Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Mère a seize ans


Quand folle d'amour on est prête à tout, à tout même a avoir un enfant a seize ans... Récit d'une histoire banale mais tragique



Voilà une partie de ma vie, une partie que je vais conter à tout le monde, que je vais diffuser sur le net, qui pourra être lu de n'importe qui. Pourquoi cela ? Par simple volonté d'étre lue, par simple envie de se faire plaindre ? Heureusement que non parce que ce que j'ai à raconter n'a rien d'héroique, n'a rien pour suciter l'envie et ceux qui ne veulent pas lire la suite n'y sont point obligé. J'ai décidé d'écrire juste pour appaiser ma souffrance en la criant à ceux qui veulent l'entendre, pour prévenir que tout peut arriver et à qui que ce soit.

J'ai été amoureuse, comme beaucoup d'adolescent (e) s, mais la personne que j'aimais et que j'aime toujours a cinq ans de plus que moi ; cinq, cela peut paraitre infime mais quand on en a quinze cela parait énorme ! Notre histoire a donc commencé peut après mon quinzième anniversaire, un garçon de vingt ans qui déboula dans ma vie comme un miracle ou comme un enfer... Notre première rencontre ? Fort peu romantique ! J'étais nageuse, lui aussi ; il avait décidé de changer de club, il est venu dans le mien. Mais dès les premiers instants on a su discerner les liens qui se formaient, l'attirance incontrolable dont nous étions victime. La diffèrence d'âge nous tint éloigner pendant quelques mois mais bientôt la passion l'emporta et nous décidâmes de vivre notre amour au grand jour. Plus fort que tout, plus fort que toute morale, plus fort que la pression qu'exercer nos parents sur nous. Les menaces de porter plaintes lancées par mes parents, les avertissements des siens ; rien ne pouvait nous séparer car nous ne formions qu'un, nous étions indissociable. Il me comprenait mieux que personne, il me rassurait, toujours présent il m'aimait d'un amour véritable et combler le manque que j'avais ressentie durant mon enfance à cause de parents distants et autoritaires.

Comme dans toutes relations sérieuses, l'attirance physique est devenue très importante et même si je n'avais que quinze ans, la volonté de faire l'amour avec lui est devenue de plus en plus pressante. Pour moi ça allait étre la première fois, pour lui non mais il su me rassurer, d'ailleurs je n'avais pas peur, je lui faisait confiance. Comme dans nos relations, il a été à mon écoute, et cette première fois s'est très bien passée : je n'ai pas souffert, pas saignée même si le lieu n'avait rien d'accueillant : sa voiture ! Nos familles rejetées notre relation, nous ne pouvions faire autrement ! Mais quel plaisir, un moment magique et inoubliable teinté de passion.

L'amour, nous l'avons fait et refait ; cela ne faisait qu'augmenter notre amour jusqu'au jour où on oublia le préservatif,... Jusqu'au jour où je n'eus plus mes règles,... jusqu'au jour où un mal de ventre terrible me fit évanouir en pleins cours. Transportée à l'hopital d'urgence, je refusais qu'on m'osculte ; je savais très bien ce dont je souffrais et ne voulait pas que cela sa sache ou du moins pas de cette façon. Heuresement mais parents furent injoignable et les médecins n'eurent pour solution unique que d'appeler mon "frère", je joignis mon copain qui vient me chercher aussitôt. Et je du alors tout lui avouer, j'étais enceinte, enceinte de six semaines. Il stoppa la voiture net. Jamais je ne l'avais vu dans cet état, le choc le transforma et il s'effondra. Après quelques instants il me demanda ce que j'allais faire, je lui répondis, stupidement il est vrai, que je ferais ce qu'il désirait.

La décision devait étre prise rapidement. Lui voulait garder l'enfant, moi plus réaliste je voyais tous ce que cela voulait dire et entrainer ; nous n'aurions plus de vie. Mais mon amour pour lui consentie à lui accorder cela ; avoir un enfant de lui était tellement merveilleux même si j'aurais encore tellement voulu vivre ma vie, mon adolescence comme tout le monde. Je ne voulais pas cet enfant même si il était de son sang, de sa chair pourtant je n'ai pas avortée. J'ai du en parler à mes parents, à mes amis, promettre de quitter le lycée et la natation quand ma grossesse commencerait à étre trop visible. Et plus j'avançais dans ma grossesse, plus je regrettais mon choix... je me retrouvais seule, seule devant tous ces regards, seule devant toutes les remarques blessantes, seule devant le titre qu'on m'apposée : fille-mère ! Mon copain été prèsent, et lui aussi été victime de diverses insultes, il fit du mieux qu'il put pour me protéger mais vint le moment, après cinq mois de grossesse où je ne pus supporter plus de pression.

J'écrivis la lettre ultime, une lettre d'adieu. La vie m'était devenue insupportable autant que ce corps diforme et l'être que je portais. Une boîte de médicaments... et je plongeais dans le néant. Je suis restée dix jours dans le coma, quand je me réveillée il était là. Il me demanda immédiatement pardon, pardon pour m'avoir imposé sa volonté, pour ne pas avoir compris l'erreur que nous commétions.

Après ma tentative de suicide et mon retour à la vie, une vie sans enfant à venir (je perdis l'enfant que je portais) je commençais une thérapie, elle dure toujours et je ne sais si elle finira un jour. Je ne suis pas encore sortie de cette épreuve, je ne supporte plus qu'on me touche, je refuse de faire l'amour et je n'envisage pas de nouvelle grossesse même dans un futur éloigné. Cette histoire m'a détruite et même si cela est cruelle à dire, je suis contente de ne pas avoir eut à pousser ma grossesse jusqu'a son terme. Mon erreur m'a appris que la passion ne vaut pas ma vie et encore moins celle d'un enfant. J'aime toujours ce garçon mais nous avons été obligé de nous éloigner, séparés par nos familles. Je m'en veut tellement, je m'en veux d'avoir cru que je pourrais supporter la charge d'une enfant... J'ai fait l'erreur que peut d'adolescentes feront mais certaines devront affronter la même chose que moi, et tout cela à cause d'un manque de prévention, à cause de notre stupidité d'adolescente amoureuse. La vie n'est pas un jeu et le fait d'étre mère l'est encore moins. L'avortement n'est pas une solution mais à toutes les jeunes filles qui font l'amour et aux autres : pensez à vous protéger !
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