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Paroles de Ce paradis promis!

Interprétées par Yann-Gael Poncet Trio

D'étranges et somptueux amoncellements de verdures,
Miroitant comme les plis des plus riches tentures,
Que déchire l'extravagante lumière du soleil
En mille et je ne sais combien d'arcs-en-ciel.
Les jets d'eau sifflant retombent en fine pluie,
Dans le bassin, les reflets vermeils des fruits,
Nous avons mis tant d'heures pour en arriver là,
Le vieux marchait devant, égal était son pas.

Montagne ma montagne, oh ! mes belles collines,
Entrelacs nonchalants de courbes féminines.
Le soleil vous caresse, je l'en jalouse un peu
Mais que pourrais-je y faire vous me savez si vieux.
J'ai bien fait d'embarquer ce jeune palefroi,
Un de plus pour moi, un de moins traîne en bas.
Je m'étonne parfois d'avoir si peu de cour,
Mais si vie ne rime pas avec le mot douleur.c'est une erreur.

Je ne sais pas ce que cette femme,
Quand le sentier nous arpentions,
De toutes ses tripes, de toute son âme,
Criait en notre direction.
Je ne sais pas, je ne sais pas.

Le vieux à dit assieds-toi par ici un moment,
Sagement. tu attends.
Alors, je me jette tout entier dans la contemplation
De ce paradis promis, le vieux avait raison.
En bas je n'aimais pas ça, il fallait travailler.
A l'école tous les jours ! -être libre c'est penser.
Moi je ne pense pas, je ne pense qu'à moi,
A moi qui ne veux rien faire et j'ai trouvé l'endroit.

A l'école ou ailleurs, ce môme est un fumiste,
Il ne voulait rien faire, ne suivre aucune piste.
Pourquoi me fusiller de ce regard d'artilleur ?
Les gens n'ont pas d'odeur tout comme l'argent d'ailleurs.
L'appétit vient en marchant et j'ai beaucoup marché,
De ma trahison les fruits, je vais de ce pas récolter.
La vie est une lutte, il faut choisir son camp.
Mieux vaux être le piège que l'animal dedans.

Je ne sais pas ce que cette femme,
Quand le sentier nous arpentions,
De toutes ses tripes, de toute son âme,
Criait en notre direction.
Je ne sais pas, je ne sais pas.



Deux femmes sont venues, frêles, belles, moitié nues.
Veux-tu rester toujours au paradis perdu ?
Que pouvais-je répondre ? Qu'auriez-vous fait à ma place ?
Qui pouvaient présumer que sous le soleil la glace ?
J'ai dit «oui » même si sous les arbres, imparfaites,
S'agitaient sans couleur quelques étranges silhouettes.
« - Mais que font donc ces gens, là-haut, dans la colline ?
Ils ont dit «oui » comme toi, ils travaillent à la mine. »

Je me souviens ce que cette femme,
Quand le sentier nous arpentions,
De toutes ses tripes, de toute son âme,
Criait en notre direction.
Je me souviens, je me souviens. « N'Y VAS PAS ! ! ! ! ! ! ! »

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