Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Superjoint Ritual


Le groupe américain nous revient pour un nouvel album intitulé "A lethal Dose of American Hatred"...



Superjoint Ritual

Superjoint Ritual remonte en fait à il y a 15 ans en Louisiane où le célèbre Phil Anselmo de Pantera décide de former un groupe qui devait au départ se nommer Gut avec un certain Jimmy Bower de Eyehategod. Mais ce n'est qu'en 2000 que sort le premier album du groupe nommé Use once and Destroy qui en a profité pour changer le Gut en un Superjoint Ritual (personnellement je pense qu'ils ont bien fait!). Ce premier album était déjà assez exceptionnel, surtout grace à la superbe voix d'Anselmo et les bons riffs parfois heavy de certains titres. Mais, voilà, cela ne suffisait pas à nos cinq américains qui reviennent avec un deuxième album rudement bien nommé A lethal Dose of American Hatred .


Une dose mortelle de haine américaine...

C'est vrai qu'en ce moment on en voit pas mal de haine américaine, mais surtout côté politique. Alors que côté musical tout cela reste bien discret. Voyons donc si cet album tiens la promesse qu'il a énoncé dans son titre. Allez, on y va avec le premier morceau intitulé "Sickness". Ca commence assez doucement avec une ptite intro à la guitare bien sympathique de la part de Bond et de Bower. Puis le rythme s'accélère un peu, le batteur (Joe Fazzio) use de sa double pédale et ça y est c'est parti pour un excellent (magnifique) morceau qui se permet de jongler avec des rythmes très rapides et des passages un peu plus doom ("sickness, self desired, self assured..."). On passe rapidement au deuxième morceau "Waiting for the turning point", un morceau de ouf (désolé j'ai pas trouver d'autres mots) de 1:27, rapide du début à la fin où Fazzio n'accorde aucun répit à sa batterie et, par la même, ridiculise la plupart des récents batteurs (je ne citerai aucun nom...Lars Ulrich sur St Anger... oups, ça m'a échappé...). On passe ensuite à "Waiting For the Turning Point" où Anselmo fait une critique assez virulente des nouveaux groupes commerciaux quand il hurle une bonne dizaine de fois "Infamously!". Bref, un excellent morceau rapide avec encore, une batterie excellente et originale, et de bons riffs. On passe ensuite à un morceau un peu plus sombre et lent mais tout aussi excellent que les précédents: "The Destruction of a Person" où Anselmo (je persiste et signe!) fait encore une performance plus que géniale avec ces "Trut Me" qui a chaque fois qu'ils sont prononcés assombrissent un peu plus le morceau, qui n'en devient que meilleur. Après, suivent deux très bons morceaux métal, "Personnal Insult" où la guitare de Bower fait des ravages et "Never to Sit and Stand Again" avec un rythme très travaillé et excellent. Puis, il y a "Death Threat" ou Fazzio qui s'était quelque peu calmer se reprend, suivi de "Permanently", un bon morceau mais assez anecdotique par rapport aux autres selon moi. On enchaîne avec un morceau plus métal au court nom de "Stealing a page or two from armed and radical pagans", puis un morceau tout simplement sublime: "Symbole of Nevermore", un petit peu de repos avec "The Knife Rises", on réenchaîne avec un morceau terrible, "The Horror", et on fini par "Absorbed" un bon morceau un peu plus calme...


En Bref

A la fin de l'écoute de l'album on se sent crevé, on ne sait pourquoi, et pourtant on en re-veut. Cette album est tout simplement grandiose, avec un Phil Anselmo en pleine forme (ça fait du bien de l'entendre comme ça quand on voit que les derniers Pantera ne sont plus aussi terribles qu'avant), un Bower et un Kevin Bond en très bonne forme sur leur guitare, un Fazzio excellent... Bref, que du bon, a part le fait que Hank William ne se fasse pas beaucoup remarquer derrière sa basse... Ca faisait pas mal de temps qu'on avait pas entendu un album aussi bon, et avec une telle violence, une telle nervosité! Alalala, si la haine américaine pouvait toujours s'exprimer comme cela, je crois que j'en prendrai une bonne dose avant les cours le matin...
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