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Histoire vraie


Voici l'histoire vraie la plus inquiétante de tous les temps. Je tiens à préciser que ces faits se sont réellement passés et que le nom du héros a été modofié afin de lui éviter des ennuis et pour qu'il garde l'annonymat.



Un jour je me baladais dans la prairie et j'ai vu une maison abandonnée au loin. Je suis entrée et j'ai entendu. Je L'ai entendu, LUI. Il m'a raconté son incroyable histoire et à tenu à la faire partager au monde entier. J'ai traduit cette histoire en 5 langues. Français, Allemand, Espagnol, Italien et Grec car je suis anglaise, et je l'ai publié dans ces 6 pays. Veuillez faire l'effort de la lire. Même si vous n'y croyez pas, même si vous vous en fichez, vous connaîtrez l'incroyable du pseudo James Bornetto.

Si j'ai enfin trouvé la force de vous raconter mon histoire, c'est parce que j'aurais voulu laisser une trace de mon existence, en écrivant l'incroyable chose qui m'est arrivée. Aussi vais-je brièvement me décrire, afin que vous en sachiez un peu plus sur moi.
Je m'appelle Bornetto. James Bornetto. Je réside au manoir de Highlandcastel, en Ecosse. J'y ai toujours habité, car j'aime mon pays et je n'ai jamais voulu le quitter.
Je n'ai malheureusement jamais eu d'enfants, bien que je me sois marié à une femme merveilleuse qui décéda deux mois après notre union, d'une mystérieuse maladie.
Je suis plutôt tête en l'air, un rêveur, un penseur. Tout petit déjà, j'étais en retrait par rapport aux autres. Ils ont toujours décidé à ma place. La seule décision importante que j'ai prise dans ma vie était celle de me marier.
Mais aujourd'hui, je n'ai plus personne. Aucun ami, aucune connaissance. Ce qui me reste de ma famille vit à l'autre bout du pays.
Ce soir là, je pensais d'ailleurs à elle. Il pleuvait des cordes et il y avait dehors des rafales de vent glacé. Mes cousins, Dawn et Peter, étaient des marins et étaient habitués à ce genre de temps.
Je me sentais fiévreux et la mélancolie commençait à m'envahir. Kathleen, ô ma Kathleen, ma tendre épouse, toi aussi tu adorais la mer.

En allant chercher la bouteille de whisky, je jetais un coup d'œil à la grande horloge du salon. Minuit dix. Un coup de tonnerre se fit entendre.
Je bus mon verre lentement, à petites gorgées, en songeant à ce que j'avais fait de ma vie. La réponse était : rien. Mon travail était la seule chose dont je pouvais être fier. J'avais réussi professionnellement, mais ma vie sentimentale était nulle.
J'avais la tête qui tournait, et je me sentais de plus en plus faible. Je me levais de mon fauteuil, et montais plusieurs escaliers de mon manoir pour enfin arriver dans la pièce où j'avais soigneusement posé les affaires de Kathleen. Le bruit du martèlement de la pluie sur les tuiles se faisait de plus en plus fort. Une étrange atmosphère régnait dans la maison.
Je passais mes mains sur de légères robes à fleurs, et regardait les tableaux qu'elle avait minutieusement peints.


