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Adoption |
Dans l'herbe fraiche et verte était allongées deux petites filles... |
Au contact de cette petite sœur du bout du monde, chacune va apprendre des choses, de ses différences va naître une complémentarité : L'une relativisera ses peines et apprendra à partager, l'autre apprendra le bonheur et la joie d'être aimer... Et moi... J'aime tellement ces week-end, les enfants sont tous heureux de se retrouver. Tous ensemble, ils jouent, ils courent, ils dansent, ils chantent, ils crient et ils pleurent, aussi ! Toutes ces choses ils auraient put le faire auparavant, mais quand ils étaient tous ensemble au Rwanda, ils ne pensaient qu'à crier le plus fort, qu'à taper le plus fort, toujours plus fort, parce que c'était en étant le plus qu'ils avaient le plus de chances de s'en sortir, et là ils sont enfin heureux, enfin aimé, enfin insouciant comme devrait l'être chaque enfant de leur âge. J'aime ces week-end parce que l'on rencontre pleins de gens, pleins d'enfants, et qu'une partie de notre vie se rejoint dorénavant grâce au Rwanda. J'aime ces week-end parce que cela me fait relativiser, moi qui ai toujours connu le bonheur, qui ne sait pas ce que sait vraiment un orphelinat, qui se l'imagine, mais en mieux, qui ne connaît pas le manque d'amour ni la loi du plus fort pour survivre, ni la crainte que le rêve se brise, ni la peur d'être abandonné une deuxième fois. Et enfin j'aime ces week-end parce qu'en deux ans tous ces gens, tous ces enfants, grâce à tous ces moments, ces discussions, ces instants magique, et bien en deux ans c'est presque devenu une seconde famille... |
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