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La folle épopée de Blandine

Bonjour, je suis une vache, je parle parce que j'ai été contaminée par un nuage nucléaire venant de on ne sait ou en ex-URSS...


Avant ce jour, le septiéme de la semaine, j'étais juste un bovidé ordinaire. Mais ce jour la, tout a changé. Depuis quelques temps déja, je sentais se manifester des changements physiques singuliers dans mes pourtours de Mammifére broutant. Mes sabots étaient plus petits et je pouvais me tenir debout pendant quelques secondes, je dis bien quelques car les parsecs durant lesquelles je restait en position Omnidienne dépassait rarement une quelquonque Duodécimalité horaire (pour les moins léttrés d'entre nous, je ne restais pas 10 secondes sur mes pattes arriéres) . MAis le fait d'imiter la position de mon maitre JEan -louis (je connaissais son nom, car depuis quelques temps déja, je comprenais le francais) m'avait valu une photo et un article dans le journal. Journal que je pu entre-parcourir de mes yeux avides et de mes sabots fébriles dans la vain espoir d'y trouver une quelquonque reconnaissance, une récompense à une telle prouesse. Mais que ne fus pas ma surprise, lorsque, écoeurée et choquée, je constatais avec Horreur que mon maitre Jean-louis s'attirait toutes les gloires, la couette et l'argent. Ce chafouin citait dansc e journal régional, la phrase suivante, que je puis reproduire avec l'exactitude qu'une montre suisse n'aura jamais , car elle m'a marqué comme un Fer rouge marquait les gladiateurs. "C'ma pris du temps pour le dompter l'bestiau, mais bon diou de bon diou j'lai fait!!!" Ahhh quelle Bassesse d'esprit, que étroitesse de raisonnement, devant tant de complaisance, de stupidité et de concupiscence, dans un élan voltairien, emportée par ma fougue et ma colére, c'est avec force et moult vigueur que je déclamais mes premiers mots:

"Ahhhhh le bougre, Foi de Blandine, il me le paiera, dussé-je y laissait mes mamelles"

