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La drague du vendredi soir...

J'aime à me dire que je serais le dernier des célibataires... Mais des jours arrivent, du soleil, et les hormones nous grattent le nez. Le regard devient plus brillant, les cheveux bien lissent. On bombe nos torses. Les demoiselles sont de plus en plus belles... C'est le vendredi soir et nous partons en chasse !


On est vendredi soir... Mais l'histoire commence bien avant. Le jeudi soir. Il est 18 heures. Assis à une terrasse du Luxembourg dans la capitale parisienne, je suis avec un ami, Roméo. Oui, je sais ce que vous vous demandez : où est passé Juliette ! Une plaisanterie qui commence à l'agacer. Mais bon, il a plutôt l'air d'un Don Juan que d'un amoureux irascible. Il commande unMonaco', vous savez, cette boisson rafraîchissante à base de bière, de limonade et de grenadine. Excellent pour se désaltérer par un temps aussi agréable. Moi, je reste à ma 1664. Et oui, je suis un vieux de la vieille. La bonne bière que l'on apprécie chaque verre un peu plus. On discute d'abord de boulot. C'est prise de tête'. Toujours le même stress, ce patron sur ton dos et qui t'impute toutes les bourdes que tu n'as pas faites. On a besoin de vacances. Que dis-je, de repos. Moi, c'est ma recherche d'emploi qui m'agace ! Toujours rien. On enchaîne les verres sans s'en rendre compte. Puis, on commence par lever la tête. Ah toutes ces belles demoiselles. Un vrai défilé. Chacune à sa manière très attirante. Une jolie brune passe. Elle est en col roulé... Elle doit être malade, ce n'est pas possible. Mais je l'imagine tout de même en bikini. Je lui en parle :

- ça ne te dirait pas de te trouver une petite femme, pour équilibrer ta vie
- si tu crois que c'est cela qui va résoudre mes problèmes, me dit-il. Ne t'y mets pas toi aussi car la famille me met la pression. Pour être plus stable, plus sérieux à leurs yeux. Si seulement ils savaient ! Ils se demanderaient si je n'ai pas besoin d'un psy. Toutes les femmes au taf qui me font des sourires et à qui je fais peur juste après en tirant une gueule de 5 mètres.

J'acquiesce en souriant. C'est vrai qu'il a du succès. Beaucoup de célibataires comme nous deux seraient dégoûtés en voyant le nombre de jolies femmes qui lui font des avances mais auxquelles ils ne répond jamais. Même pas intéressé. Mais ce jour là, l'été pointait son nez et le défilé continuait de plus belle. Ces jambes dénudées, ces corsages toujours plus attrayants. Nous commencions à transpirer tous les deux. La chaleur ou toutes ces femmes ? Peut-être les bières. Ou les trois en même temps. Nos têtes tournaient dans tous les sens. Puis nous décidâmes de rentrer. Du boulot à faire. Des lettres à préparer.


Le lendemain, je l'appelle. Je suis dans un bar pub tout près de Saint Michel avec des amis. Il est déjà 19 heures. Nous jouons au billard. Il fait toujours aussi chaud et les femmes du groupe sont encore plus belles que celles du défilé de la veille. Mais elles sont toutes avec leurs copains. Nos amis. Roméo arrive une demi heure plus tard. On fait une partie à deux. Les autres se désaltèrent. Je manque de trouer le tapis du billard. Il gagne forcément jusqu'à que je m'empiffre d'assez de 1664 pour être lucide et équilibrer le jeu. Mais il est plus fort. Plus énervé. Plus envieux. On va rejoindre le groupe. On discute, on rit fort. Des potes descendent chercher une autre tournée au bar. Lessuperbesrestent avec nous. Elles nous racontent leur vie, nous touchent la main... Font des allusions. On est gênés, mais elles sont tellement belles. Et puis, pas touche car ce sont nos amis. Pas d'histoire débile. Le genre d'histoire qui nous fait gerber et qui entraîne des complications. Roméo me dit à l'oreille.
- tu avais raison, ce serait bien de voir si on a encore la côte.
- Oui, ça nous ferait du bien, mais pas celles là, trop dangereux.
Il acquiesce. Je me lève et descend au bar. Pleins de jolies femmes. Chacune son charme. Mais où elles étaient passées pendant tout cet hiver. Le groupe vient me rejoindre et veulent dîner. Pas de problème. Il est déjà 21 heures. Après délibération, on choisit un restaurant indien. Une fois les plats commandés, je commande du vin. Seul Roméo voulait me suivre. Mais il faisait chaud. Et les demoiselles ont suivi aussi. Puis les potes. Une d'elle commande une autre bouteille, puis une autre. On s'enivre tous ensemble, mais ils ne tiennent pas le coup. Ça dérape : on parle de sexe, on se touche avec malice. Le désir prend le dessus sur la raison. Mais Roméo et moi savions : on était surveillé, même à petite dose par les mecs. Ce n'est pas très bon ça. On prend de la distance. On est moins bavard. On se regarde sans savoir quoi dire. Les femmes du groupe commencent à chercher des câlins auprès deleurs hommes'. On commence à se sentir de trop. Ce n'est pas comme d'habitude. Oui, nous aussi, nous avons envie. Ils sont tous fatigués. L'alcool, le désir de se retrouver en intimité. Un clin d'œil à Roméo et on prend congé.


