Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Rave-parties


Parfois, les raves ne sont pas que des lieux de fêtes, certains en profite pour se droguer ou pour boire de l'alcool mais c'est quoi exactement les raves ?



Mais les raves c'est quoi ?

Ce sont de grands rassemblements en plein air où l'on danse sur de la musique techno du soir au petit matin pendant parfois plusieurs jours. Leur accès est gratuit et les "raveurs" sont prévenus au dernier moment du lieu où se déroulera la fête. La police aussi...


Il y a deux types de raves :

-Les officielles (raves), qui ont lieu dans des endroits prévus pour cet effet : par exemple dans des endroits acceuillant des manifestations culturelles (salles de concerts, parcs des expositions ou boites de nuit) et qui se déroule de facon ponctuelle.

C'est aussi un lieu de fête où tout est possible. On s'y rend pour partager un moment dans un endroit original et autour d'une musique que l'on aime. Les contraintes de temps et d'espace n'existent plus. C'est un espace de liberté, explique Etienne Racine auteur du livre Phénomène techno : clubs, raves, free-parties.

-Les officieuses ou clandestine (free-parties) , qui par contre ont lieu dans des endroits qui ne sont pas prévus pour. Elle est maintenue malgré l'interdiction formulée de la faire. Elle se déroule généralement dans des endroits isolés et insolites comme dans des forets, hangars, champs... Elle est illégale. La police fait partie de la fête, elle surveille l'entrée et tente parfois carrément d'arreter la fete. Cette désobéissance a la loi fait partie du plaisir.

En effet les raves s'organisent avec autorisation tandis que les free-parties s'implantent clandestinement. Depuis le 3 mai 2002, l'ex- ministre, Daniel VAillant, a fait passer un décret dans le Journal officiel du 7 mai où il est mentionné que les rassemblements festifs à caractète musical doivent être soumis à une décaration préalable auprès du préfet du département dans lequel ils doivent se dérouler. Même si les maires et les préfet sont parfois hésitants mais cela permettrai d'encadrer ces soirées et d'éviter UE les soirées clandestines se reproduisent.

Dans les deux cas, et selon la taille de l'évènement, il y plusieurs pistes de dance qui peuvent cohabiter dans un même lieu avec des styles de musiques différents. On peut ainsi passer de l'une a l'autre. Il y a souvent des images diffusées au mur par VJ (vidéo DJ).


Mais pourquoi adore-t-on ces raves ?

C'est une découverte totale pour ces participants. Contrairement aux boites et aux clubs que l'on connait et où l'on a nos habitudes, c'est une réelle surprise (selon la qualité du lieu), la musique parait ludique et libératrice. On pet sans danser librement sans se sentir juger a n'importe quelle occasion. En plus, on y rencontre des gens, on échange ses impressions. Autre ponit positif, ici les verres ne coutent pas 10 euros comme dans les boites habituelles. A l'opposé certains reprochent a la musique d'être "nhumaine, faite par des machines et avec des bruit insupportables", précise l'ethnologue. La techno est une musique envoutante. A une rave cela ne sert a rien de rester spectateur, on s'ennuierai assez rapidement, il ne faut pas non plus s'attendre a un cadre douillet et confortable, sinon on sera déçu.


Mais après les points a priori positifs se cache beaucoup d'inconvénients

Ces "raves" (teuf en verlan, c'est à dire fête) se déroulent dans une atmosphère assez hypnotique, dans le vombrissement d'immenses sonos et avec de fortes consommations de drogue (principalement de l'ecstasy).

Si la rave est gratuite, le plus souvent les organisateurs (clandestins) comptent sur la vente de drogue pour rentabiliser l'opération. Dans un certain nombre de parties, suite à la demande de Jack LANG en 2000, "médecin du Monde" tiennent un stand où ils veillent à ce que la drogue ne soit pas coupée de produits dangereux. Ils essaient, à cette occasion, de faire passer des messages sanitaires.

Lors des journées de préparation à la Défense en 2000, 14 000 jeunes ont été interrogés et, si 1/3 avait déjà participé à une rave, 1/9 seulement avait consommé de la drogue. L'usage de celle-ci est dont principalement festif et occasionnel. Mais peut aussi dégénérer en prise régulière.


Les accidents ne sont d'ailleurs pas absents :

Morts par overdose, accidents de raveurs trop défoncés... sans parler du saccage des lieux où se tiennent ces "teufs" : en l'an 2000, on recensera 4 morts par overdose (2 en 1999). Au 15 juillet 2001, on recense les accidents suivants : 1 mort d'overdose en Moselle, 2 morts par accident suite à des excès de défonce (Rhône et Rouen), des incendies en Gironde et 4 blessés graves dans la Marne.

Dans les grandes rave-parties, un minimum de protection sanitaire est assurée : on veille à une alimentation suffisante en eau pour éviter les déshydratations, on soigne les bobos, on prévoit des lieux de repos pour que les jeunes puissent sortir du stress ambiant... Ce genre de protection est absent des petites raves.

Evidemment il n'y a pas que dans les raves que l'on trouve de la drogue et on est responsalbe de nous-même et tout ce que cherche a vous faire comprendre c'est que malgré que les raves sont un leu de découverte il faut rester très prudents !
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