Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Et 1 et 2 et 3 jours, Solidays !


Solidays, c'est reparti !



"Pour que le verbe aimer ne puisse plus jamais rimer avec le verbe désespérer,
les Solidays doivent continuer"
Philippe Douste-Blazy, ministre de la santé.

Pour la 6e édition de Solidays, Solidarité Sida, avec l'aide de la Région Ile de France, met les bouchées doubles face au Sida.
Cette année, ce ne sera donc pas 2 mais 3 jours de "grand-messe" militante et joyeuse.
200 artistes, plus de 150 associations, 3000 bénévoles se donneront cœurs et âmes aux quelques 130000 visiteurs attendus, pour faire la guerre à la bêtise, au cynisme et à l'ignorance.

L'an passé, Solidays criait Colère, en 2004, à Solidays, la musique et la fête sont portées par l'Espoir... Et pourtant...

"Plus le temps passe et plus ce combat nous pèse à tous. Plus nous ressentons le poids colossal de l'inertie face à nos efforts et à notre bonne volonté" se navre Antoine de Caunes, Président d'honneur de Solidarité Sida.


Les chiffres sont là pour témoigner, le Sida tue encore et toujours...
20 Million de morts, 40 Millions de malades dont 5000 nouveaux contaminés... Quand bien même le phénomène est bien moins médiatisé et dans une certaine mesure, moins important dans nos contrées que la situation préoccupante en Afrique ou que la progression fulgurante d'Asie, n'oublions pas que la Région d'Ile de France est nationalement la plus touchée avec les zones des Dom Tom.
De part le monde, le fléau du siècle est en train de fabriquer une génération d'Orphelins en décimant des populations entières.



"Pendant que vous parlez, nous mourrons" exprimer très justement une femme du sud contaminée.

Les fonds commencent à être débloqués, quelques politiques font des promesses, d'autres s'engagent, mais le VIH devrait être considéré comme l'ennemi public N°1 et tous devrions être mobilisés. Aujourd'hui, il n'est pas une priorité.

Solidarité Sida poursuit son combat. Son principal objectif serait de rendre accessible aux malades la distribution de ARV, pour que la faille économique qui sépare le monde en deux ne se retrouve pas non plus dans le domaine de la santé ; comme le disait si bien Bernard Kouchner, avec "Les médicaments au Nord, les malades au Sud".

Triste constat, la maladie progresse ; toutefois, Solidarité Sida refuse le fatalisme trop facile et le défaitisme inutile ; alors Solidays c'est reparti.


Vendredi, grâce à la région, c'est 10 euros pour tous. Les concerts seront aussi éclectiques qu'Alain Bashung, Alpha Blondy, Corneille, Tété, Marcel et son orchestre, Pleymo ou No one Is innocent...
Samedi sont très attendus le Rendez –vous à ne pas manquer : le Patchwork des prénoms qui nous rappellera combien la réalité de la maladie est difficile à admettre, les artistes inratables tel Césaria Evora, Sinclair, Sinsémilia, M, Cali ou le Sergent Garcia (venu seul sans son ami Zorro), et le soir, la fameuse Nuit du Zapping suivi d'une Nuit blanche électro qui transformeront le site en une piste géante de danse.
Enfin, dimanche, Iam, Keziah Jones, Bénabar, les Têtes raides pour ne citer qu'eux seront de la fête...
Sans oublier les animations de rue, le Village Forum, Sex in the city, la mise en place d'un centre de dépistage, des débats, des forum et des espaces rencontres et plein d'autres animations complètement gratuites.

Une édition qui devrait donc faire pas mal de bruit pour raviver le Buzz autour de "cette chose" appelée le Sida.

"Quand on aura vaincu la maladie, le festival pourra alors s'appeler Jolidays."
Laurent Voulzy
Extrait du site https://www.france-jeunes.net
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