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La Survivante
Posté par maya86 le 23/08/2010 00:00:02
Au près de la rue attend un petit chien...
Non, c'est une CHIENNE !
Et alors ? Cela fait une grande différence ?
Oui, une grande différence. Toute différence de la vie... La chienne, elle ne le sait pas. En vérité, elle ne sait rien.
Qui est-elle ? Qu'est-ce que se passera avec elle ? Elle ne sait rien.
Mais elle sait une chose. Elle a faim. Oui, elle a mortellement faim. La faim brûle la petite. Un regard nous suffit de dire qu'elle est infamie. La peau colle aux os, le
ventre déchiré, elle a l'air très désespérée. Seuls ses yeux montre qu'il y reste encore une âme cachait dans ce sac d'os. L'espoir n'a pas encore quitté la petite.
La seule chose qu'elle peut sentir, c'est la faim. Mais si elle était humaine, il y aurait beaucoup d'autres sentiments chez elle ; par exemple la haine. Ah oui ! Cette
petite là, a toutes les raisons du monde d'haïr les humaines.
Sa mère, une chienne abandonnée sur le trottoir, donna naissance aux petits sous un rocher il y a un mois. Si elle savait compter, il y en avait huit ; trois chiens et
cinq chiennes. C'était un jour pluvieux. Les petits souffraient de froid et de faim. Néanmoins, leur mère était là pour les nourrir et pour les réchauffer. Pendant les
premiers jours de l'obscurité, les petits ne sentaient que ça.
Et puis vint la lumière. La petite pouvait voir sa mère, ses frères et ses sœurs. Elle vit que juste au bout de leur refuge, il y avait une maison de grandeur. Elle
entendit de petits cris de petits chiens, et des forts aboiements d'une mère coléreuse. La petite ne le savait pas, mais c'était une mère Chien Loup qui s'est mis en
colère et en détresse quand tous ses cinq enfants étaient vendus.
Parfois, leur mère avait la chance d'y entrer en secrète et voler quelques restants pour manger. Quand même, elle maigrissait à cause du manque de nourriture. Et
quand elle affamait, ses enfants aussi souffraient, parce qu'il leur manquait du lait. Comme c'est la victoire des plus forts, les petits se battaient entre eux pour ce lait.
Notre petite était une forte, donc elle pouvait survivre la famine, mais il y en avait deux qui n'étaient pas aussi (mal) heureux.
Un matin, le soleil se leva mais le plus petit frère et la sœur brune ne se levaient plus. Les autres essayèrent de les éveiller mais sans succès. Ils se couchaient pour
ne se réveiller jamais.
Ni la mère, ni les frères, ni les sœurs ne pleurèrent. Deux partirent, mais les autres étaient vivants. La lutte continuait...
Le lait de la mère ne suffisait pas du tout pour les petits qui y restaient. De plus, la mère cessa de les visiter. Donc les petits n'avaient pas de choix sauf de partir à la
recherche la mère.
C'était à ce moment la que les petits rendirent comptes de la largeur et la variété du monde extérieur. Il y avait de grands chiens, des hommes, des hommes gentils
qui les donnèrent de la nourriture, et des hommes méchants qui les chassaient.
Dans cette période, un autre frère leur manquait. Mais ce n'était pas comme la première fois. Ce frère n'alla pas se coucher et ne se réveilla pas. Un enfant vint et
aperçut celui-là ; le plus fort, le plus animé et le plus beau, et il lui ramena chez lui. Apres quelques jours, la petite l'aperçut dans un beau jardin, jouant avec un
enfant. Il était plein d'énergie et d'enthousiasme. La petite essaya de l'approcher mais une femme la chassa ailleurs. Elle se retourna à son refuge ou un homme et
une femme étaient entrain de se disputer. Elle ni comprit ni prêta attention à eux, mais cet argument concernait le futur des petits.
"J'en ai eu assez. C'est comme un zoo devant chez nous. Une troupe de chiens, et le pire, il y en a quatre chiennes ! Dans quelques mois, toutes seront enceintes et
nous aurons un village de chiens !"
"Oui, je comprends. Mais, qu'est-ce qu'on peut faire ? On n'peut pas tuer les petits !"
"Moi non plus, je veux pas faire ça. De plus, je ne peux pas supporter de les voir mourant de faim. Amène-les quelque part et abandonne-les ! On n'peut pas nier
qu'ils transmettent les maladies. Si un de cette troupe morde quelqu'un ?"
"Tu as raison, mais ce n'est pas la bonne solution"
"Mais c'est la seule solution qu'on a. On ne peut pas adopter toute la troupe. On en a déjà deux !"
