Etre ou paraitre, si telle est la question, il a fallut bien du courage à Stève pour chanter "Homo-gène". L'histoire d'une chanson, lorsque celle ci devient un autoportrait...
Stève est un de ces nombreux artistes interprètes de par la France qui vivent la bohème et "la vie rêvée" des chanteurs indépendants qui de castings en castings, de bars en bars et de concerts en concerts chantent pour le plaisir de partager un moment avec le public.
Nous sommes loin des paillettes, faux semblants et illusions cathodiques ! Et si Molière allait de ville en ville avec sa caravane dans l'espoir de trouver un mécène pour que vivent ses idées, aujourd'hui la règle est semblable pour les troubadours des temps modernes.
Stève fait partie de ses artistes qui voyagent tel "l'homme aux semelles de vent", les lendemains seront faits de pâtes et de steaks hachés, mais qu'importe le prix, le plus beau métier du monde s'apprend dans la privation, la douleur, les échecs et la sueur. C'est le prix indispensable pour vivre les émotions, connaître la vraie vie, celle des gens de tous les jours pour qu'enfin on puisse en parler en chanson de manière vraie, sans tricherie, de manière simple, comme un café qu'on prend entre amis au hasard d'une ruelle qu'on trouve sympa.
Si pour tous les artistes du monde, la peur de la page blanche existe, il en est de même pour le chanteur qui aimerait trouver Le titre, qui lui permettrait non pas de connaître la gloire, mais parler de choses qui le touche au plus profond de lui, tel un miroir qui refléterait au mieux l'autoportrait de l'artiste.
C'est ainsi qu'un jour de novembre où la saison d'automne donne parfois des ailes et du courage pour oser se jeter dans le vide, que Stève décide de parler de lui à un ami. Il en parle de manière vraie, sans calcule, il parle de sa vie et de l'homosexualité. Le hasard fait bien les choses, de ses jours où comme par magie, tout est réunie... L'ami qui l'écoute, de par son métier n'est autre qu'un auteur/compositeur, même si le rendez-vous dans ce quartier du vieux Lyon était purement amical, il en naitra une des plus vraie des chansons :
"Homo-gène".
Un élan de coeur, au hasard d'une rencontre, un jour où personne ne devait travailler, l'autoportrait de l'artiste était né.
L'aventure aurait pu s'arrêter là, mais le titre déposé sur internet, soulève bien des passions, certains l'adorent, d'autres détestent, mais une chose est vraie, c'est que cela fait parler dans les chaumières ! Alors, finalement, la réussite n'est-elle pas tout simplement là ? Stève reçoit de nombreux courrier de gens qui parlent d'eux, qui disent que grâce à ce titre ils ont pu avouer à leur entourage ce qu'ils étaient, en faisant tourner le morceau !!! Voici un des plus beau extrait d'un courrier, celui de MIKA :
"steve je ne sais pas si tu liras ce message; je voulais juste te dire que j'ai decouvert ta chanson homogene il ya plusieurs mois et le texte m'a bcp touché, c'est ma vie que tu chantes ! Cette chanson m'a permis d'expliquer a mes proches ce que j'étais..."
Alors voilà, avec plus de 40 000 téléchargements, "Homo-Gène" fait simplement son rôle de chansonnette et remplie de manière naturelle sa fonction de mélodie populaire, sans paillettes ni strass. Que pouvait-on rêver de mieux pour Stève, sinon une longue vie sur les routes de la scène et que la caravane passe !
Re: homo-gène Posté par caro69 le 20/08/2004 07:56:52
Homo-Gène
Jon Cafee
Les Paroles!
