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L'affaire Piquionne : quand le joueur prend le pas sur son président

Depuis quelques années une hiérarchie nouvelle est en place dans les clubs de football. En effet, ce n'est plus le président qui commande mais bien les joueurs. Et le cas de l'avant centre stéphanois Frédéric Piquionne en est le plus bel exemple...


"Piquionne ne partira ni maintenant ni en juin". Nous sommes le dimanche 14 janvier et messieurs Caiazzo et Romeyer, actuellement co-présidents du club stéphanois annoncent d'un ton ferme que leur attaquant martiniquais ne sera pas lyonnais cette saison. Il est vrai que l'offre de Jean Michel Aulas, à savoir 5,5 millions d'euros est loin de pouvoir satisfaire un club qui perdrait pour le coup le meilleur joueur de ligue 1 du mois de décembre. Mais depuis la conférence de presse succédant la quatrième défaite consécutive de l'ASSE, le ressort s'est cassé entre le joueur et ses dirigeants.


La contre-attaque de Piquionne

Jusque là très peu bavard, l'attaquant des verts sort de ses gonds et va voir Roland Romeyer le lendemain dans le but de se faire entendre. Il ressort de son entretien frustré et énervé et accorde une interview au journal L'Equipe paru mardi 16 janvier. Il explique notamment avoir formulé une demande de prolongation de contrat en septembre dernier à son club, qui a répondu négativement. Il continue en reprochant à ses dirigeants de ne pas vouloir en parler avec lui. Dans les colonnes du progrès il va encore plus loin se disant "l'esclave" du club et menaçant de mettre un terme à sa carrière. L'atmosphère est palpable à Saint-Etienne et selon ces derniers Lyon s'en frotte les mains "La méthode ne change pas avec Lyon, affirmait Bernard Caiazzo. Nous, dirigeants stéphanois, sauront défendre les valeurs et les intérêts de notre club. Nous ne sommes pas dupes de l'attitude de l'Olympique Lyonnais comme le PSG, Lille ou l'OM ont pu le constater avant nous".


Le pouvoir du footballeur aujourd'hui

Ces derniers jours, il semble que l'AS Saint-Etienne se résolve à l'idée que Frédéric Piquionne ne portera plus les couleurs vertes mais bien celles de l'ennemi Lyonnais. En atteste les contacts qu'ils ont établi avec Matt Moussilou, l'actuel avant centre de l'équipe niçoise. Au delà du cas Piquionne, nous voyons de plus en plus souvent ce genre de situation où les joueurs, par le biais d'ultimatum, prennent le pas sur leurs dirigeants. Et si Lyon est dans la peau du bénéficiaire, il faut quand même se rappeler qu'ils ont eux-mêmes été victimes de ce nouveau système. En effet ils ont été contraints de laisser filer ces dernières années Mickaël Essien et Mahamadou Diarra, qui avaient utilisés ce même stratagème pour aller respectivement à Chelsea et au Real Madrid. Aujourd'hui le président n'est plus le maître à bord, il se fait petit à petit substituer par le joueur.
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Lyon: une belle bande de connard
Posté par grocake le 21/02/2007 11:36:08
C'est vrai que les joueurs ont aujourd'hui une grande influence sur les présidents.
Mais l'affaire Piquionne est beaucoup plus complexe.
Lyon ne souhaitait pas acheter Piquionne, il n'y a qu'à regarder les joueurs qu'ils alignent pour comprendre qu'il serait venu pour cirer le banc.
Mais Lyon déteste St Etienne. Et pour une fois que St Etienne avait un joueur potable et que St Etienne était dans le trio de tête, Lyon a déstabilisé l'équipe de St Etienne en voulant faire croire qu'ils voulaient l'acheter. Mais ils s'en foutaient de ce joueur.
Et regardons St Etienne aujourd'hui. Encore un match perdu ce week end, St Etienne qui n'a pas gagné à domicile depuis le début 2007.
Le club de Lyon est gouverné par des salops qui ne souhaitent qu'une chose : réussir à faire descendre St Etienne en ligue 2, comme ils avaient réussi à faire les autres fois.
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