Puis mon regard se posa sur sa boîte à bijoux. Je pris son alliance en main et m'apperçus que la boîte avait un double fond. Je vis une bague en argent, ciselée. Je n'avais jamais vu cet objet auparavant. Je l'examinai sous tous les angles mains ne vit aucune inscription. Je la mis au doigt. Un volet claqua. Je me retournai brusquement, mais ne vis rien au travers de la vitre.
J'avais froid. Pourtant, je sentais des bouffées de chaleur envahir mon corps.
Je sortis de la chambre et me dirigea vers la salle de bain. Je vis par la fenêtre qu'il faisait nuit noire, et qu'un épais brouillard s'était installé.
Je voulais à tout prix atténuer mes bouffées de chaleur et cherchais dans l'armoire à pharmacie.
Ne trouvant rien, je la refermais. J'eus un énorme choc. Je ne me voyais pas dans le miroir en face de moi.
Je me passais de l'eau sur le visage, pensant que j'avais du rêver, et jetais à nouveau un coup d'œil. Pourtant mon reflet n'apparût pas.
Paniqué, je courus dans mon manoir, passant de miroir en miroir. Mais je ne me vis dans aucune des glaces. Je me couchais le soir, affolé, et intrigué. Je ne dormis pas de la nuit.
Je devais donc m'y faire. J'étais devenu invisible.
Les jours suivants, je ne sortis pas de chez moi, et les passais devant ma glace, à essayer de faire réapparaître mon reflet. Je changeais de vêtements, de chaussures, Je me fis même vomir, au cas où si mon whisky avait contenu une substance rendant invisible. Mais rien n'y changea quelque chose.
Quelques jours plus tard, m'apercevant que j'avais gardé ma bague au doigt, je l'enlevais, et sortit du jardin prendre l'air. La femme du jardinier courut vers moi.
-Ah ! Mon bon Ms. Bornetto ! Vous êtes de retour !
-Euh... Oui, oui.
-Cela fait plus d'une semaine que l'on ne vous avait pas vu ! Nous nous faisions beaucoup de soucis !
Alors je compris que c'était cette bague qui m'avait rendu invisible. Ce bijou avait donc un pouvoir magique.
A partir de ce moment là, je me mis à beaucoup réfléchir. Je pouvais donc maintenant obtenir tout ce que je voulais. J'avais donc la possibilité de m'approprier toute la fortune du monde.
Et c'est ainsi que je me mis à voler. Des petites sommes d'abord, puis des plus grosses. Le soir, je me jetais sur les vitrines des bijoutiers, et piquait les plus beaux diamants, vidait les tiroirs caisse ou emmenais avec moi des broches d'une valeur inestimmable.


Je passais aussi chez les tailleurs, afin de prendre les plus belles étoffes, je volais dans les grandes villa de somptueux tapis, et de la vaisselle de porcelaine.
Chaque jour dans le journal, je voyais des crimes non élucidés que j'avais commis, ou encore des personnes inculpées à ma place.
Puis un mois plus tard, j'étais assis sur ce même fauteuil, dans mon salon, et regardais autours de moi. Il y avait un tas d'objets plus précieux les uns que les autres qui s'étaient accumulés. Sur la table basse se trouvait tout l'argent que j'avais dérobé. Un million de Livres au moins. Plus tous ces objets d'art et bijoux, il devait bien y en avoir pour 2 millions.
J'étais sidéré à quel point j'étais devenu riche.
Je pris un monocle avec une chaînette en or en min, et voulus l'essayer.
Je me mis debout devant un grand miroir incrusté d'émeraudes, et pris bien soin d'enlever ma bague. Mais je vis seulement un monocle qui pendait dans le vide.
Abasourdi, je mis ma bague et l'enlevais à nouveau, mais je restais invisible. Je refis plusieurs tentatives mais rien ne changea.
Depuis ce jour, je suis resté comme ça.
Je me rendis peu à peu compte que j'étais définitivement un homme à part, et que je ne pourrais plus jamais parler à personne. Je sombrais dans une profonde dépression à l'idée de rester seul à jamais.
J'avais donc des biens matériaux inestimables, mais le fait d'avoir une vie sentimentale me manquait toujours. J'aurais donc à jamais ce gros trou dans ma vie. Ce fut une énorme déception pour moi.
Peu à peu, je me suis affaibli. Toute la journée je reste affaissé sur mon fauteuil, en buvant du whisky. Je me laisse lentement mourir, et je sens que je ne vais pas tarder à rejoindre Kathleen.
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