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L'aube du second jour

"Je ne veux pas mourir ! [... ] Son cœur s'enflammait et elle trouvait cela agréable [... ] Je t'aime, murmurra-t-elle [... ] Une lueur, une voix, un souffle [... ] Je suis le ying et le yang [... ] Le spectacle était magnifique, magique [... ] Mais qu'est ce ? [... ]" Ceci et ma vision de la mort, sujet banal, mais tabou.


— Je ne veux pas mourir ! Cria-t-elle.
— Je ne veux pas que tu meures..., pleura-t-il

Ils étaient dans un hopital blanc. Les couloirs étaient blancs, les chambres étaient blanches. Elle était allongée dans un lit blanc, elle était blanche. Il lui tenait la main, il voulait qu'elle reste, pourquoi devait-elle partir si brutalement ? Il aurait cru qu'une partie de son cœur se déchirait sauvagement au fur et à mesure où sa bien aimée s'éloignait. Larmes de peine, de douleur, de souffrance coulaient à flots sur les joues des 2 êtres amoureux.

— Je t'aime ! Reste avec moi ! Je t'en supplie ! Implora-t-il.


La respiration de la femme était lente et saccadée. Son corps se refroidissait petit à petit, mais pourtant, elle se sentait brûler, une intense chaleur s'était emparée d'elle, et là elle savait. Son cœur s'enflammait et elle trouvait cela agréable. Car elle savait. La chaleur ne faisait qu'augmenter et les flammes ne faisaient que s'agrandir, et elle se sentait si heureuse ! Elle savait. Elle savait que ces flammes, cette chaleur qui la possédait, représentaient tout l'amour qu'il lui apportait. Jamais elle ne s'était sentie aussi bien. Mais cela portera vite à sa fin car elle allait bientôt tomber dans le néant éternel.

— Je t'aime, murmurra-t-elle dans un dernier souffle.

Elle entendait les pleurs et les cris de détresse de son bien aimé. Ils semblaient si lointain à présent, puis le silence fut total. Elle ne voyait plus, elle n'entendait plus, elle ne sentait plus, elle ne respirait plus, elle ne pensait plus, elle avait perdu tout ses sens. Même les flammes d'amour qu'elle ressentait juste avant de mourir s'étaient estompées.

Soudain, une lueur, une voix, un souffle, une odeur, "Où suis-je ?". Un être apparu. Un être aux yeux bleux transparents, un être aux longs cheveux or et fluides comme une cascade étincellelant aux soleil, un être grand et mince doté d'une souplesse et d'une légèreté incomparable. Un être parfait rayonnant dans ce noir ténèbre.

— Qui êtes vous ? demanda-t-elle.
— Je suis la vie et la mort. Je suis le blanc et le noir. Je suis le bien et le mal. Je suis le jour et la nuit. Je suis le ying et le yang.
— Vous êtes Dieu ?
— Non, Dieu ne se résume pas à une personne. Je suis juste un prophète. Dieu c'est ça.
— C'est quoi ?
— Regarde...

Elle ne comprennait pas. Qui était-il ? Où était-elle ? Que devait-elle regarder ? Seul la profondeur du noir était visible.

— Regarde..., répéta l'être dans un murmurre.


Soudain, une étendue blanche éclata dans ce noir ténèbre et le froid s'empara de son âme. Plus bizarre que çela puisse paraître, c'était un froid agréable et chaleureux. L'étendue blanche n'était autre qu'un vaste désert de glace dont le blanc était pur et éclatant, si éclatant qu'il en faisait mal aux yeux. Et le ciel était noir. le contraste semblait magique, il était beau à voir. Puis le ciel s'éclaircit par une lueur naissante à l'horizon. Les rayons du soleil caressant le désert de glace délicatement, faisaient naître dans cette nuit une lumière couleur feu. Ce ciel enflammé ne faisait pourtant pas fondre la glace. Un autre contraste magique entre le feu et la glace venait de se créer. Le spectacle était magnifique, magique. Elle oubliait tout le mal et ne pensait plus qu'au bien, au bonheur qu'elle avait vécu avec lui. Elle se sentait un peu mélancolique, une fine larme glissa le long de son visage et tomba en de milliers d'étincelles. Mais cela lui fit du bien et elle contina de savourer la beauté qu'on lui offrait.

— Mais qu'est ce ? demanda-t-elle.
— Cela est Dieu, dit le prophète d'une voix tendre et suave. Et il porte un très joli nom... l'aurore.
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Re: L'aube du second jour
Posté par lady greenleaf le 20/08/2004 07:57:21
L'idée est très bonne, Alyssa, et il est vrai que cette vision de la mort est intéressante et très symbolique (pour le thème de la renaissance, je vous conseille "2001, l'Odyssée de l'Epace" de Stanley Kubrick: la scène de fin).

Seulement, veille à mieux gérer l'évolution, ainsi qu'à améliorer un peu plus ton style et ton orthographe (par endroits, je te rassure).

;)
Re: L'aube du second jour
Posté par saska le 20/08/2004 07:57:21
super article
Re: L'aube du second jour
Posté par alal le 20/08/2004 07:57:21
je suis contente que tu es apprécié et compris mon texte donna987 ;)
Re: L'aube du second jour
Posté par donna987 le 20/08/2004 07:57:21
je trouve cet article magnifique ! Ta vision de la mort est superbe, et j'avoue c'est un peu la mienne également à quelques différences près. A mon avis, la façon d'écrire est également bien, tu nous décris un monde imaginaire et c'est comme si on y était...
Bravo !
Re: L'aube du second jour
Posté par alal le 20/08/2004 07:57:21
je ne suis jamais morte donc je ne peux rien démontrer lol
non ceci est ma conception de la mort (voir le résumé du début), c'est une hypothèse comme une autre à part que je l'ai formulé sous une petite histoire.
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Publié le 12 juin 2004
Modifié le 12 juin 2004
Lu 1 636 fois

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