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Univers imbriqués... Destins enchevétrés

Inspiration du moment...


En apprenant la triste nouvelle, elle avait accusé le coup.

Sous le regard des ses amis et de ses proches, elle avait affiché un visage de marbre empli de la fierté ancestrale des ceux de sa race.

Il faisait un temps magnifique, les amandiers perdaient leurs fleurs et des milliers de pétales voletaient de ci-delà, transformant un ciel de printemps en une myriade de papillons blancs inanimés et voués à s'écraser au sol.


Il ne savait pas ce qui s'était passé.

Emporté par une vague d'une incroyable force, il était ballotté en tous sens.
Les flots s'étaient gonflés à une vitesse folle, balayant tout ce qui se trouvait sur leur passage.

Ces sautes d'humeur de la nature en un milieu aussi doux et d'habitude plutôt sec étaient peu fréquentes et faisaient plutôt partie de la tradition orale que de la réalité des choses.

Il était en mauvaise posture et le savait.


Maintenant seule elle n'avait plus à se cacher pour laisser libre cours à son désespoir, perdue qu'elle était au milieu de ce verger si propice à la méditation.

Plus de projets, plus d'espoir, plus de vie.

Elle avait pourtant tant espéré.


La tempête faisait maintenant rage.

Pour ce qu'il pouvait encore en voir, le soleil était pourtant radieux

La violence des flots augmentait encore.
Il lui arrivait de sombrer de plus en plus profondément, perdant de plus en plus son souffle.
Les embruns salés lui brûlaient les yeux tandis qu'un vent rugissant emportait au loin ses espoirs de survie.

Et toujours ce soleil...
Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait.


Elle offrit son visage au soleil et à la brise printanière, cherchant dans les effluves végétales un réconfort qu'elle savait ne pas pouvoir trouver.

Elle repensa à tous ces instants de bonheur désormais inaccessibles et vains.
Ses yeux humides débordèrent. Elle les essuya d'un revers distrait de ses mains si fines, évanescentes.

La fraîcheur du vent sur ses joues mouillées l'apaisa quelque peu.


A un moment, il crût être tiré d'affaire quand il réussit à agripper ce qui ressemblait à un tronc d'arbre. Mais les éléments impétueux et déchaînés lui firent lâcher prise.

Il fut emporté au loin.

A un autre moment un gigantesque objet le survola. Ses yeux brûlés ne purent discerner ce que c'était, mais il perçut d'une cruelle façon son passage car les flots semblèrent redoubler de haine et de rage à son encontre.

Lui pourtant si misérable et insignifiant au milieu de la furie infernale qui emplissait l'univers liquide.

Dans un soleil brûlant, le vent hurlait sa mort à tous les horizons.


En paix avec elle-même, de cette paix intérieure qui habite ceux qui savent qu'ils vont mourir et ont mis toutes leurs idées en ordre, elle laissa les larmes inonder ses joues et couler le long de son visage.

Son combat était terminé, la maladie qui la rongeait depuis si longtemps avait remporté l'ultime bataille.
Son corps meurtri s'était révolté et battu avec courage, ne cédant du terrain que pied à pied contre un adversaire sournois mais trop fort pour pouvoir espérer le vaincre.

Elle s'adossa à un des amandiers et ferma les yeux.
Ses larmes coulèrent de plus belle sur sa peau diaphane, translucide.


Dans un moment d'accalmie, il comprît avec une extraordinaire acuité que sa vie allait prendre fin ici, aujourd'hui.

Après des années d'exploration en différentes contrées, c'était donc ici qu'allait s'écrire la dernière phrase du dernier chapitre de sa vie si exaltante. Il allait donc périr loin des siens, en un lieu inconnu qui l'avait surpris par la soudaineté de ses réactions et qui l'avait en définitive vaincu.

Il décida de ne plus se battre et de laisser la puissance de la nature déferler sur son corps saturé des bruits de la tempête et de ses flots envahissants.


Son corps réchauffé par les derniers rayons d'un soleil qui lui serait à jamais interdit, elle se laissa glisser le long du bel arbre, symbole d'une vie qui l'abandonnait peu à peu.

Une dernière larme coula de ses yeux si bleus où se reflétaient les fleurs virevoltantes.

Elle glissa le long de sa joue, ralentit alors qu'elle arrivait sur sa pommette rendue saillante par les souffrances jusque là endurées, puis prit de la vitesse sur le sillon humide tracé par ses aînées avant de quitter son visage et de plonger vers le sol où elle participerait à la renaissance de la terre...

Elle mourût là, sereine, entourée d'une myriade de papillons blancs inanimés et voués à s'écraser au sol... Pour mieux renaître.


Le chaos se calma un peu, puis tout s'accéléra.

Déjà, il avait cessé de lutter.
Les flots rugissants atteignirent une vitesse vertigineuse pour enfin se jeter dans le vide, inondée d'un soleil brûlant, d'une immense cataracte sans fin.
Le vent rugît de plus belle et il aurait pu voir les myriades d'immenses anges blancs qui volaient autour de son corps tournoyant.

Mais il était déjà mort quand la larme atteignit le sol.
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Re: Univers imbriqués... Destins enchevétrés
Posté par lysou38 le 20/08/2004 07:50:03
bien écris mais je mets " bon " prce que c'est un tout petit peu vague !
Re: Univers imbriqués... Destins enchevétrés
Posté par nothing.important le 20/08/2004 07:50:03
***sans voix***


c trop bo..... T___T..... 2personnes vouées toutes les 2 a la mort..... une mort différente et pourtant al même...

jadore l'image des papillons....... c trop triiiiist T___T
vraiment bien écrit...
Re: Univers imbriqués... Destins enchevétrés
Posté par marquis le 20/08/2004 07:50:03
Assez bon je trouve.

Mais un peu vague. Cela laisse un sentiment d'inachevé, car on ne sait pas vraiment de qui/quoi il s'agit.
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Publié le 14 avril 2003
Modifié le 14 avril 2003
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