On a envie de discuter, alors après quelques mètres, nous vîmes une espèce de bar dancing. De la musique latino rythmait la rue. Je demandais à Roméo s'il voulait rentrer là. Il me répondit avec un haussement d'épaule, puis m'indique deux hommes, plutôt costaud à l'entrée. Des vigiles. Zut, c'est vrai qu'on n'est pas accompagné. A mon tour d'hausser les épaules. Et d'un pas assuré, je me dirigeais vers l'entrée. Du monde à l'intérieur. Alors que les deux hommes nous saluaient, nous avions déjà franchie la porte. Nous jetâmes un regard dans la salle. Beaucoup de couples, des groupes mixtes mais aussi des groupes de femmes sorties entre amies. Enfin, c'est ce que je pensais. Quelques danseurs et danseuses professionnelles sur la piste. Et oui, ils sont en train de pratiquer leur cours de salsa et autres danses latino-américaines ou encore brésiliennes. Ils se débrouillent pas mal. Nous nous avançâmes vers le bar. Allez ! Quelques verres pour nous remettre de nos émotions. Lui des cocktails, moi de la vodka avec du citron. Quand je vous disais que j'étais d'un autre temps. Tout en discutant, on regarde les jolies femmes qui se lèvent pour danser. Des regards fusent. Coquines. Des invitations à peine voilée. Très subtile. La danse du désir commence. Roméo s'élance et va discuter avec l'une d'entre elles. Elles sourient, me regardent, attendent que je vienne. Mais je suis scotché au bar. Et pourtant elles sont tellement désirables. Il leur parle. Certainement pleins de conneries. Il doit leur dire que je suis timide et que j'ai du mal à faire le premier pas. Technique ancestrale. Le timide et l'extraverti. Ils dansent, se font plaisir. Roméo à l'air intéressé surtout par l'une d'entre elles. Elle danse bien. Avec tout son corps. Et surtout son cœur. Pas de brusquerie, que de la sensualité. Pas de faux semblant, pas d'arrogance. Elle est superbe. Il a de la chance. Elle se laisse aller et lui suit le pas. Puis l'entraîne. Je me réconforte en prenant une autre bière. Ma femme à moi pour ce soir. Je lui parle à mon verre... C'est une intimité unique. Puis j'émerge, et je vois une brune, sur mon côté droit, assise à quelques mètres de moi. Très jolie, elle me regarde, je le sens, je le sais. Elle sait que je la regarde, qu'elle me plait. Elle trompe ses lèvres dans son verre. Un breuvage vert. Je dois y aller, mais je suis tétanisé. Je bois trop. Trop deblabla', pas d'action. Quelqu'un me tape l'épaule. C'est le vigile. Qu'est ce qu'il me veut ? Il a l'air d'une montagne. J'approche mon oreille. Il me parle, me demande si je suis aveugle, m'indique un groupe de femmes. Elles ont envie de danser, ça se voit. Je lui dis ok. Mais je suis énervé. Il me sourit et retourne garder sa porte. Je m'adresse au barman et lui commande un autre verre. Je jette un coup d'œil à la femme au breuvage vert. Ah, elle me plaît. Je pose mon verre et me dirige vers le groupe.


