Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Tabou or not tabou


Si dans un grand nombre de pays, la virginité n'est plus tabou, dans d'autres, à savoir les pays musulmans, ce sujet est des plus délicat et la vie sexuelle de la jeune femme surtout est toujours occultée...



Il y'a encore des pays où les relations sexuelles pré-maritales et en dehors des liens sacrés du mariage sont abolies, par le livre saint (Coran), la Sunna (tout ce qui a été dit par le prophète) et les textes de loi...
Il n'est pas question de remettre en cause ces textes ni leurs contenus, mais juste essayer de vulgariser le tabou de la sexualité et plus précisèment celui de la virginité... car si en Europe, ou en Amérique le sujet peut sembler dérisoire, il faut savoir qu'ailleurs, la non virginité d'une jeune fille qui n'est pas mariée peut être sanctionnée par de graves chatiments corporels et le plus dur, moraux… la fille peut ainsi se voir à jamais reniée par ses parents, la réputation salie et la dignité perdue...


Qu'est ce que la virginité ???
D'après le petit Larousse, c'est l'état d'une personne vierge, qui n’a jamais eu de relations sexuelles. Cependant, on a tendance à confondre virginité et hymen, alors qu’on peut très bien garder son hymen et avoir des relations sexuelles n’entraînant pas sa perte comme la sodomie ou le petting...

Un adage maghrébin résume l’état des lieux: "tu es libre de ce qui se trouve au dessus de ta ceinture, mais le reste préserve le pour ton futur mari". Tant que la fille préserve son hymen, elle peut, si elle veut, faire ce qui lui plaît de son corps. Son hymen ne lui appartient pas, mais revient de droit à son futur époux, c’est son certificat d’authenticité, son tampon : fraîcheur garantie, la preuve de la bonne éducation que lui ont prodiguée ses tiers, bref, une fierté tribale.
"Sincèrement, je ne pourrai pas épouser une fille qui n’est pas vierge, je n’ai pas envie de passer mes nuits à imaginer le nombre de ses conquêtes" avoue Yahya 24ans.
Karim 30 ans estime que "peu importe qu’elle soit vierge ou pas, l’important est, qu’une fois mariée, elle respecte son mari et lui reste fidèle" non sans préciser que "la fille peut avoir recours à la chirurgie pour se refaire un hymen, ce dernier n’a plus aucune valeur alors".
Malheureusement, ce dernier recours est devenu monnaie courante chez les jeunes filles qui n’hésitent pas à s’offrir un nouveau hymen et commencent ainsi leur vie conjugale sur un gros mensonge. Hakima a utilisé ce subterfuge et se justifie "si Fayçal avait su que je n’étais pas vierge, il ne m’aurait jamais épousée, quand je repense à sa fierté lors de notre nuit de noces, je ne regrette pas d’avoir menti".
Latifa n’aurait jamais songé à bluffer son mari, d’ailleurs, elle n’a jamais eu de rapport sexuel avant son mariage, et pourtant, coup de théâtre, la nuit de ses noces son "séroual" est resté immaculé. Heureusement pour elle, son mari fit preuve d’une maturité exemplaire, et au lieu de s’emporter, il l’accompagna dès la semaine suivante chez un gynécologue. C’est là qu’ils apprirent que Latifa était bel et bien vierge, mais qu’elle avait un hymen dit complaisant qui ne saignait pas en se déchirant.
Pour peu, elle aurait pu être répudiée.
Morale de l’histoire : les apparences sont souvent trompeuses.
Quand on sait que certaines jeunes filles risquent de se voir à tout jamais anéantie à cause d'un petit bout de rien du tout, on les plaigneraient presque et excuseraient même le fait qu'elles aient recours à un subterfuge...


Un gynéco a essayé de nous éclairer sur ce sujet longtemps controversé :
L’hymen est une membrane plus ou moins épaisse et souple, formant un diaphragme entre le vagin et la vulve, il est perforé d’un orifice qui permet au moment des premières règles de laisser le sang menstruel s’écouler.
Au cours du premier rapport sexuel, l’orifice hymenéal est agrandi par des déchirures plus ou moins importantes et plus ou moins hémorragiques. Toutefois, ces déchirures peuvent survenir dans certains cas, suite à une chute , ou à la pratique de l’équitation par exemple.
Il existe par ailleurs, des hymens qui restent intacts même après un rapport sexuel, tel est le cas entre autre de l’hymen imperforé qui est une malformation congénitale, et l’hymen dur que l’on retrouve chez une "safha". parfois, l’impénétrabilité de l’hymen peut être due à la frigidité de la femme lorsqu’elle fait un vaginisme (contraction involontaire du vagin et blocage psychique rendant le rapport impossible).
Aujourd’hui on a de plus en plus recours à l’hymenoplasthie, forme de chirurgie plastique qui consiste en la création d’un nouveau hymen, c’est un bout de tissu de la peau de la même personne qui est utilisé, et placé à l’endroit de l’hymen. Cette opération s’effectue en 45 minutes, sous anesthésie générale, et coûte entre 5000 et 10000 dhs (500 et 1000 euros) selon l’importance de la déchirure, l’hymen "artificiel" a les mêmes caractéristiques que l’original. D’autres réfractions de l’hymen sont possibles, il s’agit d’interventions temporaires destinées à passer le cap de la nuit de noces, cette intervention demande 5 à 10 minutes pour resserrer l’orifice hymenéal à l’aide d’un fil, son coût ne dépasse pas les 3000 dhs (environ 300 euros). Si l’opération est bien faite, elle passe inaperçue, même l’homme le plus averti n’y verra que du feu, et quelques gouttes de sang bien sûr.


Malheureusement, plusieurs jeunes filles ont de plus en plus recours à ce genres de pratiques, et l'on se demande si c'est finalement une bonne idée que de commencer sa vie conjugale sur un gros gros mensonge pour garder sa réputation sauve plutot que d'avouer ce qui est considéré par la religion et la loi comme un pêché mais au moins avoir l'estime de son propre époux et la consience tranquille ?
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