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Elle, moi... Nous ? (3) |
Un lundi soir de mai, après ma séance de psy que ma fugue vers la liberté commença. Un mot de trop et me voilà dehors demandant à un de mes voisins de m'amener au mée. |
Je la hais, elle n'a jamais étÉ là pour moi et maintenant que j'ai 15 ans elle veut diriger ma vie. On arrive à la maison, je me rends malheureusement compte que mon père n'est pas parti, la peur monte dans mes veines et fuse avec la rage. Je file dans ma chambre pour me coucher et faire que le lendemain vienne le plus vite possible. Il arrive, il hurle il balance tout, il me fait peur et je prendS son poinG dans la tronche et là, le mot en trop parT : jamais je ne le lui pardonnerai. Les coups ne sont rien mais il ne l'insultera plus jamais, elle a tenu ma main quand j'allais mal alors qu'elle ne me connaît que depuis quelques mois alors qu'eux, mes parents, ils m'ont laissée seule. Dés qu'il sort de la pièce, je prendS mon sac un sweat et un t-shirt et je sorS par la fenêtre. Mon voisin qui était en train de dîner accepte de m'emmener au mée, et très vite il commence à me rassurer. On passera presque une semaine entre les cours et la sèche la dernière semaine avant très longtemps. J'avais réussi à lui avouer mon passé, à lui avouer les coups et tout compte fait elle comprenait très bien que je ne retourne pas chez mes parents. Jeudi soir après le barbecue je raccompagne Elsa chez elle, je la prendS dans mes bras la serS fort et je senS que l'on va plus se revoir avant un bout de temps et j'avais raison/s. Au bout d'une semaine je me rends compte que j'ai sacrifié toute ma vie pour elle et que ses parents qui ne comprennent pas notre amour m ont pris, simplement en verrouillant une porte, le seul reperE qui me restait. Petit à petit je sombrai dans un état de déchet, je fumaiS tout le temps et je m'étaiS envolée dans un monde lointain espérant la retrouvéR. Il y eu quelques fois où l'on se vit de balcon à balcon, il y eu quelques lettres, et puis tout s'arrêta. J'étais partie dans un foyer à Provins et je ne savais pas quand j'allais la revoir. A chaque seconde je pensaiS à elle, j'étaiS comme un enfant perdue dans un monde étranger au sien. Sans elle je n'étais plus rien. Quelques semaines après mon arrivée au foyer, patthoum me téléphona pour me dire que je pouvais appeler la femme de mes rêves. J'étaiS en transe après plus d'un mois et demi/s de séparation. Elle pensait encore à moi: après touT ce qu'elle avait dû subir elle voulait encore se battre pour notre couple. Quand j'y repense je me senS minable, je pleurAIS à moitié je ne parlais que de choses futiles mais j'entendais sa voix, j'avais les mêmes sensations que lorsqu'elle avait chantER au lycée. Nous allions bientôt nous retrouver, normalement cela aura lieu dans une semaine, chez patthoum. Plus jamais je ne la quitterai/s, on passe un super aprèm, mais malheureusement on se fait grilléR au parc, sa mère et sa sœur. Elsa doit retourner chez elle, je prends un autre chemin et je me retrouve en bas de l'immeuble, on monte tous dans l'ascenseur. Tout se passe trop vite, je ne comprends pas, son père, des mots très fortS, elle rentre chez elle. Je me retrouve sur le palier à toquer à la porte pendant 3 heures. Il faut que je réussisse. Après avoir tenter de discuter avec son père, je pense qu'à une chose: j'ai fait des erreurs. Mais heureusement quelques jours plus tard elle m'annonce que l'on peut se voir pendant toutes leS vacances, je suis ravie, j'ai REUSSI. |
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