Bourse et capitalisme

Ce sujet a pour but non pas nécessairement de remettre en question les fondements du capitalisme mais d'essayer de comprendre les abus qui en sont faits.

Tout d'abord, je voudrais revenir sur les origines du capitalisme. Avant son apparition, les entreprises devaient pour se développer, se baser sur leur chiffre d'affaire, ou CA, et prévoir des investissements en fonction de leurs marges. Autrement dit, elles avaient besoin d'argent pour investir et gagner plus d'argent...

Une des solutions est bien sur d'effectuer un emprunt pour investir, emprunt qui serait remboursé grâce à l'augmentation du CA qui en découle. Cette solution s'appuie sur le bon vouloir des banques qui peuvent décider, ou non, de prêter de l'argent si elle juge l'idée bonne.

La solution offerte par le capitalisme est d'ouvrir le capital d'une entreprise à des actionnaires. L'idée est donc que le propriétaire apporte un minimum de 51% du capital, pour en rester le maître. Les 49 autres pourcent sont accessibles à toutes personnes désirant posséder une part de l'entreprise. Le propriétaire peut ainsi quasiment doubler son capital et donc investir deux fois plus.

Cette idée est tout à fait honorable puisqu'elle invite chacun à aider au développement d'une entreprise, tout en touchant une part du CA annuel.

Les abus sont, à mon sens, liés à la spéculation boursières. Je ne rentrerais pas dans les détails, ne les connaissant pas tous moi-mêmes. Le fait est que dans la situation actuelle, les possesseurs d'actions ne s'intéresse plus au développement de l'entreprise dans laquelle ils investissent mais seulement comme un placement personnelle à court terme. Ainsi, ces capitaux sont tellement fluctuant qu'ils ne peuvent servir à l'idée initiale du capitalisme. De plus, la valeur des actions fluctuant en fonction de leur demande, ces valeurs sont entièrement régie par les grands possesseurs d'actions, c'est à dire les entreprises.

En effet, le spéculateur lambda avec ses quelques dizaines actions n'a un poids que très faibles face à une multinationales. De ce fait, les principaux perdants sont paradoxalement les petits spéculateurs dont les valeurs des actions sont ballotés par les achats ou ventes massives des grandes entreprises.

Mais l'autre phénomène plus inquiétant est la conséquence de ces spéculations.
On remarque que les entreprises ont tendance à négliger même la production de laquelle elles sont issues pour s'orienté vers la spéculation sur d'autres entreprises, plus profitables. Finalement, on aboutit à des entreprises qui stoppent leur production, puisqu'elle sont devenues moins rentable que de spéculer en bourse...