Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Michael Jackson vs. Sony Music


La guerre ne fait que commencer. Après avoir pris connaissance des mauvais traitements infligés par la maison de disque à Michael Jackson, les fans de ce dernier ont décidé de manifester dans les rues du monde entier, devant les QG de Sony Music à travers le monde. Paris, Madrid, Lisbonne, Rome ou même Mexico, les fans se sont mobilisés avec succès au point de faire éclater la vérité à la lumière du jour, créant souvent l’intérêt des médias… Les deux dernières manifestations datent du 16 Juin à Londres et du 5 Juillet à New York … en présence du Roi de la Pop himself…



Les deux manifestations ont été programmées une fois de plus par des fans. Celle de Londres, le fan club du MJNI avait organisé une soirée spéciale, la Thriller Killer Party, pour fêter les 20 ans de la sortie de Thriller, l'album le plus vendu de tous les temps (52 millions de copies écoulées à ce jour). Michael Jackson, intéressé par l'évènement avait immédiatement envoyé un fax afin de confirmer sa participation à la soirée. Quelques heures avant, une manifestation était organisée dans les rues de Londres, devant les bureaux de Sony Music UK. Les images diffusées dans tous les médias britanniques, et étrangers, des quelques 1.500 personnes participant à la manifestation marquaient la prise de conscience de l'ampleur du conflit par l'opinion publique.
Lors de la soirée, Michael Jackson s'est adressé à ses fans, les remerciant pour leur soutien et leur promettant que "le meilleur serait à venir". il a également ajouté que Tommy Mottola (le Président de Sony Music US, ndlr) était le diable en personne. Le meilleur serait à venir? En effet, Michael Jackson pourrait négocier un contrat avec une autre major lui permettant une plus grande autonomie artistique et l'échec très relatif d'Invincible (7 millions d'exemplaires sans aucun soutien promotionnel) ne peut que le motiver à créer la stupeur lors du lancement de son prochain album, dont aucune date n'a été avancée pour le moment. Cependant, dans le cadre de son contrat avec Sony Music, le chanteur doit encore sortir un best of, programmé pour la fin de l'année, et contenant 4 inédits.

Harlem, New York, 6 Juillet 2002... Le conflit prend une toute autre tournure. Dans le cadre d'une conférence de presse donnée par le Révérend Al Sharpton, un spécialiste de grand renommée dans la lutte pour le respect des droits civiques, Michael Jackson a denoncé l'exploitation exercée par les maisons de disques depuis un grand nombre d'années déjà. Après avoir détaillé les mauvaises pratiques des grandes maisons de disque, Jackson s'est attardé sur le cas Sony Music : "Dès que j'ai commencé à battre les records de vente de disques de tous les temps (...) ils m'ont traité de monstre, ils ont dit que j'étais homosexuel, ils m'ont traité de pédophile". Il accuse la maison de disque de ne pas avoir mis en oeuvre suffisamment de moyens pour la promotion de Invincible, son dernier opus. En effet, très peu de moyens ont été utilisés pour les supports promotionnels et Sony Music a posé un grand nombre d'obstacles au bon déroulement des choses : sorties de single retardées, passages TV très réduits, interdiction de chanter des chansons du dernier album ainsi qu'une entente avec un célèbre journaliste, Roger Friedman, chargé d'écrire des articles très régulièrement discréditant le chanteur. Dans quel but? Le problème est que Michael Jackson avait fusionné son catalogue de chansons (dont 251 des Beatles) en 1995 avec Sony, afin de créer Sony/ATV Publishing. Le chanteur ne voulant plus renouveler son contrat chez eux, Sony Music a donc décidé de couler l'artiste afin qu'il revienne sur sa décision. Râté! Michael Jackson part à la fin de l'année avec la moitié de Sony Music Publishing.

Il joue également la carte du rascisme : "Tommy Mottola, le président de Sony Music US est un radin, un raciste et il est très très très diabolique". C'est la phrase qui crée l'évènement. Michael Jackson affirme que Tommy Mottola est un raciste, qu'il n'aime pas les noirs et qu'il a même traité un artiste de grande renommée de "nègre", dont l'identité n'a pas encore été révélée. A cela s'ajoute les menaces que Tommy Mottola adressait à Mariah Carey, son ex-femme, lorsqu'elle décida de divorcer et de quitter la maison de disque.

Quelques heures plus tard, une autre manifestation était programmée dans les rues de Manhattan, à laquelle plus de 1.500 personnes ont assisté. Plus tard dans la journée, une secondes soirée était organisée par le fan club américain en l'honneur du chanteur, pour lui remettre un prix fêtant ses 30 ans de carrière. A l'heure qu'il est, peu de preuves ont vu le jour : Michael Jackson a annoncé qu'il en détenait, des coups de fil et des lettres écrites par Mottola prouvant cette conspiration. Des procédures judiciaires seront probablement entreprises dans quelques jours, le Président accusant le chanteur de diffamation. Pour l'instant, une coallition a été créée par le Révérend Al Sharpton et l'avocat Johnie Cochran Jr. pour enquêter sur une possible exploitation des artistes par les maisons de disques.
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