Ainsi, le destin de petits était bouleversé. Une nuit, quand les petits et le monde dormaient, un homme vint, apporta les petits dans une caverne noire et les enferma.
La terre commença à trembler. Les petits avaient tellement peur qu'ils ne pouvaient faire un seul bruit. Quand le tremblement cessa, l'homme revint et les prit dans la
main et les sorti de la caverne. Les petits étaient étonnés. Pendant qu'ils étaient enfermés, le monde extérieur avait changé. Ils ne reconnaissaient plus l'endroit.
L'homme les y abandonna et il parti. Les petits, désespérés par la peur, la faim et l'insécurité, se mirent ensemble et dormirent en essayant de se réchauffer.
Le jour suivant, les gens qui passaient par là, les contemplaient ; quelques avec pitié, les autres dégoûtés. Une petite fille passant par là avec sa mère aperçut notre
petite.


"Maman, regarde ce petit. Il est très mignon. Apportons-le chez nous ! S'il te plait maman !"
"Ah non ! C'est un chien très sale et malade. Regarde ! Il y a des insectes sur lui."
"Mais on peut le baigner. Il sera parfait. Je veux ce petit, maman ! Je veux, Je veux, Je veux !"
La fille commença à hurler. A la fin, la mère désespérée, prit la chienne et l'examina.
"Pas du tout ! C'est une chienne. Cette petite va nous causer trop de problèmes. Si tu as vraiment besoins d'un, choisis UN chien, pas une chienne !"
"Non maman, je veux ce petit là... "
"J'ai dit : Non !"
"Mais maman... "
"C'est assez. Un chien ou pas de chien ?"
A ce point là, la petite fille cessa de hurler et observa les autres. Enfin, elle choisit le frère noir et blanc. La mère l'examina et l'approuva.
"Oui, c'est un chien. Tu peux le garder."
Ainsi, le troisième frère aussi était parti. Notre petite serait blessée si elle avait des sentiments humains. Sa famille se déchirait. Elle lui restait seulement trois sœurs.
Les gens les examinèrent et les abandonnèrent en exclamant,
"Ce sont des chiennes ! Les malheureuses !"
Oui, elles étaient malheureuses. C'étaient rarement qu'elles avaient quelque chose à manger, et la pluie les faisait malade. La sœur brune et blanche devint très
faible dans quelques jours. Elle était tellement fatiguée et faible qu'elle refusa de se lever après deux jours. Elle y resta toute la journée. Notre petite essaya de
l'éveiller, mais non ! Elle y resta immobile, respirant avec difficulté, jusqu'à sa mort. Vers minuit, pendant que ses sœurs dormaient, la malade parti.
Les trois qui restaient, essayèrent de survivre en marchant dans les alentours. Parfois elles avaient du succès, mais la plupart de temps, aucun succès. C'est en
voyageant de cette manière que la prochaine catastrophe leur est arrivée. Un soir, elles réussirent d'entrer dans un coure de derrière d'une maison ou se trouvait les
déchets. Mais il y en avait déjà deux ou trois grands chiens pour le trésor. Quand les petites y approchèrent et commencèrent à manger, une chienne jalouse les
menaça et attrapa une petite par la gueule.
La pauvre ne sut jamais qu'est-ce qu'elle était arrivée. Il n'y restait pas de temps. Elle hurla une fois et puis c'était fini. Elle tomba par terre, immobile. Les autres
deux qui étaient paralysés par la terreur jusquà ce moment là, rentrant à leurs sens, elles s'échappèrent.
Les deux qui restaient... On ne peut pas deviner leurs sentiments. Elles ne pouvaient ni parler ni porter des plains... Etaient-elles tristes peut-être ? Choquées ? Ou
peut-être indifférentes ? Comment dire ? N'étant que deux petites chiennes abandonnées, elles ne pleuraient pas. Simplement, elles continuèrent à vivre jusqu'un
jour ou notre petite se leva et se trouva toute seule ! Sa sœur n'était nulle part, mobile ou immobile.
Ce jour-là, la pauvre pleura ! Elle cria et cria, elle appela sa sœur, mais non ! Elle était toute seule. La solitude effraya la petite. Il n'y avait plus personne avec qui
elle pouvait se réchauffer quand il faisait froid. Il n'y avait plus personne pour l'accompagner pendant les expéditions pour la nourriture. La petite continua la
recherche, oubliant sa faim, mais il n'y avait aucun signe de sa sœur.