Elles savent pourquoi. Je leur demande si l'une d'entre elles avait envie de danser avec un pauvre type comme moi. Elles sourient, se regardent. La plus délurée, enfin à ce que j'en jugeais, se leva, m'attrapa la main, et me tira vers le centre de la piste. Je vois Roméo. Il me sourit. Mais je suis toujours énervé. On danse, je me laisse aller, la saisit par la taille. Elle pose ses doigts fins su mes épaules. On tourne, ça lui fait plaisir. Je ne parle pas. Je n'ai rien à dire. Elle me parle à l'oreille. Me demande d'où je viens, si je venais souvent. Ce que je faisais dans la vie. Je lui répondais brièvement. J'avais les yeux fixés sur la belle du bar. Elle parle avec le barman, à l'air de la connaître. Elle lui sourit ! J'ai une pointe au coeur. Roméo s'approche suivie par ces trois cavalières. M'indique que nous allions prendre un verre. La délurée est excitée. Elle appelle ses amies. Et nous prîmes les verres de la rencontre tous ensemble. Un groupe est naît. Mais je n'est qu'une envie. Me barrer. C'est à cause du vigile. Il m'a soufflé ce que je devais faire. Roméo est à l'aise. Il leur dit des choses. Elles sourient toutes. Il leur demande se qu'elles veulent faire après. Les plus timides veulent rentrer. Il reste ma délurée et deux du groupe à Roméo qui veulent prendre un peu l'air. Ça à l'air de rouler. Je jette un regard vers le bar. Elle n'est plus là. Le barman intercepte mon regard, il sait ce que je cherche. Tout le monde se lève. Roméo et sa cour son près à partir. Je me lève aussi. Je passe devant le vigile. Il me sert la main et me fait un clin d'œil. Dégoûté !! Je lui en veux. J'ai besoin d'un verre. Roméo me regarde. Il sait de quoi j'ai besoin et propose aux filles de faire les tours de boîtes de nuit. Elles sont d'accord. La délurée ne me quitte plus. Elle me tient le bras. Elle est marrante, plaisante, pleine de vie. Elle serait parfaite comme amie !


