Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Se faire enlever à l'âge de trois ans


Je vais vous raconter comment à l'âge de trois je me suis faite enlever devant un restaurant.



Les faits que je vais vous confier ne sont pas le fruit de mon imagination, bien que cela aurait été préférable. Et malgrès le fait que cette histoire se soit déroulée alors que je n'avais que trois ans, elle est gravée dans ma mémoire comme si c'était hier, tous les détails sont la dans mon esprit, et je vais tenter de vous les raconter le plus clairement possible.

Je suis née à Sao francisco do Sul au Brésil, il y a de çà 18 ans. Cette histoire s'est passée alors que je n'avais que 3 ans. Ma mère, m'avait emmener manger au restaurant avec un de ses amis. C'était l'été, le restaurant se trouvait à environ dix kilomètres en dehors de la ville, sur le bord de la grande route qui allait vers Rio. Nous le connaissions bien car il appartenait à une très bonne amie à ma mère. Au dessus du restaurant se trouvait l'appartement de cette amie, qui avait des triplettes, trois petites filles de mon âge avec lesquelles je jouais pendant que ma mère discutait. Mes trois petites copines m'emmenaient dans leur chambre et on y refaisait le monde à notre façon. Ma mère n'avait aucune raison de s'inquiéter...
Ce soir là maman avait décidé de rester après la fermeture du restaurant pour discuter avec son amie qu'elle n'avait pas vu depuis plusieurs mois, et pensant que j'étais en train de jouer avec mes copines dans leur chambre elle ne se faisait aucun soucis. Ce qu'elle ne savait pas c'est que mes copines étaient couchées, et que par conséquent moi j'étais partie m'amuser toute seule devant le restaurant.
Au bout d'un moment je commençait à être terriblement assommée par l'ennui, et je voulais rejoindre mes autres copines qui habitaient dans le centre ville, je n'avais aucune notion de la distance qu'il me fallait parcourir, ni de l'heure qu'il était, mais j'étais fermement décidée à me rendre chez elles. A ce moment un homme assez grand et plutôt mince, les cheveux noir coupés court sortit de la nuit, et s'avança vers moi.
-"Qu'est-ce que tu fais là toute seule en pleine nuit ? Me demanda-t-il d'un voix très douce.
- Je vais chez mes copines. Répondis-je déterminée comme jamais.
- Et où est-ce qu'elles habitent tes copines ?
- Là-bas. Je montrait du doigt la direction de la ville dont on pouvait aperçevoir les lumières au loin.
- Viens, je t'y conduis. " Il me tendit la main de manière très sereine comme si c'était la réaction logique à ma requette, et nous partîmes dans la nuit...
Pendant ce temps ma mère dit à son amie qu'elle devait partir car il fallait qu'elle se lève de bonne heure le lendemain et lui demanda s'il était possible de monter me chercher dans la chambre de ses filles. L'amie de ma mère lui répondit qu'il était impossible que je sois là-haut car ses filles dormaient depuis plusieurs heures déjà, et qu'en montant les border elle ne m'avait pas apperçue ; mais qu'elle ne s'était pas inquiétée car elle croyait que je m'était endormie dans la voiture de ma mère comme je le faisait souvent.
Ma mère et l'ami qui l'accompagnait me cherchèrent dans tous les recoins possible et inimaginable sans la moindre piste à suivre.
Maman était terrifiée, elle ne savait plus quoi faire. Par chance son ami était policier et dès qu'ils eûrent remarqués ma disparition il appella le poste de la ville et mit toutes les patrouilles à ma recherche. Sao Francisco do Sul est comme une île, c'est-à-dire que le seul moyen d'en sortir et d'y rentrer c'est de passer par un pont, alors l'ami à ma mère posta des patrouilles de chaque coté du pont et, ils avaient pour ordre de fouiller toutes les voitures qui sortaient de la ville. Les recherches se poursuivirent jusqu'au petit matin...
Je voyais le soleil se lever, je n'avais pas dormi de la nuit et l'homme et moi étions sur la plage, assis en terrasse d'une espèce de petite pagote en bambou, et je mangeais une glace.
A partir de ce moment tout s'est passé très vite. Trois voitures de police débouchèrent du coin de la rue et s'arrêtèrent net devant la pagote. L'ami de ma mère bondit de l'une d'elle. Il courrut jusqu'à la table. Il empoigna l'homme le plaqua contre le capot d'une des voitures, lui mît les menottes et lui infligea un sévère coup de poing dans la figure ; puis il le fît monter dans la voiture qui redémarra au vite qu'elle était arrivée et l'emmena.
Ma mère courrut vers moi en pleure, elle me serrait si fort que j'en avait du mal à respirer et je lui dit :
"- Il est partit où le monsieur ? Il va revenir ? Il était gentil. "


Voilà mon histoire, cet homme ne m'avait fait aucun mal, et je n'en garde (étrangement) qu'un bon souvenir, je ne sais pas ce qu'il est devenu, et malgrès ce qu'il s'est passé j'éspère qu'on ne lui à pas fait de mal. Je sais que cela peut parraître bizare mais c'est comme çà que je le ressens. Cela ne veut pas dire pour autant que ce que cet homme à fait est pardonable, et je sais aussi que j'ai eu beaucoup de chance car les choses auraient pû très mal tourner. Si vous avez des réactions à cette histoire surtout n'hésitez pas à menvoyer un message.
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