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Renault, la quatrième force

Plus que McLaren-Mercedes, qui a renoué avec la victoire à Monaco grâce à David Coulthard, Williams-BMW, Ralf Schumacher et Juan Pablo Montoya paraissent les seuls capables de contester la suprématie à Ferrari au Grand Prix du Canada, huitième épreuve du Championnat du monde de Formule 1, cette fin de semaine à Montréal.


Renault est encore loin de pouvoir s'immiscer dans cette lutte pour un succès. Mais au fil des courses, le constructeur français s'affirme bien comme la quatrième force, monte peu à peu en puissance.

"Pour l'instant, nous sommes là où nous souhaitions être au début de l'année, affirme Mike Gascoyne, le directeur technique de Renault. Chaque fois que nous avons rallié l'arrivée, nous avons été compétitifs et inscrit des points. Le problème est que nous avons raté un certain nombre de bonnes occasions par manque de fiabilité. Un domaine que nous devons améliorer pour exploiter pleinement notre potentiel".

Au Canada, sur un circuit Gilles Villeneuve très contraignant au niveau des transmissions et des freins, cette fiabilité devra être au rendez-vous pour confirmer les espoirs de l'équipe française.

Les techniciens de Renault estiment en effet que la R202 dispose des atouts pour, comme en Principauté de Monaco il y a quinze jours, tirer son épingle du jeu.

"Cette piste est très similaire à celle de Monaco, indique Pat Symonds, directeur exécutif de l'ingénierie. La seule différence réside au niveau des appuis qui sont inférieurs ici. C'est un circuit temporaire, très glissant et bosselé, ce qui nous pousse à utiliser des gommes très tendres. Les caractéristiques sont donc finalement assez proches".

"Notre voiture marchera bien"

A Monaco, Jarno Trulli et Jenson Button s'étaient classés 7e et 8e sur la grille" de départ. Un bon résultat... qui avait toutefois quelque peu déçu le clan Renault.

"Nous nous attendons à une nouvelle bonne performance à Montréal, annonce Mike Gascoyne. Le circuit étant truffé de chicanes et de bosses, il faut que la voiture dispose d'une excellente motricité et d'une bonne stabilité au freinage. Des domaines dans lesquels nous sommes performants".

Les pilotes affichent le même optimisme. "Notre voiture est solide. Je pense que nous devrions être performants", souligne Trulli. "Sur ce circuit, il est nécessaire de disposer d'une monoplace qui passe bien les vibreurs des chicanes. Et çà, nous savons faire. Nous l'avons prouvé à Imola. Alors je suis convaincu que notre voiture marchera bien", renchérit Button.

Encore faudra-t-il résoudre les problèmes spécifiques du tracé montréalais, ne pas se tromper dans les réglages de l'étagement de la boîte de vitesses, les conditions climatiques, le vent, pouvant jouer un rôle déterminant dans le choix. Et tabler sur la bonne stratégie.

"Le circuit n'étant pas très exigeant pour les pneus, les équipes retardent traditionnellement le plus possible le ravitaillement comme ce fut le cas l'an passé, explique Pat Symonds. Cette année cependant, les manufacturiers proposant des gommes de plus en plus tendres. Cela risque de jouer un rôle significatif dans les stratégies de course".
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Publié le 26 juin 2002
Modifié le 26 juin 2002
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