 Paroles de Hotel CommissariatMoi J'aime cette maison près d'la mairie en pleine ville
Parking plein d'drapeaux bleus blancs rouges qui scintillent
Cette batisse qui nous a vu grandir
Ca représent notre passé, notre présent et ptêtre ton avenir
Je sens le vécu, l'alcool et la douille
Les uniformes se bousculent, se frottent à la rouille
C'est chez nous, et quand on vous arrête c'est chez vous
Ya des jouets, des matraques, des botins et tout
A l'acceuil ya toujours des collègues pour t'sourire
Et quand t'arrive en GAV, ya toujours des fou rires
Et quand tu ment trop, ya toujours une main tendue
Pour t'aider à r'trouver la mémoire que t'aurais perdu
Je te regarde te plaindre, gémir à mourir
Et moi derrière la vitrine, j'ai trop le sourire
Les souvenirs, L'ambiance, la fraternité
Tous soudés, tous bourrés
REFRAIN
Bienvenus à l'hotel commissariat
Ya toujours d'la place
Ya toujours d'la place
Ya toutes sortes de races
A tous les collègues de l'hotel commissariat
Ya toujours du strass
Ya toujours du strass
Sur ta gueule des traces
C'est animé, ya toujours du monde en toi
Et comment elle va ta blonde?
En avant en bleu qui fait sa première ronde
Comment te dire? Ces murs c'est, ouais gris mais,
Rouge sang, mais ya autre chose
Dans la salle de réunion, les pauses
On y parle d'injustice devant un camembert très kilo-cause
Des fois sur intox on joue aux fléchettes
Entre deux interventions toujours moyen de faire la fête
Tu sais ya une fille dans chaques bureaux, on s'épaule constemment
Le soir on fais des parties d'belote et on prend des calments
Peu d'place pour les rêves, beaucoup pour les beurs
Et on fait la grêve pendant des heures
Regarde c'est l'émotion qui parle, mais ca, tu t'en balance
Vas-y, parle vite et t'aura ptêtre de la chance
Ouais franchement, j'te la joue pas carte postale (franchement)
Sache que toi et moi, on est pas nés sous la même étoile
REFRAIN
Si tu veux voir la vraie vie (la vraie vie)
Au commissariat (she said)
N'hésite pas, fais l'18 (17)
(Demande) Gomez ou Dubois (hourraaa)
Même si ya des subventions (subvention)
Et que chaques jours on subit (tu sais)
Dis toi que si d'main on est plus là
C'est la Colombie
C'est toujours les mêmes plaintes, les mêmes vielles qui reviennent
Ce téléphone qui sonne sans arrêt dans nos têtes
Les jeunes qui nous insultent, personne nous respecte
Le pire : les rapports à écrire, à couvrir les collègues
Les juges qui la ramènent, les avocats qui se la pète
Les journalistes, les rappeurs, les familles qui rouspètent
Heureusement , après le terrain ya la détente
Un lieu de vie où on se soutient, sans tables
REFRAIN x |
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