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Mon Utopie |
Chacun à un avis différent de la cité idéale, il est intéressant d'étudier comment les autres imaginent la perfection dans notre société. C'est pourquoi je vous donne ma version, à vous de me donnez la votre par la suite. Une minute de rêve utopique est toujours bon pour s'évader un peu des problèmes actuels. |
Lorsqu'elle s'était réveillée, elle était allongé dans le sable chaud de la plage Est de Gwaya. Elle se leva doucement, encore pas très bien remise de son malheureux périple en mer, et avança instinctivement sur un petit chemin en pierre menant à l'intérieur de l'Ile. Après dix minutes de marche inquiétante mais sans encombre, elle aperçu une haie de gigantesques palmiers s'ouvrant sur une ville magnifique. En effet, elle surplombait une ville de toutes les couleurs (comme ses habitants pourra-t-elle remarquer par la suite) et très fleurie, avec des maisons semblant venir des quatre coins du monde. La jeune fille fut impressinnée par le calme qui semblait y régner. Une sensation de paix l'envahit, et elle entra le coeur léger, étonnée devant tant d'ordre et de propreté. La ville était bien organisée, les maisons ne se chevauchaient pas et paraissaient avoir été construites avec une harmonie inexplicable. Elle passa devant plusieurs habitations ; une villa bleu ciel, un tipi rouge, une hutte couleur blé et une cabane aux tons vert amande. De cette dernière, deux petites filles, apparemment de nationalités différentes, interpellèrent Louna. Ce qui perturba aussi Louna au début, c'était l'absence totale de calendriers et de montres, car l'heure comme le temps n'importait guère ici. On vivait à son rythme, en ne se souciant que de ses envies et des envies de ses compagnons. Si le grand-père avait sommeil alors que les autres mangeaient, il allait se coucher sans que cela ne dérange personne, et tout se régissait ainsi, selon les besoins du corps et les envies de l'esprit, qui suivait toujours l'esprit collectif. On s'habillait, ou pas, et personne n'aurait eu l'idée de contester lorsque Tichou ou son petit frère se promenaient en robe et en dentelle. On montrait son amour sans honte, sans gêne et comme tous ses voisins, on accordait beaucoup d'importance à l'affection, aux baisers, aux câlins, et cela avec tous. Le contact corporel était indispensable et personne n'en était choqué. Ainsi on allait bien, même mieux que jamais. Tout était d'un naturel parfait, rien n'allait de travers, et même si des erreurs avaient été un jour commises, la mauvaise conscience tortura tellement ceux qui les avaient faites que Louna, elle, n'en remarqua jamais après son arrivée. |
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