Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Les risques de la drogue


J'entend parfois certaines personnes dirent "la drogue ça me fascine", "je suis sûre qu'un jour j'essayerai bien, juste pour voir ce que c'est". Quel bêtise, quel connerie oui ! Laissez moi vous citer les conséquences de ces substances que je surnomme sans honte "de la merde" !



On va commencer par le cannabis, oh oui ça c'est sur vous vous êtes fait une idée du cannabis assez bonne pour beaucoup d'entre vous, laissez moi démentir quelques idées : Le cannabis ce n'est pas pire que l'alcool. FAUX ! Les dégats liés aux cannabis sont tout aussi dangereux que l'alcool. Nous verrons cela par la suite.
Le cannabis est une drogue douce, et il ne mène pas aux drogues dures. FAUX, ARCHI FAUX, beaucoup de personnes ne seraient pas tomber dans la drogue dur si elles n'avaient pas connues les drogues douces.
Le cannabis n'engendre pas une dépendance. FAUX : toute habitude est une dépendance, un fumeur régulier aura beaucoup plus de mal à ne plus fumer de cannabis qu'un fumeur occasionnel d'ou une dépendance.


Les dégats :

Indifférence et détachement vis-à-vis de l'environnement.
États occasionnels et atypiques de désorientation, de confusion, d'angoisse, de panique et de délire.
Véritable anxiolytique, il induit chez certains, des états d'angoisse transitoires avec somatisations cardio-vasculaires possibles.
Les effets produits par le cannabis sont directement liés à la personnalité du sujet, au contexte de la prise, à la quantité absorbée et à la qualité du produit.
Étourdissements, somnolence, difficultés de concentration voire confusion mentale.
Après avoir fumé, il provoque également une hausse du rythme cardiaque, diminution de la pression artérielle, cessation temporaire de la sécrétion de la testostérone (hormone mâle).
Une anxiété aiguë ou des réactions psychotiques peut survenir lorsqu'un utilisateur fragile croit avoir perdu le contrôle de son état mental.
L'inhalation chronique de fumée de cannabis peut induire des altérations pulmonaires avec risque de cancer du poumon, de bronchite ou d'emphysème.
Perte de mémoire.
Des modifications de la personnalité avec syndrome de démotivation.
Le sujet perd le sens du réel, la notion de temps et d'espace.
Dépression et sommeil.
Les perceptions auditives et visuelles peuvent être modifiées.
L'usage excessif du 'joint' (5 à 10 par jour) peut donner, en un an, des sinusites et bronchites chroniques qu'un fumeur de tabac de 20 à 40 cigarettes par jour connaît en 5 à 10 ans. Il est 10 fois plus prédisposé à avoir un cancer du poumon.
Le système immunitaire s'affaiblit et laisse le champ libre aux virus et autres microbes.

Chez l'homme, le THC peut provoquer une diminution du nombre et de la mobilité des spermatozoïdes en proportion de l'intensité de l'usage du cannabis. Une réduction progressive du niveau des hormones mâles produites. Ce qui explique l'impuissance sexuelle qui frappe les fumeurs excessifs après plusieurs années.

Chez la femme, le cannabis peut entraîner une altération de l'ovulation. De plus, il est toxique pour le fœtus. La femme enceinte qui continue à fumer du cannabis met au monde un enfant de poids et de taille inférieure à la moyenne.

Le THC entraîne des modifications biochimiques.

En dérégulant l'action des neurotransmetteurs, il altère l'équilibre délicat existant entre le centre du plaisir (cellules limbiques) et le centre de la décision, réflexion (néo-cortex).
C'est ce qui explique le ralentissement de l'intérêt intellectuel, une certaine indifférence, l'éloignement de la vie sociale, des périodes d'euphorie suivies de périodes d'apathie et de dépression de plus en plus longues.


L'HEROINE maintenant :

10 mn L’héroïne agit au sein du tissu nerveux central et franchit la barrière sanguine du cerveau. Le sujet ressent brutalement une phase d’excitation puis de plaisir intense. C’est le « flash », que certains décrivent comme un orgasme.
La pupille se rétrécit et ressemble à une tête d’épingle, ce qu'on appelle un myosis.

15 mn Baisse de la température du corps, troubles moteurs. Diminution des sécrétions des glandes salivaires, la bouche devient sèche. Diminution des capacités de mémorisation, d’attention, ainsi que des performances intellectuelles.

Phase de relaxation, sensation de repli sur soi, mais aussi risques de convulsions avec vomissements.

8-10h Les effets du produit s’estompent et laissent place à un vide profond.

24 h En raison d’une diminution des sécrétions acides, augmentation du temps de vidange gastrique de l’estomac, donc constipation.

48 h Les personnes dépendantes expérimentent le paroxysme de la crise de manque : troubles intestinaux et urinaires, vomissements, état confusionnel, agitation.

4 jours Les traces d’héroïne ont disparu des urines, ses effets aussi.

EFFETS SECONDAIRES :

L'héroïnomane porte des traces de ses nombreuses injections intraveineuses. Il se produit une sclérose extensive faisant apparaître des stigmates indélébiles sur le tracé veineux. De plus, rétrécissement de la pupille, parler embarrassé, photophobie, démangeaisons et extrême maigreur s'installent très rapidement.

L'héroïne crée une pharmacodépendance importante et les troubles de sevrage sont spectaculaires. C'est le "manque" ou "syndrome de sevrage" qui apparaît très rapidement lorsque le sujet n'a pas la possibilité de s'injecter la dose dont son organisme a besoin.

Sur le plan psychologique, le sujet est entraîné dans une délinquance spécifique liée à la nécessité de se procurer le produit, il s'aliène alors dans un rétrécissement de son champ vital centré sur la recherche et l'absorption de la drogue.



COCAINE :

- La fatigue augmente.
- On constate une augmentation de la nervosité et de l’anxiété.


EFFETS A LONG TERME :

- La cocaïne inhalée peut causer des dommages (inflammations et perforations) à la paroi nasale.
- À long terme, les utilisateurs se plaignent souvent d’une réduction de la performance sexuelle ou de la libido.
- La perte d’appétit amène une malnutrition.
- Chez la femme, irrégularité menstruelle ou disparition des règles.
- Augmentation des risques convulsifs.
- Les utilisateurs deviennent davantage susceptibles de vivre des épisodes dépressifs.
- On observe souvent l’apparition de comportements de méfiance, de paranoïa.
- Atteinte de la mémoire.
- L’usage de la voie pulmonaire est associé à des problèmes respiratoires : bronchites, asthme, cancer.


EFFETS A HAUTES DOSES :

En plus des effets cités hauts :
- Pouls rapide et filant.
- Hyperthermie.
- Agitation, confusion.
- Hallucinations tactiles, visuelles et auditives.
- Psychose.
- Mort par convulsions, hypothermie, défaillance cardiaque, etc. causées par une surdose.

Relisez tout ça avant de vouloir "essayer".
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