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Les séries TV : comprendre nos tendances de dépendants ?

Grey's Antomy et New York Unité Spéciale, après avoir bien réfléchi, voici les deux séries que j'ai choisi pour expliquer nos pseudo dépendances pour ces séries TV, pourquoi nous passionnent-elles ? Quels sont leurs subtilités psychologiques ? A vous de comprendre l'intérêt qui réside dans ces séries qui vous émoustillent !!!


Tout d'abord je vais essayer de vous présenter les 2 séries télévisés que je vais étudier d'un point de vue psychologique pour comprendre les dépedances que nous avons face aux domaines des "experts" ; effectivement les séries qui ont le plus d'audimat sont celles qui présentent un caractère de spécialisation, que ce soit le domaine médical, le domaine policier, ou un consensus entre les deux, le téléspectateur est friand de la pseudo-connaissance, s'articulant autour de ce qu'il connaît bien. J'ai choisi pour ce fait deux séries :

Grey's Anatomy :
5 internes partagent leur vie entre l'hôpital et leur quotidien, l'un étant indépendant de l'autre, l'histoire est souvent partagée entre émotions, rires, drames, joies, le succès est immédiat auprès du public.

New York Unité Spéciale :
deux enquêteurs phares s'occupant d'affaires sexuelles, l'histoire diviseensuite les personnages selon les étapes d'une enquête, faisant ibntervenir divers spécialistes.


Grey's Anatomy

Grey's anatomy, personnellement cette série me plaît beaucoup ; alors j'ai cherché à comprendre pourquoi j'avais une telle dépendance à cette série ... Il existe plusieurs explications à cette passion visuelle pour ce genre de série.
Tout d'abord, Grey's anatomy réunit deux types visuels : le versant médical d'un part qui est explicite et se devine donc sans autre support que celui visuel, l'autre versant conçernant une série simplement basée sur la vie de jeunes qui sont "normaux", qui évoluenet dans la vie quotidienne. C'est justement cette ressemblance avec nous qui fait qu'on se plonge dans l' "anatomie" de ce genre de série, on est au coeur d'un conflit entre ce qui nous rassemnble et de ce qui nous divise, c'est comme dans une famille lorsqu'on veut se différencier de sa mère ou de son père on se rapproche de son autre parent ; c'est le même processus pour Grey's anatomy, il existe d'un part la ressemblance, d'autre part la fascination pour le monde médical, pour la connaissance.
Je prends mon exmple, je suis un Littéraire, donc aucune étude scientifique, pourtant je m'intéresse littérairement parlant à la médecine, c'est contradictoire et pourtant ... On regarde ce genre de série parce qu'on se sent proche des personnages présents, et à la fois admiratifs parce qu'ils instaurent un savoir et une connaissance considérable, ils font preuve de prestance médeicale avec simplicité.
Ensuite, cette série comme de plus en plus série présente la diversité, on note par exemple les différences de couleur, de taille de sexe, par opposition avec des séries passées.
Cette série, pour conclure, présente d'un point de vue psychologique le plaisir de connaissance, ou le désir de rentrer dans les intrigues avec une présence sensuelle et sexuelle plus présentes qu'il y a quelques années, le domaine médical s'impose comme majeur dans la télévision avec un seul et unique but faire de son ignorance un voile grâce à une pseudo connaissance du téléspectateur.


