Extrait du site https://www.france-jeunes.net

La concentration des médias


Journaux, télévisions, Internet : que de sources d'informations nous donnant l'illusion d'être bien informer. Pourtant, la concentration des médias est une entrave à la liberté qui fait rage même dans nos pays industrialisés, là où on se croyait à l'abris des fléaux de la désinformation... Regard sur un problème actuel et encore trop méconnu.



Nous pourrions faire l'erreur de croire que, de nos jours, la population du monde (ou, du moins, des pays industrialisés) est bien informée et que l'information nous arrive brute, telle quelle... Rien n'est plus faux. En fait, la concentration des médias touchent la plupart (pour ne pas dire tous) les pays, industrialisés ou pas. Bien que plus flagrant dans les pays en voie de développement, cette forme de manipulation de la population existe partout. Pourquoi ? Pour des raisons économiques, bien sur.








Qu'est ce que la concentration des médias ?

Lorsque nous parlons de concentration des médias, nous pouvons affirmer que les informations diffusées par différentes sources sont concentrées en une seule et même "opinion" : la firme qui possède la radio, le journal, l'émission qui diffusent l'information. Donnant l'impression au lecteur qu'il se fait une idée juste de la situation, puisque celui-ci est certain de consulter diverses sources d'informations, cette "firme" manipule le public en lui faisant croire que les faits relatés son véridiques, alors qu'ils ne sont souvent en fait qu'un reflet des intérêts de la dite "firme". Nous pouvons affirmer que plus un acteur financier possède de sources d'informations, moins il reste de sources disponibles à la concurrence pour donner au public une autre version des faits. Ceci dit, la manipulation de la "firme" face au public se fait de plus en plus forte au fur et à mesure que cette "firme" augmente ses effectifs d'informations.




Dans les pays en voie de développement

Évidemment, la concentration des médias dans les pays en voie de développement (la plupart des pays d'Afrique et d'Asie) et/ou les pays subissant une dictature (Cuba, par exemple) est énorme, puisque la population ne possède ne les recours légaux necessaires contre ce genre de manipulation médiatique, ni l'éducation requise afin de comprendre toute la gravité du problème. Un seul journal est publier à Cuba, et il doit être approuver par des membres du gouvernement de Castro. Ainsi, on bloque toute information venant de l'extérieur : on étouffe les idées de révolution, on laisse entendre que la vie est ainsi partout à travers le monde. Évidemment, des fuites existent : sans avoir de nombre exact, on décèle plus ou moins 2 journaux clandestins par pays opprimés. Ainsi, certains intecllectuels lançant l'idée d'une presse libre entraînent avec eux des membres de toutes les strates de la sociétés et créent souvent, clandestinement, des réseaux d'informations. Évidemment, tout ceci est absoluement illégal et est passible de la peine de mort dans certains pays. En fait, dans les pays en voie de développement, on souhaite laisser entendre à la population que la vie ne pourrait être différente : qu'elle est telle qu'elle est partout à travers le monde et que le changement ne doit pas être invoquer. Siégeant sur un pouvoir somme toute assez précaire, les membres des différents gouvernements de ces pays craignent plus que tout le propagation des conaissances et des façons de vivre des autres pays, qui pourraient donner quelques idées révolutionnaires à la population qui leur permet de s'enrichir. Ainsi, étant la seule source d'information de leur pays, les gouvernements peuvent tout dire : se prôclamer maîtres de tout, s'approprier terres et fonds. Sans opposition et avec le contrôle des médias et, de ce fait, de l'opinion de la population, ils détiennent un pouvoir insoupçonné. Bref, un fléau beaucoup plus grave qu'on ne le pense.




Dans les pays industrialisés

La manipulation n'est pas moins importante dans les pays industrialisés, comme on a trop souvent tendance à le croire. En effet, bien que plus subtile, elle est toujours là. Elle s'opère cenpendant de manière différent que dans les pays en voie de développement. En effet, au lieu de n'avoir accès qu'à une seule source d'information, le lecteur à accès à plusieurs sources qui viennent cependant du même endroit. À titre d'exemple, prenons une compagnie A. La compagne A possède donc au départ un journal, dans lequel elle publie des faits véridiques, bien sur, mais également une version déformée de la réalité lorsque ceci peut lui être profitable. Au fil du temps, le compagnie A aquiert un poste de radio. Celui ci énonce des faits de la même façon que la journal. De ce fait, la personne lisant le journal et écoutant la radio croit bien s'informer mais, pourtant, elle fait face à deux sources d'informations qui sont en fait la même. La compagnie A peut acheter ainsi un nombre illimité de sources d'informations : télévision, journaux, Internet, etc. En fait, la concentration des médias dans les pays industrialisés est presque plus honteuse que dans les pays en voie de développement, puisque l'on berne carrément la population en leur laissant croire qu'ils ont accès à énormément de souces d'informations, ce qui est rarement le cas. Seul point positif : les pays industrialisés ont accès à l'information des autres pays, ce qui est très rarement le cas dans les pays en voie de développement.




Un exemple concret : Quebecor

À titre d'exemple flagrant de la concentration des médias, nous pouvons citer Quebecor, une entreprise de communication Québécoise. Quebecor est en fait est une entreprise appartenant à la famille Péladeau qui Ĺ“uvre dans le domaine de la médiatisation. Actif au Canada, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Europe ainsi qu'en Asie, Quebecor est sous constante expansion. Avec ses 52 000 employés répartis dans 15 pays différents ainsi que ses 11, 6 milliards de dollars, Quebecor devient la deuxième plus importante entreprise du domaine au Canada.

Quebecor possède 14 journaux, 22 magazines, 11 sociétés d'édition, 4 sociétés de distribution, des parts dans 22 chaînes de télévisions, 1 accès Internet, 15 sites Internet ainsi que 6 commerces. Quebecor possède également 50 % de Home Shopping Service Canada, responsable de toutes les activités de télé-achat du Groupe. Ajoutons à tout cela une maison de production (JPL production) étant la principale source de production du réseau TVA.




Une grave conclusion

Il est très évident que la concentration des médias à un très grand impact sur la liberté d'informations de la population. Ainsi, plusieurs magazines, postes de radios, journaux et chaînes de télévision appartenant à une seule et même entreprise divulgueront des informations allant abondamment dans le sens de l'entreprise en question. Si l'argent injectée dans un poste de radio en particulier vient d'une entreprise spécifique, ce poste sera non seulement contrôlé par l'entreprise, mais il divulguera lui-même des informations pouvant "aider" l'entreprise qui le possède, tout ceci sur fond de profits économiques. L'argent gouverne ces médias qui sont souvent trop petits pour lutter contre les grands empires médiatiques. Le fait que la plupart des journaux lus appartiennent à la même entreprise berne une population qui ne s'informe jamais assez : ainsi, les lecteurs croient connaître la vérité en arguant qu'ils ont lu une certaine nouvelles à plusieurs sources, alors que toutes ces sources viennent en réalité du même endroit. On trompe la population, on camoufle, mais la réalité reste la même : les médias sont contrôlés et ne nous laisse voir, pour la plupart, que ce qu'ils veulent bien que nous sachions.
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