Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Un rêve


Voici un rêve que j'ai fait dans la nuit du vendredi 30 avril 2004 au samedi 1er mai 2004. Je me dis que parfois mes rêves sont vraiment bizarres... Mais ne reflettent-ils pas souvent notre réalité ? Personnellement, je pense qu'il y a une part de ça, mais je vous laisse en jugez par vous-même...



L'air était lourd et me piquait la gorge. Je montais les escaliers en courant parce que j'étais poursuivie. Ils semblaient interminables. Soudain, une odeur se répandit et un nuage bleu s'engouffra dans la cage d'escalier. Et je compris. Je fis demi-tour. Mon ennemi, derrière moi n'eut pas le temps de réagir. Je passais devant lui en le bousculant dans son élan. L'odeur acre devenait de plus en plus perceptible et prenait la gorge. Je descendais les escaliers non plus en courant, mais en volant, m'agrippant à la rampe pour éviter de tomber. Mes pieds ne touchaient plus que les arrêtes de quelques marches. Lorsque j'arrivai enfin en bas, j'aboutis dans un immense hall plein de monde. " Sauvez-vous ! " leur criai-je. Mais il était trop tard : le nuage bleu s'engouffra dans le hall, et je les vis tous tomber. Moi-même, respirai le gaz toxique et perdis connaissance.

Quand je me réveillai, je ne savais pas combien de temps s'était écoulé. Peut-être une éternité, peut-être juste un instant. Je n'en sais rien. Les souvenirs mes revinrent. J'étais dans le hall, en bas du grand escalier. Il faisait sombre, presque nuit. Des gens semblaient dormir par terre. Je m'approchai en rampant du plus proche d'entre eux et le secouai. " Eh ! Réveillez-vous... " Il ne se réveilla pas. Je me levais. L'air n'était pas encore sain. Je secouai d'autres personnes, mais personne ne voulait se réveiller. Je réalisai que j'étais seule. Je criai : " Ya quelqu'un ? Aidez-moi. S'il vous plaît ! " Mais personne ne répondait. Un sentiment de malaise m'envahit. J'étais seule, seule au monde !


Je montai un escalier (pas le même que celui que j'avais descendu en courant), et il me mena chez moi, dans ma chambre. Les volets étaient fermés. Je me dis que ça devait être pour ça qu'il faisait sombre. Mais lorsque je les ouvris, je me rendis compte que dehors aussi il faisait noir. Le ciel était nuageux. Mais les nuages étaient bleus, bleu foncé. J'apercevais le rond du soleil à travers, mais le gaz qui avait envahit la planète était trop dense pour laisser passer un peu de lumière. Je compris que je vivais une apocalypse, et que j'en étais la seule survivante. J'étais seule, vraiment seule au monde. Je marchai parmi les autres. J'enjambai leur corps. Je me rendis dans la salle de bain pour me laver les mains.

Soudain une lumière jaillit. Je m'approchai de la fenêtre et vis, en bas, près du garage, une belle Audi TT. Des étincelles sortaient de sous la voiture, et le pneu arrière prit feu. J'eus peur. Fallait-il que je sorte l'éteindre ou n'avais-je plus rien à perdre ? Soudain, le téléphone se mit à sonner. Je n'étais plus seule ! Je descendis et décrochai à la cuisine. C'était ma tante. Dans la salle à manger, quelqu'un se réveilla. " Attention ! Ne sors pas, il y a le feu ! " lui criai-je. Ma tante s'étonna : " Il y a le feu ? " Soudain, les flammes s'engouffrèrent dans la maison.

Impossible de lutter, les flemmes m'aspirèrent.
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