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Loney Dear |
Plus Icare qu'Ikea, le Suédois Loney Dear approche la perfection solaire avec un cinquième album aérien influencé par Bach et Michel Gondry. MA rencontre avec Loney Dear. |
C'est la première fois qu'il accorde tant d'importance aux mots que chante sa voix limpide : "J'ai eu une sorte de crise d'adolescence tardive, durant laquelle j'ai senti le besoin d'évoquer des choses sombres, sans perdre l'expressivité joyeuse et amicale qui, dit-on, me caractérise. Un morceau est plus pénétrant lorsqu'il mêle des émotions contradictoires... Il en devient étrange, presque dangereux. " Une "Dear John Letter" est, en anglais, une lettre de rupture, mais Emil voit dans le titre de son disque tout le contraire : un aveu de fidélité à John, le personnage fictif qu'il s'était inventé avant que "sa carrière n'explose, en plein enregistrement de l'album". Réalisé "sous pression", "Dear John", son album, a été conçu dans l'idée "de développer le son, la production et le songwriting des quatre albums précédents". De fait, "Airport Surroundings", la chanson d'ouverture, reprend les choses là où "The City, The Airport", sur l'album "Sologne" (2005), les avait laissées : Loney Dear ne dessine plus des maquettes d'aéroports, il pilote les bolides qui s'envolent, altiers, de leur tarmac - loin, très loin de Jönköping et des amis du roi. A découvrir, donc. |
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