C'est alors que nous nous dirigeâmes tous vers un point taxi. Je vais voir le chauffeur et lui demande s'il pourrait nous emmener vers Place de Clichy. Il me regarde en souriant. Je dois puer la vodka. Je déteste ça ! Bien sûr me dit-il en regardant les demoiselles. Le trajet est rapide, pleins de rires inutiles et de joies surfaites. Nous descendîmes devant la Loco. Cette fois, nous étions accompagnées. Pas à ce prendre la tête. A l'intérieur, il y a du monde à ne plus pleuvoir. J'entraîne la délurée vers les chaises vides du bar. Je commande pour tout le monde. Les femmes vont se faire une beauté. Ou quelque chose d'autre. Il faut s'attendre à tout. Roméo me regarde et me dit : Bordel, je m'emmerde. Je le regarde et éclate de rire. On discute... En silence... En regards. Les demoiselles arrivent et nous entraînent sur la piste. Il y a très peu de place. C'est de la techno. On se sert les uns contre les autres. Ah, c'est beau la peau douce et sucrée d'une femme. Je respire le parfum de la délurée. Roméo me toise du regard. Je vois qu'on est sur la même longueur d'onde. On danse, on danse... Mais je m'éclipse. Des gars tournent autour et dansent avec nos compagnes. Elles font plaisir à tous ces célibataires qui bientôt n'en seront plus. Roméo me dit qu'il a besoin d'un endroit calme. Ça tombe bien. Il y a plein d'autres endroits dans le coin. Nous allons chercher les demoiselles et nous leur parlons de notre désir d'un endroit calme. Je regarde l'heure. Il est 4h30 du matin. Le Friday night est quasiment terminé. Nous sortîmes de la boîte comme nous étions venus. Tous les cinq. Quelques mètres plus tard, nous voilà installés à une table, dégustons nos bières pour certain, des cocktails pour d'autres. On est content : elles ont l'air de s'être bien amusées. Elles nous demandent nos numéros... Mais elles ont envie de plus ! Elles nous touchent, nous font des petits baisers. Elles sont câlines. Tout ce qu'on voulait, n'est ce pas ? Allez, un dernier petit verre pour la route. Je me lève et vais au bar. C'est une superbe plante qui me sert. Elle a les yeux revolver, elle a tiré la première, suis foutu ! J'ai envi de lui parler, mais trop de monde qu'elle doit servir. La drague du désir continue. Il est déjà plus de 5 heures. La délurée vient me voir et me demande ce que nous comptions faire. Je lui dis que je dois aller chercher quelqu'un à l'aéroport dans pas longtemps. Un mensonge. Elle m'embrasse sur la joue. Elle sent bon. Elle est trop chou. Je raconte à Roméo ce que j'ai dit. Il acquiesce avec un sourire. Foutu dragueurs de bas étage que nous sommes. Rien dans le slip. Ni ailleurs d'ailleurs !! Nous sortîmes de là. Les filles prirent les deux premiers taxis. Nous prîmes le troisième. Sur le chemin, Roméo et moi nous regardions. C'est la drague du vendredi soir... Encore célibataire et toujours aussi con. De vrais branleurs du dimanche ! Nous rîmes... Avec tristesse. Ce n'est pas grave, ce sera pour la prochaine fois. A moins que le célibat ne soit notre destin, notre sacerdoce.
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Re: La drague du vendredi soir...
Posté par pinkand70s le 09/07/2005 16:27:55
c'est un article, disons...divertissant, nanpeche que venant d'un mec de 28 ans, ca me chagrine un peu, a 28 ans, tu pourrais écrire des trucs un epu mieux ecris, aussi bien grammaticalement que stilistique!!!enfin, bon, fait pas une suite, ce serait domage, de te idiculiser une deuxieme fois, ou alors met toi sous un profil avec un age de 17ans!!
Re: La drague du vendredi soir...
Posté par lenetil le 01/07/2005 01:52:43
j'ai bien aimé ton article. très plaisant a lire.
et puis c'est pluto cool de savoir ce qu'il se passe dans la tete d'un mec, c'est telmt rare d'en rencontrer qui devoile leur sentiment, ce qu'il pense vraimt, comme ça leur vient. c'est vrai que sur le net c'est plus facil, mais ça fait plaisr quand meme! merci pour ton article! a quand la suite?
Re: La drague du vendredi soir...
Posté par claquette le 28/06/2005 17:37:08
Peut etre que parce que tt simplement pr une fois les Hommes et les Femmes ont les mêmes peurs...
Re: La drague du vendredi soir...
Posté par liam le 28/06/2005 17:07:57
J'ai souri en lisant ton commentaire…Très subtile, très fin. Surtout que Lilith m'a déjà posé la question. Que dire sinon que tu n’as pas totalement tort. Et que la majorité des hommes sont impressionnés par les Femmes. Moi peut-être plus encore car même si j’ai des amis hommes, les amies femmes m’ont toujours été d’un plus grand secours. Peut-être est ce ma passion pour le féminin qui me rend plus timide, plus craintif. De ne pas perdre la face comme tu dis. Mais c’est loin d’être maladif. J’ai toujours été parmi mes amis celui qui n’hésitait pas (quand j’étais plus jeune) à aller voir le sexe opposé. Dire à mes amis que je suis timide les ferait rire et pourtant c tout de même le cas. Surtout que cette nouvelle n’est qu’une partie infime de l’histoire et que je suis avant tout ‘un écrivaillon’. Et rend toi compte, aussi bien les femmes que j’ai côtoyé comme celles que je n’ai pas réussi à toucher sentimentalement m’ont toujours posé la question, bien sur avec des variantes. Et pourtant, je suis la première personne vers qui elles se tourneront. Peut être est ce là le charme ! Et dire que cet écrit était pour les hommes ! Et ce sont les Femmes qui en parlent le mieux.
Re: La drague du vendredi soir...
Posté par lilith le 28/06/2005 01:14:21
ha-haaaaaaa!! ^^
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Publié le 21 juin 2005
Modifié le 16 juin 2005
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