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Ne m'oubliez jamais... (suite)

Beaucoup de personnes ici ont connu cette histoire, qui s'intitulait "sujet Doulcie". Remodelé, vous allez bientôt connaitre la totalité de l'histoire de cette fille...


Une larme coula lentement sur la joue de la jeune fille. Diamant aux mille reflets, dont s'enivrent seuls, les distributeurs de malheurs. Une main gauche s'empare du précieux liquide ; cette main qui a grandi depuis la naissance du corps : déjà 23 ans...

Doulcie se cala confortablement dans le siège en cuir de la voiture de son frère. Les images défilaient sur les vitres, si vite que seules des flashs de lumières n'étaient visibles des paysages aux alentours.

La fille défit les deux chouchoux rouges qui retenaient ses cheveux châtains clairs. Cascade de brun sur ses épaules fragiles. Doulcie sortie de son sac à main, une petite brosse de voyage, et commença à démêler d'une main experte, sa longue chevelure. Puis elle refit ses deux couettes, en s'arrangeant à ce qu'elles soient à la même hauteur des deux côtés de sa tête. Son regard se porta alors dans le rétroviseur, qui lui renvoya le regard de Nicolas qui la dévorait des yeux. Echange de sourires timides.

La voiture s'arrêta. Les portières de la Delta-B42 se soulevèrent sans bruits, laissant l'air frais s'engouffrer dans le véhicule. Doulcie posa un pied sur le sol sablonneux, puis deux. De l'autre côté une cigarette s'alluma dans la pénombre. Enfin un cliquetis métallique annonça la fermeture des portes. Un grain de sable au milieu de l'univers, voilà ce qu'ils étaient à ce moment : en plein désert, à l'abri de tous problèmes, si ce n'est l'insouciance du monde dans lequel ils vivent...

Le paysage aux couleurs chaudes, s'étendait aux alentours sur plusieurs dizaines de kilomètres, mais l'on pouvait distinguer à l'horizon la ceinture d'acier que faisait la ville autour d'eux.

De la fumée sortie de la bouche du garçon qui fixait un point invisible du ciel. Doulcie qui s'était mis à ses côtés, appuyé contre le véhicule, se blottie contre son frère pour se réchauffer.

Nicolas était grand : 1 mètre 85 pour 32 ans. IL n'avait pas eu la chance d'avoir les yeux verts comme tous le monde dans sa famille ; d'ailleurs, qui aurait pu se douter qu'il soit le fils de ses parents ? Blond aux yeux bleu, il faisait "tache" au milieu de sa famille. _ "Tu es le fils caché du facteur ! " s'amusaient à lui dire ses amis ; mais cela ne le faisait seulement sourire, un sourire crispé qui ne demandait qu'à faire taire ces propos malpropres. Il en était venu à douter de sa propre identité. Se pouvait-il qu'il ne soit qu'un objet biologique, victime de la néo-science ? Il espérait bien que non. Le doux regard de sa soeur lui rendait confiance et force. Il l'avait emmené dans le petit désert de Baride, à l'écart de la ville, dans le but d'être seul avec elle avant qu'ils ne se quittent.

Il cherchait la lune dans l'immensité de l'espace. Où pouvait-elle bien se cacher ? Voilà 30 ans qu'elle avait disparu. Certaines rumeurs disaient que des expériences méthanucléaires avaient été faites sur le sol lunaire. Catastrophe scientifique qui aurait provoqué le silence des médias sur le sujet. Le dernier repère des hommes venait de disparaître. Nicolas avait vu la lune. Il en avait des photos, mais Doulcie ne pouvait comprendre la tristesse qui rongeait l'âme de son frangin. Tous deux regardaient dans la même direction. Le sentiment d'appartenir à une unité supérieure, faisait peur à ces deux corps qui se blottissaient l'un contre l'autre, sans un mot, regardant sans cligner des yeux, les nombreuses étoiles que constituait la voûte céleste. Un poème plein d'espoir, que sa mère lui chantait lorsqu'il était petit lui revint à l'esprit :


"On se meure
On ne pleurs
Seules les larmes parlent aux armes
De la dignité
De la loyauté
En passant par la cruauté
De ceux qui ont profanés
Ce chemin sacré
Que l'on nomme Liberté.
Mais on ne meure,
On se pleurs... "


La cigarette est écrasée sous le pied du garçon, et celui-ci invite Doulcie à regagner sa place dans la voiture. Retours dans le moelleux du siège en cuir. Dans un crissement de pneus, la voiture démarre en direction de la ville. Le train de sa soeur était dans moins de vingt minutes, et il ne fallait surtout pas qu'elle le rate, même s'il aurait voulu qu'elle reste plus longtemps à se côtés.

Doulcie se retrouva à nouveau dans la gueule béante du monstre d'acier, où le flot de gens l'emporta, la noya, loin du quai où Nicolas lui faisait de grands signes. Happée par la foule humaine, elle finit par disparaître.

(à suivre...)
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Re: Ne m'oubliez jamais... (suite)
Posté par dwige le 14/04/2005 09:34:11
c vrai que g un style assez spice !Mais bon, c assez étrange que ninon ne comprenne pas. Atu lu les otres chapitres ?Et "ma douce ophélie" ?
Re: Ne m'oubliez jamais... (suite)
Posté par soso_mzali le 28/03/2005 16:48:35
il n'y a pas encore vraiment d'histoire du moins on ne la comprend pas encore... c'est comme dans Sujet Aude... on comprend mieux vers la derinere ligne de la nouvelle. enfin.. chacun ses gouts... moi je trouve ca magnifique!
Re: Ne m'oubliez jamais... (suite)
Posté par ninon le 27/03/2005 23:31:14
lol...eh bien oui, j'ai tout lu, mais l'histoire, je la trouve bizarre, mais maintenant, c'est peut-être pas trop mon style...
Re: Ne m'oubliez jamais... (suite)
Posté par soso_mzali le 27/03/2005 19:53:18
ninon... je confirme... t'as pas du comrepndre! as-tu tout lu deja?
Re: Ne m'oubliez jamais... (suite)
Posté par ninon le 27/03/2005 17:37:07
dsl de vous décevoir tous mais je n'aime pas du tout, ou peut-être est-ce que je ne comprends pas l'histoire, mais là...
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Publié le 03 février 2005
Modifié le 13 janvier 2005
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