New york unité spéciale

Cette série prend d'abord pour angles de vue l'orientation d'enquêtes à caractères sexuels, en fait là encore le téléspectateur est devant l'inconnu : des enquêtes traitant d'un domaine qui est tabou et complexe. Les épisodes ont toujours le même déroulement, ils commencent avec la découverte d'un corps, donc la découverte de l'acte sexuel, puis il y a la recherche de suspects et d'indices, c'est donc le même processus utilisé que celui d'autres policiers ; cependant, cette série offre une dimension psychologique à ces personnages : des gens violés, des serials-killers, des pathologies plus ou moins graves, des TOCs, bref un pannel de malades psychologiques qui agissent à cause deces pathologies.
Il y a donc un relais qui s'organise entre causes et conséquences, qui plaît au public, non pas pour l'acte en lui-même (quoique certaisn en seraient capables !), mais bien parce que là encore le téléspectateur est dans un contexte intime (chez lui) et qu'il a le droit à une leçon digne d'un enquêteur novice, lmui permettant d'apprendre et d'enrichir sa culture de "flicot", pourquoi "flicot" (pure invention Italo) ?
Pour la simple et bonne raison qu'il n 'y a pas de réelles connaissances dans ce genre de programme, simplement une sorte de jouissance à connaître ou deviner la vérité, le coupable, c'est un moyen de se placer comme maître de la situation dans un télé-film alors que la vie n'en laisse pas forcément la possibilité ...
Ensuite, on remarque l'intervention importante de divers spécialistes, marquant lla diversité de la série, socialement et en même temps dans les compétences des spécialistes : un psy, des enquêteurs, un procureur, bref, ajoutant une teinte de réalisme à cette série. Par une image tabou, la série manie la connaissance superflue psychologique, pour intéresser le public à chaque nouveau cas sans suites logiques.
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Re: les séries tv : comprendre nos tendances de dépendants ?
Posté par italo719 le 28/05/2007 09:04:21
Peut-être, cepedant New-York Unité spéciale, comme son nom l'indique, sinspire de la "tradition" américaine, où le but est de mettre le doigt sur des faits graves pour nous en France, alors qu'ils peuvent être quotidiens (ou presque) aux USA ...
Je suis plus psychologue, et les faits poussent le spectateur au paroxysme de ses sentiments en quelque sorte : soit il reste impassible, soit il se sent troublé ... Et comme tu le dis, l'idée de jugement est primordiale, elle vient pour remettre en place les moeurs humaines, pour ne pas rajouter une couche à la PASSION. Lorsque l'inspecteur s'emballe visionnant la prostitution de jeunes filles, il réagit de façon passionnelle, le jugement est certainement la réponse de l'Homme en tant qu'être "raisonable".
Je te rejoins donc sur certains points, notamment à propos du jegement fait par la JUSTICE, mais en même temps sur l'avis que le spectateur donne, il est le juré qui délibère mais en connaissance de cause ! Cependant, le terme fiction présent sur le programme, ramène à se poser la question de l'addiction à la TV ? Est-ce une bonne ou une mauvaise addiction ? Pourquoi orienter cette dépendance en quelque sorte, à chaque fois vers la critique de l'Homme, le dévalorisant, le réduisant à l'état de "bête" (en hyperbolisant) ?
Re: les séries tv : comprendre nos tendances de dépendants ?
Posté par paulisdead le 26/05/2007 13:34:50
Je pense que dans la série New York Unité Spéciale, ce qui plait est que l'on peut faire son propre jugement de ce qui est bien ou mal.
Dans cette série, on voit la justice américaine juger et condamner des personnes qui, pour une raison ou pour une autre et qui selon nous, ne le mérite pas forcément.
Quand, dans un épisode, le père d'une fille qui s'est fait violée se retrouve en prison pour s'être vengé du violeur en lui coupant les parties génitales. On peut se demander si à leur place on aurait pas fait pareil.
Cette série peut, en fonction des épisodes, nous permettre de nous glisser dans la peau des personnages. Et, contrairement à d'autres séries, pas seulement dans la peau des personnages principaux. Mais aussi celles des victimes et des coupables.
On peut ce forger notre popre avis sur le sujet traité.
C'est ce qui, à mon sens fait toute la différence.

Modifié le 26/05/2007 13:36:04
Re: Les séries TV : comprendre nos tendances de dépendants ?
Posté par windowman le 30/03/2007 22:10:02
nastasia ? --> (h)
Re: Les séries TV : comprendre nos tendances de dépendants ?
Posté par tchit le 29/03/2007 18:27:46
nastasia01 : c'est faux de dire que toutes les séries sont merdiques. Certaines n'ont rien à envier au cinéma hollywoodien.
Re: Les séries TV : comprendre nos tendances de dépendants ?
Posté par nastasia01 le 29/03/2007 16:49:16
Je trouve cet article pas mal du tout, déjà de voir que tu cherche à comprendre nos dépendances d'hommes envers ce que la télévisions nous verse comme merde, c'est un pas vers la liberté :) J'avoue moi même, m'ayant déjà posé la question, me retrouver devant des séries telles que un dos tres, hartley coeur à vif, grey's anatomie, les experts, sex and the city.. et en retirer un plaisir certain. Je suis fascinée par ses vies qui ne sont pas les miennes, et chacun pourra retrouver un pan de sa personnalité. Windowman, il est clair que l'analyse aurait pu être plus poussée, ce genre de sujet est à tendance philosofico-psycologico-sociologico-politico ect... je ne pense pas non plus que nous cherchions à lire un livre quand nous venons sur france-jeune, le critère est que cela doit être court, facile à lire pour un public moyen que vise ce site. Il faut valoriser l'accession à une pensée plus critique mais qui ne verse pas non plus dans le fatalisme, le scepticisme, la destruction, et laisser une part à ce que nous aimons. Je soutiens qu'il faut lire autre part que sur internet, la librairie étant une échappatoire, mais ne vous y trompez pas : là aussi beaucoup de merde ! Il faut trier tout le temps.

Car au fond, si quand on regarde la télé, on la regarde comme un apprentissage, c'est le début de la fin. D'ou les gens qui ne se renseignent plus que par la télévision,et les dégâts considérables que ça entraîne, tout les préjugés, l'abrutissement.

Ces séries sont bonnes à distraire, et nous en sommes dépendants car elles stimulent chez nous la partie du plaisir, du rien faire, du voyeurisme, ect ect...
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L'auteur : Babar Italo
34 ans, Ziguouiguoui (France).
Publié le 28 mars 2007
Modifié le 11 mars 2007
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