Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Quand le rêve rattrape la réalité


J'ai commencé à écire un roman, en voici le prologue, si tu le trouves intérressant et/ou tu connais des adresses d'éditeurs inscris les moi dans les commentaires !



Bip... Bip... Il était 6h30, mon réveil sonna un long moment avant que j'accepte de me lever, c'est peut-être pour cela que sa sonnerie désagréable hanta ma tête pendant cinq longues minutes, ma mère criait déjà pour que je me lève, comme chaque matin de classe, et comme d'habitude, je n'avais aucune envie d'aller en cours.
J'avais beaucoup de mal ce matin-là, mes jambes étaient lourdes, ma tête tournait, elle me faisait mal, j'avais chaud, très chaud, mais surtout, des images défilaient rapidement devant mes yeux ; je me voyais derrière une fille d'une taille égale à la mienne, je n'apercevais pas son visage, il me paraissait flou ; je ne voyais pas de qui il pouvait s'agir, je voyait juste sa longue chevelure blonde attachée soigneusement en tresse à l'aide d'un élastique de couleur bleu azur. Dans ma main fermée, un foulard...
Alors que je m'approchais d'elle d'un pas léger, j'accrochais le foulard à son cou, je le tirais de toutes mes forces, elle essaya de crier, mais aucun son ne sortit de sa bouche, je sentais qu'elle avait peur, elle pleurait, elle me suppliait d'arrêter...
"Laure, tu veux bien manger correctement ?" je levai mon visage et m'aperçus qu'une tartine était collée à ma joue, je m'en allai dans la salle de bain pour me nettoyer le visage, je me brossai les dents puis m'habillai. Je pris mon sac, puis sortis.
Il était déjà 7h15, j'étais en retard, comme à mon habitude. Je me rendis à l'arrêt de bus d'un pas pressé, une seule chose comblait mon esprit : "Etait-ce un rêve ou la réalité ?".
Arrivée à hauteur de l'arrêt de bus, je vis que Corentin était déjà là, cigarette à la bouche, lunettes noires sur le nez, mains dans les poches de son nouveau blouson en cuir. Alors qu'il s'apprêta à me faire le "rituel" des quatre bises, je le repoussai violement, je ne me sentais pas dans mon état habituel, et quand il allait me demander la justification de mes actes, le bus arriva à temps et je me dépêchais de monter à l'intérieur.
L'autocar s'arrêta à une dizaine d'arrêts avant d'arriver à celui de Lydie, ma camarade de classe. Arrivé à ce dernier, le bus freina sèchement : un chien errant venait de traverser la route. Corentin qui draguait était debout dans l'allée du bus, il vola vers l'avant, se retrouvant nez à nez avec le chauffeur qui n'avait pas l'air très ravi de le voir là, "Coco" retourna rapidement à sa place.
Lorsque Lydie vint s'asseoir à mes côtés, elle me regarda droit dans les yeux sans dire un mot, c'est alors que je compris, les images que j'avais vu le matin même devinrent plus claires, il ne s'agissait pas d'un rêve, mais de la réalité...
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