Devant cette interprétation théatrale, effectuée avec Brio, avec une intolérable aisance dans le verbe , une telle perfection dans le lyrisme métaphorique, Mon seul public, un lapin qui boitait, s'enfuit avec perte et fracas.
J'étais dépitée, et je décidais de cacher ma dépression dans l'herbe, de noyer mes chagrins dans ce flot continu de Brins chlorophyliens.
Mais c'est alors, qu'une nouvelle force s'empara de moi, Le bovidé ne se laisserait plus jamais marcher sur les sabots, je le pensais haut et fort, et c'est accompagnée d'une vigueur et d'une fierté toute nouvelle , que je franchit d'un bond gracieux (si tant est qu'une vache puisse être gracieuse) ma cloture savamment tissée de moult barbelés au but primaire de détruire tout inconvenant qui aurait eu la velleité et l'outre cuidance de quitter ce champ sans aucune autorisation préalable.
Je décidai alors , tel innocent et sa soeurette dans le célébre Roman de la Comtesse de ségur (je m'étais tapée toute la bibliothéque rose pour me forger un semblant de culture) d'aller tenter ma chance dans la grande ville.
Au premier Abord , la ville me déplus, d'une part, c'est nauséabond et d'autre part , les gens sont dégoulinants de suffisance et d'égo-centrisme chafouins. ils ne s'excusent même pas lorsqu'ils se bousculent.
Je dois bien avouer ,également, que une vache se tenant debout, prenant le métro et déclamant du shakespeare fait toujours mauvaise impression sur ces êtres cupides , assoiffés de banalité et d'uniformisation. Ces sous-hommes crétins et emprunt d'une hypocrisie écoeurante.
Bref, tréves de flagorneries, Je décidait de pointer le bout de mon museau ( que j'avais de fort joli d'ailleurs, bien déssinné et tout et tout) dasn des cabarets. En effet, cela me semblait être le meilleur endroit pour présenter mon premier "ONE MAN COW" . j'avais , pendant les instants de transit, ruminé (si je puis dire) quelques petits textes assasins destinés à faire du mal à mon maitre Jean-louis. Mais je dus me heurter à l'incompréhension la plus totale, et la crétinerie sournoise de quelques bipédes à poils durs de la,pire espéce, qui tentaient de me faire comprendre que les histoires de maitre jean louis n'intéressaient personne , ou en tout cas pas tout un spectacle. QUelle stupidité!!! mais que voulez vous, même les lumiéres avaient été incomprises en leurs temps.
Aussi je décidais en mon âme et conscience de monter mon spectacle dans la rue, entre les déjections canines et les poubelles emplies d'immondices innomables. L'art de la scéne, le génie du déguisement et un subtil talent parodique me firent ammasser des fortunes colossales atteignant parfois 3 euros dans les jours fastes. Ce capital me permettaient parfois d'investir dans un Flan pâtissier et parfois même d'y ajouter un lion si je sentais qu'une petite gâterie me recompenserais du devoir accompli.
Cette période estivale se déroula magnifiquement bien, je m'occupais jouer la journée et de manger mes flans la nuit. auquels je rajoutais , je dois bien le dire , des herbes glanées ici et la quelque parc municipal.
Mais arriva l'hiver , et les flans aux oeufs ne me suffisaient plus pour subsister.Mes cornes , qui avaient été si jolies jadis, si bien dessinées , épousant merveilleusement bien les quelques degrés d'inclinaison que demande toute corne aui se respecte, Mon appendice caudal (ma queue , encore une fois pour ceux qui ne lisent pas le p'tit larousse tous les soirs, encore qu'on puisse lui préférer le petit jean-paul, qui est plus serviable) qui avaient , du temps ou j'étais encore chez mon Maitre Jean-louis , remporté tous les concours de queues de vaches, n'était plus maintenant qu'un erzatz de balais à chiottes.
Aussi, pour garder un semblant de fierté et une certaine esthétique extérieure, je me confectionnais avec amour deux boucles d'oreilles en carton, de forme circulaire, et que j'avais peintes en bleu, blanc , rouge pour faire patriote.
Et soudain....(je dis soudain pour la forme, car le fait qui va suivre n'e ma pas sauté aux yeux comme un toast, je me comprend) qui ne vis je pas dans la rue, en face de moi? mon maitre jean-louis, accompagné de quelques charmants policiers qui lui filait quelques coups de matraques dans les côtes flottantes (pas les îles, les côtes, l'île est au large de la côte, pécheurs raté) Que ne fus ma joie à cet instant!!! mes zigomatiques ressentirent un besoin de mouvement immédiat qui ne pouvait être entravé...
alors Je ris, je ris tellement mes enfants!! quel bonnheur de rire ainsi!!
et soudain (j'aime cette forme facile qui évite de faire tout un préambule démontrant à quel point l'action n'était pas préméditée) un flash crépita!!!
on m'avait pris en photo, on avait immortalisée l'image d'une vache , avec deux boucles d'oreilles en carton, qui se fendait la gueule sur la voie publique. je n'en ai pas compris l'importance sur le coup.
Maintenant , j'ai 48 ans, je suis richissime et mascotte d'une trés grosse entreprise fromagére.
Ce texte restera pour vous mes enfants la vérité, vous saurez désormais pourquoi la vache qui rit, rit.
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Re: La folle épopée de Blandine
Posté par gaelorn le 20/08/2004 07:48:05
Cher Paco, je dois dire qu'apres mon commentaire kelke peut tranchant, je me suis senti pris d'un remord et je suis revenu lire ton texte dans son intégralité. Puis j'ai fini, et puis ca a pas changer ma vie voila... mais je n'ai maintenant plus de remords :-)
Re: La folle épopée de Blandine
Posté par paco le 20/08/2004 07:48:05
Monsieur Gaelorn, i lest vrai que j'ai fait des erreurs ethymologiques au début du texte, et je m'en suis d'ailleurs rendu compte par la suite, mais j'é"tais emporté apr ma pensée , et j n'ai aps retouché le "premier jet". Ensuite, laissez moi vous dire que vous êtes un con de ne pas avoir tout lu, cela ne fait pas preuve d'une grande ouverture d'esprit et d'intolérance toute primaire. aussi pauvre abruti, je vous laisse à vos satisfactions idiotes et à vos jugementsd chafouins
Re: La folle épopée de Blandine
Posté par gaelorn le 20/08/2004 07:48:05
Hum, je me suis arreter a la 6 eme ligne de ton "article" apres avoir constaté que tu ne sais pas de quoi tu parles, et que de plus, tu en est fier...
Alors pour ta gouverne :
. Un parsec est une unité de mesure de distance astronomique qui fait a peu pres 3.2404407e17 km
. Le mot Omnidienne n'existe tout simplement pas.
. Le mot Duodécimalité, meme s'il avé un sens, ce qui n'est pas le cas, designerait un nombre a 2 decimales.

Donc la prochaine fois que tu veux faire ton interessant avec des mots savant, prend un Dico avant ;-)
Re: La folle épopée de Blandine
Posté par paco le 20/08/2004 07:48:05
Moua, je savais déja pourquoi la vache qui rit rit, mais je ne connaissait pô cette version la..
Re: La folle épopée de Blandine
Posté par paco le 20/08/2004 07:48:05
Avant tout commentaire et vilaine critique de votre part, je tiens à préciser que je suis bien l'auteur de ce texte. Je cite mes sources moi, je ne suis pas un faussaire moi, monsieur,
alors oui je l'ai écrit, qu'on ne m'accuse pas , au moins, de copier-coller
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Publié le 16 septembre 2002
Modifié le 16 septembre 2002
Lu 2 041 fois

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