Souvent je pleurs entre deux couloirs
Entre deux hôtels, entre deux miroirs
Souvent je cours entre deux amours
Entre deux toujours, entre rien du tout
Et si je reste sourd, et ce coeur trop lourd
Entre chien et loup, je n'sais plus à qui me vouer
Je reste sourd
Souvent je rêve que j'ose enfin
Franchir le pas entre toi et moi
Rien que tous les deux, contre tous les autres
Et même si les autres nous montrent du doigt
D’un seul élan, d’une seule voie
A bout de souffle, mais libre enfin d'exister
Tu restes sourd
Homo-gène, c'est un gène
Et c'est idem que ça vous gène
Mais l'homo-gène dans mes veines
Quelle veine sans mise en scène
Et si je pleurs, c'est pas du gène
Mais de la peine
Dans vos yeux de la haine
Parfois même
Vous restez sourds
C'est pas la peine de faire comprendre
De faire semblant, de se faire entendre
C'est pas gagné, c'est pas maintenant
On n’saura jamais le mot de la fin
Maist regarde-toi, regarde-nous
De quoi t'as l'air, t'es complètement fou
A croire encore à l'amour
A croire encore, et moi j'y crois toujours
Oh maman, pardonnes-moi
De l'enfant que j'aurai pas
Je sais que tu sais, tu sais que je sais
Nous savons tous que c'est comme ça
Mais à l'amour, moi j'y crois
A cet amour qu'on ne choisi pas
Ç’aurait pu être une femme
Mais c'est un homme que Dieu m'envoie
Homo-gène
C'est idem que ça vous gène
Mais l'homo-gène dans mes veines
Quelle veine sans mise en scène
Et si je pleurs, c'est pas du gène
Mais de la peine
Dans vos yeux de la haine
Parfois même
Vous restez sourds
Homo-gène, c'est un gène
Et c'est d'idem si ça vous gène (Si c'est sa vie à lui&hellip
Mais l'homogène dans mes veines
Quelle veine sans mise en scène (celui qui croit en l'amour)
Et si je pleurs, c'est pas du gène
Mais de la peine (Si c'est sa vie à lui&hellip
Dans vos yeux de la haine
Parfois même (Faut les laisser vivre)
Homo-gène / jon cafee Posté par caro69 le 16/09/2010 21:53:41
Homo-Gène - Jon Cafee
Le clip de " Homo-Gène " sur Dailymotion ou Youtube
Les Paroles!
Souvent je pleurs entre deux couloirs
Entre deux hôtels, entre deux miroirs
Souvent je cours entre deux amours
Entre deux toujours, entre rien du tout
Et si je reste sourd, et ce coeur trop lourd
Entre chien et loup, je n'sais plus à qui me vouer
Je reste sourd
Souvent je rêve que j'ose enfin
Franchir le pas entre toi et moi
Rien que tous les deux, contre tous les autres
Et même si les autres nous montrent du doigt
D’un seul élan, d’une seule voie
A bout de souffle, mais libre enfin d'exister
Tu restes sourd
Homo-gène, c'est un gène
Et c'est idem que ça vous gène
Mais l'homo-gène dans mes veines
Quelle veine sans mise en scène
Et si je pleurs, c'est pas du gène
Mais de la peine
Dans vos yeux de la haine
Parfois même
Vous restez sourds
C'est pas la peine de faire comprendre
De faire semblant, de se faire entendre
C'est pas gagné, c'est pas maintenant
On n’saura jamais le mot de la fin
Maist regarde-toi, regarde-nous
De quoi t'as l'air, t'es complètement fou
A croire encore à l'amour
A croire encore, et moi j'y crois toujours
Oh maman, pardonnes-moi
De l'enfant que j'aurai pas
Je sais que tu sais, tu sais que je sais
Nous savons tous que c'est comme ça
Mais à l'amour, moi j'y crois
A cet amour qu'on ne choisi pas
Ç’aurait pu être une femme
Mais c'est un homme que Dieu m'envoie
Homo-gène
C'est idem que ça vous gène
Mais l'homo-gène dans mes veines
Quelle veine sans mise en scène
Et si je pleurs, c'est pas du gène
Mais de la peine
Dans vos yeux de la haine
Parfois même
Vous restez sourds
Homo-gène, c'est un gène
Et c'est d'idem si ça vous gène (Si c'est sa vie à lui&hellip
Mais l'homogène dans mes veines
Quelle veine sans mise en scène (celui qui croit en l'amour)
Et si je pleurs, c'est pas du gène
Mais de la peine (Si c'est sa vie à lui&hellip
Dans vos yeux de la haine
Parfois même (Faut les laisser vivre)
Rapport d'abus
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