Extrait du site https://www.france-jeunes.net |
Bolo et Nako |
Tout porc n'a qu'à se parfumer pour sentir bon... |
En longeant justement l'Avenue des stars, nos deux mélomanes ont pris l'habitude de "faire coucou" à une métis copieusement sexy qui en dit long sur l'efficacité de son concepteur : "Dieu est fort", s'exclamaient-ils. La dame se plaisait comme par enchantement à leur tendre gracieusement la main depuis le balcon d'un immeuble, à chacun de leur passage. Un matin béni des Dieux, elle fit signe à l'un des deux. Trouver lequel, est la question qui fallit envenimer leur relation d'amitié. Pour conclure, c'est à Nako que revint l'honneur d'aller à la rencontre de la belle aux yeux d'argent, ponctués d'un reflet de maquéreau congelé, les joues aussi douces que le fessier d'un nouveau né. Excité qu'il était, Nako gravit les escaliers à la vitesse d'un mamba vert prit de panique, oubliant qu'un ascenceur avait justement été prévu pour la circonstance. "Salut bébé" dit Nako à l'ange aux petites jambes frappées de jolis mollets de bourreau. "Salut gros lapin. Moi c'est Lissania. Appelle moi Nina". Le jeune homme répond sans hésiter : "Nako. A mes chômages, je veux dire, mes hommages mademoiselle. Appelez-moi Nak ou plutôt Nik. C'est plus cool. " Les présentations terminées, la discussion se prolongea jusqu'à ce qu'on frappe à la porte. Nako reconnut la voix qui resonnait au dehors : -C'est Feu Rouge ! Il vient souvent chez vous ? C'est un tueur à gage il va vous flinguer ! -Non ; Rassura-t-elle. C'est mon petit ami. S'il te voit là t'auras des ennuis ! -Tu parles d'ennuis ! Il va me buter le taré aux versions aussi droites que le tronc d'un cocotier. J'suis fichu. Sonne Nako dans un air de pécheur en pénitence. C'est alors que la fille lui proposa de jouer les blanchisseurs afin de détourner l'attention du bad boy. C'est ce que Nako passera des heures à faire, avant de retrouver son copain dans l'après-midi : "Tu te rends compte de ce qui m'est arrivé ?" -En tout cas, replique Bolo, chacun à sa chance frangin. Je pensais qu'avec toi ça irait mais là je crois que nos destins sont liés pour de vrai. Les habits que tu repassais, sont certainement ceux que j'ai passé l'aprem à laver hier ! On s'est fait baiser mon pote. Je te jure j'ai pas vu dans ma putain de vie un couple aussi paresseux que celui-là. TOUT PORC N'A QU'A SE PARFUMER POUR SENTIR BON. |
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