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La pêche : une passion

Tout le monde connait la truite, il existe en France des différences considérables entre des espèces variant aussi bien en taille qu'en forme. Cependant, c'est surtout la couleur de sa robe qui va changer car elle va énormément évoluer en fonction de son habitat, de son régime alimentaire et bien sûr des caractères physico-chimique de son milieu.


Poisson d'eaux vives par excellence, notre belle mouchetée se caractérise par un corps allongé et très fusiforme. Contrairement à son cousin le saumon, la bouche dépasse largement l'aplomb du bord postérieur de l'œil. Elle est dotée d'une vessie natatoire, sorte de poche d'air, reliée par un tube étroit vers l'œsophage qui favorise sa flottabilité dans l'eau courante. L'épiderme est recouvert de toutes petites écailles derrière lesquelles se trouve des glandes sécrétant du mucus. C'est lui qui va protéger la truite des maladies et infections extérieures et qui va lui permettre de conserver une surface lisse et glissante dans le milieu liquide. En France la taille moyenne d'une fario en rivière est de 20 à 30 cm suivant le milieu où elle a élu domicile, pour un poids oscillant entre 200 et 400 grammes. Toutefois, en fin de vie - à l'âge de 9 ou 10 ans - notre belle sauvage peut afficher tout de même la taille record de 10 Kilos pour un peu plus de 1 mètres de long dans les milieux les plus propices à sa croissance. Comme beaucoup de poissons chasseurs elle possède une seconde nageoire dorsale, mais celle-ci est curieusement réduite à une proéminence graisseuse que l'on appelle nageoire adipeuse. Cette nageoire se retrouve et caractérise tous les membres de la famille des salmonidés dont est issue dame fario. Chaque nageoire a un rôle bien déterminé si l'on fait abstraction de la nageoire adipeuse dont l'utilité moteur est inexistante : Les nageoire anale et dorsale sont utilisées pour contrôler les mouvements giratoires et rectilignes, les pectorales pour se diriger, la caudale, peu échancrée, pour la propulsion et les pelviennes pour l'équilibre.


La vue

Sa vision est particulièrement bien adaptée à la rapidité des eaux qui constituent son habitat naturel et est développée dans le détail dans l'article consacré à son adaptation au milieu. On peut néanmoins dire que, comme l'homme, la rétine de la truite comporte les deux types de structures sensibles à la lumière, qui sont les bâtonnets et les cônes. Les bâtonnets ont pour caractéristique d'être extrêmement sensible aux changements de luminosité et à une bonne définition dans les cas de lumière peu abondante. L'œil de la truite contient plus de bâtonnets que notre œil, et sont de plus, beaucoup mieux répartis sur la surface de la rétine. On comprend donc aisément sa bonne perception dans des eaux chargées d'éléments en suspension, lors des crues de début de saison par exemple, ou bien son comportement de prédation nocturne très important chez les gros sujets notamment. Son œil est capable de détecter les mouvements sur un champ d'environ 180° et peu diriger son regard sur des objets répartis sur un vaste champ visuel. Néanmoins sa vue ne sera réellement efficace que vers l'avant. La courbe focale de son cristallin lui permet de voir de 60 cm à l'infini. Cependant lorsque la truite observe une proie potentielle proche d'elle, elle va canaliser son attention et son champ de vision va se réduire. C'est alors que tout ce qui va se trouver plus éloigné sera ainsi hors de ce champ et donc moins discernable. Les scientifiques s'accordent à dire que la truite ne voit à priori pas très bien la couleur et que sa vision réagit plus à des nuances de gris des des tons plus ou moins dense. Néanmoins, le volume et la forme lui apparaisse très nettement et elle ne possède donc aucun problème de discernement, même à grande distance.


L'alimentation

Son alimentation est essentiellement composée d'insectes dont la majorité sont des larves de trichoptères. Connu sous le nom de phrygane ou de sedge pour les pêcheurs à la mouche artificielle, la larve de trichoptère est également appelée pour les autres, porte-bois, charpentier ou même petite bête selon les régions. Quitte à faire bondir certain pêcheur on peut maintenant affirmer que la truite semble peu sélective dans sa nourriture et s'alimenterait donc essentiellement des proies les plus accessibles. Salmo trutta fario est très opportuniste et va s'adapter à la nourriture présente pour s'en repaître si le rapport entre l'énergie dépensée et les calories consommées est positif. Pascal MICHEL démontra dans son étude sur le régime alimentaire de la truite que celle-ci était très peu piscivore. Seuls les individus les plus âgés, donc par voie de conséquence les plus gros, exploitent de manière régulière cette ressource alimentaire sous forme de Vairons, Chabots, Loches mais aussi Ables, Ablettes et Gardonneaux.


La carpe

De la famille des Cyprinidés, la carpe possède une lèvre supérieure avec 2 longs et 2 courts barbillons, ainsi que
33 à 40 écailles le long de la ligne latérale, du moins chez les carpes pourvues d'écailles. Les formes sauvages (carpe commune) sont plus élancées que les formes domestiques (carpe cuir et carpe miroir) lesquelles ont souvent un corps
élevé.
Les carpes sauvages de 3 à 4 ans mesurent de 20 à 40 cm et pèsent de 300 gr à 1 kg.
La taille maximale dépasse rarement le mètre, le poids est de 25 à 35 kg pour un âge de 40 ans.


Sa nourriture est constituée de puces d'eau, larves de diptères et autres insectes aquatiques, de vers et de divers petits mollusques. Des graines de plantes ou des algues sont egalement comprises. Occasionnellement, la carpe mange des grenouilles, des épinoches, des alevins ou des écrevisses.
La température joue un rôle important en ce qui concerne l'appétit de la carpe. Au dessous de 8° elle ne mange pas ou à peine. Pour la nourriture la température optimum est 20°.


Pour terminer, cela se résume sur un mot : RESPECT... Je pense qu'être au bord de l'eau est un moment privilégié de notre vie. Par mon expérience vécue, je constate qu'encore beaucoup trop de carpistes se " la pêtent ". C'est sûr, certains conseils sont bon à prendre, mais de là à nous raconter certaines histoires qui feraient rire LA SARDINE qui bouchait l'entrée du Port de MARSEILLE, il n'y a pas loin. Alors, pour cette catégorie de personne, soyez respectueux. Restez honnête avec les gens que vous croisez mais aussi avec vous, car personne n'est dupe. En essayant de vous valoriser pour quelqu'un que vous n'êtes pas, vous êtes de ces gens qui ternissent l'image du Carpiste. Et pensez bien que la Grenouille ne peut pas se faire plus grosse que le Bœuf, comme disait quelqu'un que j'ai pas connu...
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Publié le 25 août 2006
Modifié le 27 juin 2006
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