L'hégémonie selon Ferrari

Cet alléchant grand-prix devait couronner les meilleurs de la saison. Le titre pilote opposait le cannibale Schumacher au minuscule mais prometteur Raikonnen. L'objectif du finlandais était simple : il devait gagner. Son immense rival possédant neuf points d'avance ne devait, lui, faire mieux que huitième. Le combat paraissait trop déséquilibré... Il l'était.

Les deux pilotes partirent respectivement 7ème et 14ème suite à de défavorables conditions climatiques et la course n'offrit que peu de rebondissements. Après à un accrochage avec Sato, le quintuple champion allemand géra tranquillement une petite course terminant à son objectif minimum : 8ème. Son "concurrent"au titre finit sur la seconde marche du podium. L'écurie Williams emmenée par le prétentieux Montoya qui abandonna sur problème électronique.
Le titre constructeur se jouera avec la Scuderia et l'écurie Williams emmenée par le prétentieux Montoya qui abandonna sur problème électronique.

Barrichello, qui a excellé aujourd'hui, remporte la septième victoire de sa carrière. Le brésilien a réalisé une course sans faute, heureux, plus que jamais fier de contribuer à la brillance de Ferrari a travers le monde. Jean Todt peut féliciter ses pilotes : Ferrari réalise la passe de deux.




Le baron rouge remporte ainsi sa 6ème couronne mondiale, survolant le mythe Fangio, seul, dans son univers prestigieux peuplé de titres et de records. La Scuderia obtient son treizième titre des constructeurs, son cinquième consécutif.


Les écuries concurrentes se sont une fois de plus heurtées à la domination du cheval cabré, toute cette équipe, magistrale, a de nouveau tutoyé la perfection...