tous à la recherche d'un coup de dernière chance. Pour la plus part sans famille à New Delhi, cette experience tourne facilement à un cauchemar. Une experience compliquée pour des gens qui rarement arrivent à prononcer un seul mot en anglais.

New Delhi, c'est la ville la plus occidentalisée de l'Inde. Occidentaliser veut dire aussi "le chacun pour soi". Comme dans toutes les villes développées, à New Delhi, les gens se disent rarement bonjour en cours de route. Tout le monde semble avoir un portefeuille bombé pour la journée. Pour les autowallahs, cette vie Delhiite est un autre coup dur. Loin de retrouver l'ambiance et la solidarité du village, ils ont affaire à une ville où les references ne dises pas beaucoup. Ces déplacés qui laissent de côté leurs villages pour New Delhi, deviennent pour la plus part des sans-abris. Ils ont toutes leurs vies dans leurs Rickshaws. Ce petit automobile censé prendre les passager en cours de journée se transforme en abris la nuit. Dans la chaleur et la froideur de Delhi, les autowallahs n'ont pas d'endroit fixe où poser leurs têtes. D'habitude, ils passent nuit au dernier endroit où ils déposent le plus tardif des passagers. La vie singulière des autowallahs est un exercise à la fois difficile et atroce.

Dans mes entretiens avec bon nombre d'autowallahs, j'ai remarqué que bien d'entre eux pensent souffrir d'une injustice. Ils déplorent par exemple, le manque des logements sociaux pour le plus démunis. Certains même accusent les riches de s'accaparer des droits sociaux reserver aux pauvres. Depuis 2010, le gouvernement provincial de Delhi a mis en place un programme de construction des logements sociaux, Delhi Development Authority, DDA. Depuis, des tas d'individus ont été servi, mais les autowallahs ne comptent pas parmi ceux-ci. Par contre, les riches courent derriere ces appartement à bas prix qu'ils mettent à leurs tour en location.

Les autowallahs disent néanmoins être reconnaissant des prêts que leur octroie la Banque d'Etat Indienne SBI qui jusque-là a permis à un grand nombre des sans emplois de se procurer de ce moyen de survit, le Rickshaw. La Banque d'Etat Indienne en collaboration avec la compagnie Bajaj, qui distribue les autos rickshaw en Inde, donne comme prêt aux plus démunis les autos, néanmoins pour ceux qui s'y intéresse.

Concernant la question du mariage, Abishek Sunil, un des autowallahs qui m'est très familier, et qui d'ailleurs me prend d'habitude, m'a lui parlé de ce qu'il qualifie de discrimination envers les plus pauvres. D'un ton blagueur, il me siffle que les chances pour avoir un shadi plus tard [ un mariage] sont moindre. Sa vie, dit-il, finira dans l'une de ce tunnels habituelles où il depose ses passagers. Dans les yeux d'Abishek j'ai pu lire un grand désespoir, car dans un pays comme l'Inde où la dote un commerce pour les uns, les conducteurs de Rickshaw qui forment l'une de plus pauvres sections de la société n'ont simplement pas de place dans l'amour.

Les mariages en Inde suivent non seulement les affiliations des différentes castes les unes des autres, mais également, il depend de la position sociale de l'homme. Tous les hommes ne vaut ps le même coût en Inde. Cela par le simple fait que, la famille d'accueil; qui est celle de la femme qui devra verser la dote; aura endurer un long sacrifice qui peut atteindre les vingt-cinq ans à faire des économies en préparation de la dote un de ces jours dans l'avenir pour leur fille. La situation de la famille s'en pire davantage lorsqu'elle a plus d'une fille. Ansi les familles pour la plus part sont très sévère sur le choix de l'époux. Une problématique que toutes les bouches décrient mais qu'aucune tête ne semble vouloir s'y mettre vraiment. Le mariage, Shadi comme ils l'appellent en en hindi; est un investissement énorme pour la famille de la femme. En contrepartie, toutes les familles veulent de leurs filles un homme de rang, un homme financièrement confortable; et un homme qui vaut un rendement. De ce fait, les autowallahs qui pour la plus part font parti des pariahs, la caste des intouchables, ils n'ont aucune chance de se trouver un amour.

Dans mes different entretiens avec les autowallahs, j'ai découvert qu'ils sont dans la trentaine en majorité, et voir même plus. Des vrais hommes qui n'ont jamais connu de femme de toute leurs vies. Des véritables chastes qui n'ont jamais fait l'amour a une femme. Mais cependant, un veritable problème se pose. Celui de savoir comment ces gens se gèrent sexuellement. Les autowallahs font leurs sourires au quotidien comme si leur condition sociale ne les inquiétaient que peu ou presque pas. Ils font beau vivre, très comiques pour la plus part. Ils prennent souvent leurs repas d'après-midi ensemble, et après quoi; ils jouent à la carte. Parfois même, on leur aperçoit joué à la lutte à la corde pour se divertir. Même si le mariage est un droit social qui n'existe pour eux, les autowallahs ne sont pas aussi saint que cela. Ils deviennent pour la plus part des vrais prédateurs sexuels durant les heures tardives contre leurs passagères. Ces dix dernières années, des nombreux cas d'aggressions sexuelles ont été enregistrer dans l'ensemble du territoire Indien. Les autowallahs, qui bon nombre prennent des boissons forts et des drogues primaires, harcèle parfois sexuellement les femmes.

Récemment, une campagne a été lancer par les activistes féministes pour encourager les femmes à rejoindre aussi le metier d'autowallahs, et depuis lors; nous voyons de plus en plus des femmes devenir chauffeurs d'auto Rickshaw. Mais, malgré ce petit shifting, les autowallahs poursuivent leurs vies. Très mouvementés, ils ne cessent de faire le tour de New Delhi au bord de leurs abris ambulant.
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L'auteur : Richie Lontulungu
33 ans, Kinshasa (Congo).
Publié le 30 mars 2015
Modifié le 29 mars 2015
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