Peut-on encore sauver la planète ?

Multiplications des tempêtes, inondations, tornades, incendies, sécheresses, même les plus sceptiques se posent des questions. Certains faits sont vérifiables très facilement, comme par exemple la fonte des glaciers qui reculent de plusieurs dizaines de mètres par an.

Premier constat, la terre se réchauffe. En cent ans, la température du globe a augmenté d'entre 0,5 et 1 degré, ce qui paraît considérable lorsque l'on sait que quelques degrés seulement séparent les périodes de glaciation des périodes « chaudes ». Le taux de CO2 a aussi augmenté exponentiellement ces dernières années ce qui est grave car le CO2 est un des gaz qui contribuent à l'effet de serre. La terre est en effet comparable à une grande serre : l'atmosphère qui l'entoure agit de la même façon qu'une serre sans laquelle la température moyenne à la surface serait de -20 degrés au lieu de 15 degrés. Seul problème, si certains de ces gaz comme le CO2 augmentent, l'effet de serre est amplifié et la température augmente elle aussi.
De là semblent découler les divers dérèglements climatiques et leurs conséquences. Tempêtes, inondations, incendies semblent se multiplier et inquiètent scientifiques et politiques. La grande tempête de 1999 renforce cette idée car elle montre que des phénomènes d'une telle ampleur ne se limitent plus aux latitudes équatoriales mais s'étendent aujourd'hui aux zones tempérées. Sans céder à la panique, l'heure est venue de prendre consciences des maladies de notre terre. Cette prise de conscience est nécessaire rapidement lorsqu'on sait que même si les émissions de CO2 étaient stabilisées aujourd'hui, du fait de l'inertie de l'atmosphère, le taux de ce gaz continuerait à s'élever pendant plus de 200 ans.

La communauté politique mondiale semble avoir compris le message des scientifiques. Hélas, elle tarde à signer les accords, elle rechigne à prendre les mesures nécessaires, elle n'investis qu'au compte-gouttes dans cette lutte pourtant urgente. Tout cela à cause bien sur de l'argent. Car ça coûte cher. Il semble que le profit et la rentabilité soient encore beaucoup plus importants que la santé de notre planète et finalement celle de nos enfants. Alors si chacun peut faire une toute petite chose, même insignifiante pour essayer tant bien que mal de préserver notre planète bleu, c'est maintenant qu'il faut agir.

Loin des américains qui bafouent le protocole de Kyoto, et qui continuent à appliquer la logique du marché sans se soucier de la pollution phénoménale qu'ils engendrent, loin des gouvernements qui traînent et rechignent à accorder de l'importance à ces problèmes très graves, c'est à NOUS d'essayer de faire changer les choses. Heureusement, tout n'est pas noir. Il n'est pas besoin d'être écolo, il suffit d'être citoyen. Concrètement, plusieurs petites choses simples ne demandent que peu d'efforts et peuvent être réalisées par tous. Il faut essayer avant tout d'économiser les ressources de notre planète.

* Economiser l'eau. C'est simple. Pensez bien à refermer les robinets, ne pas laver sa voiture tous les jours, ... Beaucoup de petites choses qui peuvent préserver ce bien si précieux pour lequel on se bat déjà dans certains endroits.
* Economiser l'électricité en éteignant les lumières, la télévision quand personne la regarde ...
* Economiser tant que faire se peut les carburants en promenant à vélo, à pieds ou en rollers, en baissant le chauffage intérieur d'un ou deux degrés, en préférant le bus ou le métro à la voiture ...
* Recycler les matières qui peuvent l'être. Le tri des ordures est maintenant bien en place, il faut l'appliquer à 100% an séparant bien papier, verre, fer, plastique, piles ...
=> Il existe mille et une façons de participer à préserver notre mère à tous qu'est la planète Terre.

Cet article sera peut-être vite lu ou ignoré et certains se diront certainement « à quoi bon ? » C'est vrai qu'on se sent bien seul pour changer le cours des choses mais si tout le monde s'y met ... Les petits ruisseaux ne font-ils pas les grandes rivières ???...