Le pianiste

Roman Polanski a réellement mis les bouchées doubles pour nous raconter toute l'horreur qu'ont vécu les juifs durant l'invasion allemande de Varsovie, capitale polonaise, en 1939.

Cette partie affreuse de l'Histoire a également été vécue par Polanski, mais il souhaitait raconter autre chose que ce qui lui est arrivé. Il a donc mis la main sur les mémoires du défunt Wladyslaw Szpilman (décédé en 2000) et a choisi de raconter son histoire, en se gardant bien de rajouter des petits détail.

Son rôle est interprété de magnifique façon par Adrian Brody.

L'histoire de Szpilamn commence lorsqu'il travaille pour la radio en tant que pianiste, ce qui lui permet de rapporter assez d'argent pour nourrir et bien loger sa famille. Donc, il travaille lorsque la première bombe est lancée sur la ville en 1939. Mais ce bombardement n'était qu'un début à l'horreur qui allait suivre.

Premièrement, tous les juifs de la ville durent porter une étoile de David où il était écrit qu'ils étaient juifs. Progressivement, ils se virent refuse tous les privilèges, comme prendre l'autobus ou même marcher sur le trottoir ! Puis il y eu le couvre-feu obligatoire pour les juifs.

Ensuite, l'armée allemande construisit un ghetto de 403 hectares et elle y entassa les 360 000 juifs de Varsovie. Des restrictions encore plus sévères les assaillirent et les allemands s'amusaient à leur faire payer de la mort.

Pendant ce temps, certaines scènes frôlent l'insupportable. Par exemple, les allemands entrent dans un édifice et tous les gens doivent se mettrent debout autour de la table. Cependant, un vieillard handicapé de ses deux jambes ne se lèvent pas (et comment donc !). Deux allemands prennent donc sa chaise et le jettent en bas du balcon.

Ceci n'était qu'un exemple de l'horreur qui est démontrée.

Les juifs sont enfermés jusqu'en 1942, où ils sont embarqués dans des trains pour les camps d'extermination. Mais voilà que Szpilman y échappe et erre dans la ville en quette de nourriture et d'abri.

Je ne veux pas gâcher la fin, alors je vous laisse comme ça. Je tiens seulement à dire que Le Pianiste est un très bon film qui nous démontre que nous sommes chanceux de ne pas avoir vécu de telles horreurs.