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Juifs algériens : fêtes religieuses

En Algérie, les juifs continuent à vivre quoique clandestinement leur us et coutumes.


Les juifs qui vivent toujours en algérie, utilisent un langage israélite. Essayons de jeter un regard sur ces mots qu'ils continuent d'employer malgrès un environnement très hostile.
toutefois, cette communauté s'évertue à vivre loin des éventuelles contraintes et arrive à cacher son appartenance religieuse. Qu'on en juge donc :


Ada : ce terme désigne les coutumes ancestrales qui continuent de gérer le quotidien des juifs algériens.


Alya : comme en israel, ce mot rapelle l'émigration des juifs d'égypte vers la terre sainte.


Aussi, ils chantent à travers des poèmes liturgiques ou "baqqachot", l'éxil et la rédemption. à 13 ans, l'enfant déclaré majeur, fête son nouvel age par une cérémonie "bar mits vah" (bat mits vah pour la jeune fille). Cette chance ou "baraka" devra le suivre durant toute sa vie. L'enfant juif aura déjà été circoncisé (brit mila) et ce dès sa naissance. Lors de la fete lui consacrant la majorité, une troupe artistique animera la soirée. Les artistes utiliseront un matériel local entre autres, une "derbouka"pour la percussion d'un "djouak" (flute en roseau) et d'un "aoud", une guitare oriental à corde, le luth toutefois, ils devront se passer d'un rabbin appellé "haham", les lois algériennes étant très rigoureuse lorsqu'il s'agit des gens du livres juifs et chrétiens nommés "les dhimis".


La "halakhah" ou loi juive est scrupuleusement respectée par ses adeptes. Le déjeuner est servi dans une "kesra"un grand récipient qui avait servi auparavant pour le moulage du couscous. Le "bestel", un feuilleté farçi à la viande de mouton ou de veau sera servi ce soir là (notons que les familles juives algériennes ne consomment que la viande d'un animal égorgé et qu'ils ne doivent l'acheter que chez un boucher rituel, "le shohet", lui même devant être de la même confrérie religieuse) l'enfant portera toujours son amulette (chemira) jusqu'à la fin de ses jours. Il sera habillé d'une longue tunique à tissu léger la "gandoura" ou d'un chale de prière le "taleth"et sera tatoué par du "hanna". Il lira l'assistance des prières contenu dans un livre (mahzor) et expliquera les sens par une "midrach" ou commentaire des sens cachés dans la bible hébraique. La fête se terminera par un bain rituel que les juifs algériens nomment le "mikbé".


Jalouses de leur identité religieuse, les communautés juives berbères d'algérie prennent soin des textes écrits en hebreux qu'elles conservent dans des dépôts ou "guenizah".
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L'auteur : Rachid Yahou
70 ans, Azazga grande-kabylie (Algérie).
Publié le 16 décembre 2008
Modifié le 09 novembre 2008
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