Flatland is back !

Le bmx freestyle est né aux états unis dans les années 70 lorsque des gamins ont commencé à sauter partout avec leur petit bicross. Depuis, en 30 ans, on est arrivé à une culture freestyle où, style, technique et surtout plaisir sont maîtres mots.

Le flatland, discipline maudite ? En effet en bmx on a le choix soit on fait des sauts de fous sur des bosses (dirt), soit on fait du street soit on fait du flat. Unanimement reconnu comme la plus ingrate de toutes, le flat est aussi celle qui est le plus dur à gérer, surtout en province où le bon petit parking tranquille se fait rare.
Le flat est la partie sous développée du bmx : aux X-games on a failli se faire sortir, dans les contests on nous relègue tout le temps au fond quand on n'escamote pas complètement cette partie du contest. De plus seule une poignée d'irréductibles flatlanders arrive à survivre de son art en France, contre beaucoup plus en street.

Le flatland est aussi la discipline où s'est le plus développé la notion de style. Que ce soit du point de vue vestimentaire que celui, évidemment, du riding. Cette recherche du mouvement passe par celle du 'flow'. Le flow est une notion assez complexe à comprendre pour celui qui n'a jamais roulé: rouler avec le vélo et non pas à son encontre. Devenir fluide au point faire croire que tout est simple.
Le style vestimentaire du flatland influe sur celui de toute une population : on remarquera le retour de chaussures (je veux pas citer la marque) qui a largement été remise au gout du jour par des riders qui les portaient et des articles sur celles-ci.

Le flatland restera-t-il dans l'underground ? Ne pourra t'on jamais voir du bmx à 21h à la télé ? Le flatland life style survivra tout de même aux aléas du monde moderne, on l'a oublié pendant dix ans, c'est pas quelques fashions victims qui vont le tuer.