Le jour suivant, dirigée par la faim, cette dernière alla chercher quelque chose à manger, très faible. Sous un arbre, elle vit quelques chiens entrain de manger un
fruit. Devenue sage par l'expérience, elle les approcha en secrète. Ces chiens là, ils mangeaient le fruit de cet arbre, ce que les hommes appellent jack-fruit. La
petite en goûta un peu et le trouva assez bon, donc elle le mangea plein ventre.


C'était le commencement d'une riche époque. La petite adora l'odeur de ce fruit et ce goût. Elle ne souffrait plus de la faim. De petit à petit, elle s'habitua
à sa solitude. Elle trouva refuge sous un buisson pendant la nuit, le jour, elle alla chercher de nourriture ; au moins, elle mangeait ce fruit. En vérité, ce fruit est
donné aux vaches mais les chiens aussi l'adorent. Dans quelques jours, la petite apprit à le voler sous le nez des vaches.
Un jour, en rentrant à son refuge après un bon repas, elle vit qu'il y avait un intrus. Elle se mit en colère et s'avança en menaçant le nouveau venu. L'autre aussi se
prépara à la bataille. Mais, en s'avançant, tous les deux sentaient bizarre. L'autre apportait une odeur familière. La nouvelle venue, une noirette infamie et faible,
avait l'air très familier. Bien sur elle est familière ! C'était la sœur que la petite avait perdue ! Elles se reconnurent, mais comment deviner leurs sentiments en se
rencontrant ?
La surprise ? - Oui
La joie ? - Pas sûr !
Notre petite, elle déjà apprit de vivre toute seule. L'apparence de sa sœur ne fit pas grande différence. Contrairement aux hommes, elle n'était pas même curieuse
de trouver qu'est-ce que c'est arrivé avec sa sœur, comment avait-elle disparue et comment avait-elle réapparue ?
En vérité, cette petite là était adoptée par une famille qui déclarait que le fait que c'est une chienne ne les troublait pas. Peut-être ils voulaient montrer leur gentillesse
par cet acte, mais ils n'en étaient certainement pas. Même si on l'emmena chez eux, ils ne la baignèrent pas, alors la petite continuait d'être très sale. Elle n'était pas
bien nourrie alors elle maigrissait. Les chiens des voisins non plus étaient gentils avec elle donc elle était misérable et malade. Enfin, la famille était dégoûtée de la
petite et on l'abandonna sur le même endroit qu'on la trouva.
C'était ainsi que notre petite retrouva sa sœur après deux semaines. La différence entre elles était évidente. La chienne noire était très faible et malade
contrairement à notre petite qui était assez forte grâce à ce fruit.
Les deux passèrent le temps ensemble, et la petite lui offert son fruit favori, mais l'autre n'en était pas intéressée. En vérité, celle-là ne s'intéressait à rien. Elle ne
voulait pas vivre. Elle n'avait plus d'appétit. Chaque jour qui passait, elle devint faible. Elle marchait avec difficulté et cela décida sa fin...
Les deux étaient entrain de traverser la rue, et la petite malade avait beaucoup de difficulté. Notre petite l'encouragea, elle traversa la rue, revint sur ses pas, appela
sa sœur avec de petits aboiements, agitée en voyant qu'une voiture s'avançait. La petite noire fit un dernier effort et s'avança, mais Hélas ! La voiture frappa la
petite, et elle tomba au bout de la rue, la bouche pleine de sang.
L'autre l'approcha et l'appela, essaya de la réveiller.
Trop tard ! Elle se rendit compte que sa dernière sœur, elle aussi parti avec la reste de la famille. Mais elle ne pouvait pas imaginer ce que lui est arrivée. Et puis, elle
aperçut une autre voiture s'avançant et elle était totalement prise par la folie. Folle de la terreur, elle commença à courir le long de la rue. Chaque véhicule l'effraya.
Tous ce qu'elle voulait, c'était de s'échapper de ces monstres. Elle courut et courut jusqu'elle devint exhaussé. En se reposant, elle vit que les monstres ne la
suivaient pas, alors elle se relâcha. Elle se sentait perdue, elle avait courut trop loin pour retrouver son refuge. Elle était prives de sa refuge et aussi, de son fruit.
Elle recommença la vie, toute seule, dans ce nouvel endroit. Revint l'époque de la douleur et de la famine, mais elle resta vivante.
Elle reste vivante. Elle reste vivante jusqu'à ce jour...
Elle attend par la rue...
Qu'est-ce qu'elle attend ?
Quelque chose à manger ? Un autre jour ?
Peut-être rien !
*******
Au près de la rue attend un petit chien...
Non, c'est une CHIENNE !
Et alors ? Cela fait une grande différence ?
Oui, une grande différence. Toute différence de la vie...

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