Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Sacrilège des temps présents !


Comment resumer une telle situation ?



A.F.R.I.C.A. D'aucun y voient un continent, une entité territoriale supraétatique aux bornes bien connues, propriété d"hommes et de femmes intègres animés d"une conscience nationale fort autonome. La lucidité la plus réaliste voudrait au contraire qu'il s'agisse bien là d'un bourbier à peine refroidi toutes les 360 heures pour pas qu'il n'embrase le monde entier. Car voyez-vous, le nombril génétique de la planète à du mal à cicatriser.
Il y a 4000 ans avant notre ère, tous les érudits de la planète ne juraient que par les connaissances acquises à pharika (le pays des fruits). Aujourd'hui, ce sont les réseaux mafieux et autres sapeurs pompiers en col blanc qui s'y rendent, au nom disent-ils de la civilisation . Paradoxe ! Mais qu'est-il arrivé à l'Egypte ancienne ?
Il est à noter ici que la désertification du Sahara dès la fin du 3ème Millénaire avant J-C a privé l'Afrique subsaharienne des bienfaits de la toute première civilisatioon que le monde ait jamais connu. Les pharaons qui, conscients de leurs limites naturelles avaient très tôt rejeté la culture de l'autarcie, se tournèrent, dans le flot des échanges commerciaux et diplomatiques, vers le Proche-Orient et l'Europe méridionale, répandant ainsi leur savoir-faire. Les adeptes du culte de Râ cèderont la place à l'Occident quelques millénaires plus tard, victime de nombreuses invasions périleuses. Dernier soubressaut de la gloire de tout un continent, l'empire du Mali réputé pour ses nombreuses richesses, ne put assurer le relais, tant l'insécurité est grande dans les eldorados.
Si comme l'affirme P.Gaxotte les Africains "n'ont produit ni Euclide, ni Aristote, ni Galilée, ni Lavoisier, ni Pasteur" , c'est que d'une part la fourberie de l'Occident, à travers la traite négrière, la colonisation et le néo-colonialisme ne lui en a pas donné l'opportunité ; et que d'autre part, sous l'audieux pretexte d'une tradition d'oralité en déphasage avec l' "objectivité" scientifique, l'histoire de l'Afrique est longtemps restée meurtrie sous le poids des thèses européocentristes (Hegel n'hésitera pas en l'occurence à parler de continent ahistorique). Lorsque les Africains parlent de reconnaissance de leur dignité à travers le slogan chauviniste de "La traite des Noirs comme crime contre l'humanité" , quelques Etats européens, en l'occurrence la France, à la suite d'une brève reconnaissance taciturne, jouent à la sourde oreille. La preuve en est qu'aucun des chefs d'Etats de ces pays dits industrialisés n'étaient présent à la conférence de Durban en août 2001.
Dites-moi, lorsque votre soit disant ami, monsieur François de Franc Cefa vous suspend sur un rocher supplombant légèrement le niveau de la mer, à 2003 km de la côte en vous rassurant du fait de vous tirer d'affaire le lendemain par hélicoptère, et que le jour-J, ouvrant une bouteuille jetée à la mer, vous êtes mis au parfum du fait qu'un supercopter dernier cri, illustration parfaite de la technologie pontifiée est encore en finissions, engin sophistiqué censé vous tirer d'affaire de la plus belle des manière la semaine d'après, que faites vous sinon vous jeter à l'eau, confiant votre sort au destin. Et lorsque emporté par je ne sais quelle vague celeste sur la côte, vous vous retrouvez nez à nez avec François, François de Franc Cefa, le barbare à long nez s'écrit dans un air d'étonnement : "Ha Africa ! Je t'avais pourtant dit de m'attendre. Toi alors... La patience te donne la nausée ou quoi ? Non, c'est que t'es fou de la nage. Allez viens, on va souper et je vais te coudre une tenue de plongée". Sacrilège des temps présents !
