Un monde partie III, Talos

Enfin en parlant de village, on devrait employer le mot ville ou temple semblant plus approprié. Le mot village amenait une notion de petite taille, de ville, anonymat et temple, une atmosphère religieuse étouffante. Emirya la magnifique n'était rien de tout et semblait avoir pris à toutes ces notions leurs cotés positifs, comme une ville elle était riche prospère et grande, comme dans un village tout le monde connaissait tout le monde (ou faisait semblant car plus d'une fois Taya s'était retrouver a embrasser une joue inconnu, ou a serrer la main d'un visage inconnu). Du temple elle avait la majesté et la religion, car malgré, ses banquets, ses foires, ses bars, Emyria restait une ville religieuse, aux mains des puissants prêtres prophétiques. Tout en courant elle longeait la cote, ça y est, elle avait dépassé le port, et le paysage derrière elle perdait de ses couleurs en même temps que sa végétation pour ne laisser finalement qu'une seule teinte, un brun ocre, élément significatif de l'entrée dans le territoire des cratères. Recouvrant plus de la moitié de l'île, ce territoire était souvent traversé par des caravanes de marchants ou de nomade allant des territoires du sud-est vers le Nord. Il n'était pas rare que Taya rencontre de braves marchands lui proposant de monter sur un de ses shalbucks, ce qui lui permettait de gagner un temps considérable pour aller jusqu'à la demeure de son maître -mage, mais aujourd'hui, elle n'avait pas le temps, car elle était déjà en retard ça ne la gênait pas outre mesure d'habitude car elle pouvait prendre le portail de Talos lui permettant de rattraper 1 ou 2 heures. Mais pas cette fois ci car il était formellement interdit de l'emprunter durant les cérémonie.

Ca y est, ça allait arriver, il le sentait, il prit une profonde inspiration et souffla sur son sablier.

Ca y est, les choses allaient changer, Carter en était sûre. Le changement en était certain, rien d'autre ne pouvait arriver c'était ça ou la fin de son monde, c'était ça ou la fin de l'équilibre, il fallait qu'il franchisse le portail, malgré la tempête gravitationnelle qui rendait chacun de ses pas difficiles comme si chacune de ses chaussures était recouvert d'une colle épaisse, qui a chaque pas semblait s'épaissir, il fallait qu'il y arrive, il fallait rétablir l'équilibre, il était proche, si proche il pourrait la toucher du doigt, ce qu'il fit.

L'orage commençait a se lever, mais ce n'est pas un orage qui allait arrêter les fidèles, comme chaque année, depuis 10 000 ans, ils appuyèrent sur le socle de la pierre du lac, ça allait marcher Corrand le sentait.

Une tempête de sable commençait, à souffler sur les cratères, le ciel résonnait des grondements des orages, les éclairs se faisaient attendre, la porte de Talos était proche, elle devait y aller elle devait arriver à l'heure à la cérémonie d'intronisation, elle deviendra mage, elle doit le devenir, ça y est, elle est devant, les piliers émettaient une étrange lumière, la porte s'activait, elle allait s'ouvrir pour la première fois depuis 10 000 ans.

Conrad envoya le signal sacré, carter empruntait les passage, et Taya le maintenait ouvert, la prophétie allait s'accomplir.

NOIR, tout devient noir, le portail est en train de s'ouvrir Taya regarde sans comprendre, soudain un grondement, non ce n'était pas possible, pas maintenant tout mais pas ça ! Mais pas un groupe de Troll sauvage, en fin sauvage, pas tant que ça, un tir d'arme laser prohibé. Quel honte même pour un troll. Les trolls fonçaient sur elle à toute vitesse, vite un sortilège, n'importe lequel. Même si il était interdit pour un apprenti-mage, de faire de la magie, Taya s'en foutait, elle devait sauvait sa peau. Soudain, un rayon laser fendit le ciel, puis un troll s'abattit, puis un autre, encore un autre, 10 20, troll s'abattirent et chaque mort avait été précédé par un tir de laser. c'est a y- est, les trolls prenaient la fuite, mais qui devrait-elle remercier, ange ou démon ?

Frère Orgio, nous allons vaincre, il y a trop longtemps que, les Talosiens se moquent de nous du haut de leur machine, de leurs planètes invulnérables ils ne sont pas aperçus de l'imminence de leur déchéance. Leur planète est-pris dans une tempête gravitationnel, nous avons été banni de notre planète mère il y longtemps, trop longtemps, c'est maintenant l'heure de la reprendre, attaquons

Voilà que le lac se mettait à tourbillonner, l'eau devenait noire, Noire, comme l'esprit de Conrad devenait.


La suite, plus tard...