Il ait certaines notions que la malice des uns a créé pour faire rêver les autres, pour engloutir leurs semblables dans la recherche narcotique d'un idéal pluridimensionnel pourtant propre à la nature humaine. Qu'est-ce que le developpement ? Quand les plus chétifs y voient comme le moyen d'accroître leur taille, les plus grands s'en servent comme orgueil. C'est alors que l'aide pour le developpement s'affiche en rempart avancé du néo-colonialisme, aux vues des implications négatives engendrées par le transfert de technologie.
"Je vais te donner du fric à condition de t'aider à l'utiliser au plus vite,ou moins vite, à mon profit ! " Nom d'une prostituée vierge ! Mais de qui se moque-t-on ? Ce qu'il y a de certain en tout cas, c'est que la ruse du fripon n'est vénimeuse que pour qui sais s'en accommoder. En Afrique, les miroirs de BEKI ou de WADE reflètent les ombres ténébreuses de la politique ancestrale de quelques néo-monarques avides de pérénité historique, troubadours de la première heure, avertis des traccasseries juridiques de l'après-gérance. Ils ont tous les mains sales : malgré moi, que Dieu leur pardonne ! Tant que cette race impure, tant que ces hybride métamorphosés, architectes d'un complexe pathogène en ruine, ne seront éffacés de notre mémoire, l'Afrique qui a besoin de tous ces fils sans distiction, ne connaîtra ni cette paix, ni cette justice et cette unité si chère au panafricanisme.
Jungle de tous les paradoxes, riches en ressources minières et agricoles, l'Afrique l'est aussi en guerres civiles. Si elle fait la une des quotidiens du cahot, c'est pas pour quelques sinistres progrès que ce soit, c'est qu'elle surprend la planète tout entière par l'étroitesse de son impasse. Lorsque la malice de l'occident se construit sur nos ruines et se plaît à nous vendre des tonnes de carabines préalablement bénies par les multinationales de la mort, certains rejetons de basanés aux muscles ballonnés s'amusent à changer de caleçons tous les jours, question de faire un temps peu soit-il comme les colons. Signe des temps, l'envie de quitter le frégate qui coule pour des horizons incertains, revient comme un laitmotiv hanter le sang chaud de la jeunesse tropicale. Instinct de survie ? Diable que non ! C'est du suicide mal orchestré, avec toute la dose de naiveté que puisse nourrir une âme aux fers dans la contrée des lâches.
Oui, mon monde à moi est bien celui de l'esclavage, de la lutte pour le leadership, de la haine. Oui, un monde où l'on fume, boit et chante pour oublier... Où la victime agonisante montre son coeur au bourreau qui l'achève. Ne vous-y m'éprennez pas chers frères d'ébène, aucune malédiction ne plane sur l'Afrique, si ce n'est le sinistre garrot imposé par notre fausse image du monde et cette inégalité scientifiquement orchestrée qui pèse sur les échanges planétaires, mettant en exergue ue opposition Nord-Sud qui n'a pourtant pas lieu d'exister.
Et pour terminer, j'aimerai vous faire partager cette anecdote : un chef d'Etat africain s'est fait loger pour un bref séjour en plein coeur de la capitale française, dans un hotel luxueux où même les ministres de cet Etat frère n'osent s'y aventurer à cause de son coût extrèmement onéreux. Raison de la visite : demande d'aide pour la construction de 3 centres de santé moderne dans son pays ou plus exactement dans son village natal... Son hôte lui promet de faire de son mieux pour lui venir en aide, mais imaginez la tête qu'il fait en apprenant que son visiteur a pris soin d'acheter ledit hotel avant de s'envoler pour son pays ! C'est pour cette raison que :
Les damnés de la terre comme disait un grand frère,
Ne se reconnaissent aucun ennemi sur terre.
Au plus profond de leurs traditions encestrales,
Le culte de la solidarité banale.
Nous mourons sous l'emblème de l'hospitalité,
Pourtant seul le défi conduit à la liberté.
Quoi ! Un guerrier qui ne connaît pas son adversaire ?
Ne voit pas passer temps, préfère le quaternaire ;
Toujours caché sous le bouclier du Ganga ,
Prêt à croiser les bras et s'écrier "Allah" !
Seuls des hommes nouveaux apporteront à l'Afrique
Ce que les vieux vautours ont caché sous les briques.
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